Emploi : Officieusement hôtesse dans un salon de thé
Dim 5 Mar - 5:33
Liu-Yu Fei
feat OC de Kazari Tayu
Fei Liu-Yu
Nom ☀ Fei. Prénom ☀ Liu-Yu. Age ☀ 27 ans. Nationalité ☀ Chinoise & Australienne. Sexe ☀ Femme. Sexualité ☀ Pansexuelle & Panromantique. Groupe ☀ Hybride Neutre. Rang ☀ ••. Métier ☀ Officieusement vice-gérante d'un salon de thé chinois. Officiellement esclave. Race ☀ Panda roux. Image de l'animal ☀ Votre cœur risque de s'arrêter, prévoyez une greffe du cœur. ♥ Particularité ☀ • Ophiophobie : peur excessive des serpents. • Rêve de voyager. • Liu-Yu a beau être vice-gérante, elle ne tient qu'un rôle mineur et ne fait que choisir les employées, servir et remplacer la gérante – sa maîtresse – en cas d'urgence. Elle divertit les clients du salon de thé en leur tenant compagnie, en dansant, en chantant et en jouant de l'ehru – occasionnellement de la harpe –, tout comme les autres hôtesses. La règle veut, d'ailleurs, que celles-ci soit vêtues d'un hanfu rutilant et très coloré. • Sinon, dans le monde du marché noir, elle dirige un groupe d'humains et capture des hybrides selon la demande de l'acheteur.
PHYSIQUE
« Jamais un miroir n'a dit à une femme qu'elle est laide. »
Ici bas, il existe une femme qui apaise un hérétique tel que moi, de par son infinie douceur et sa délicieuse tendresse. Si la femme est le bourreau qui renferme la folie meurtrière des hommes, cela doit bien être vrai d'une certaine manière. Elle me soulage d'un sourire simple qui semble dissimuler tant d'histoires, et quand ses doigts fins se mêlent dans ma chevelure crasseuse, je sens comme une douce chaleur s'incruster dans mon cœur usé par les conflits et le temps, pour enfin envahir mon âme d'un feu doux qui finit par se diffuser dans l'entièreté de mon corps.
Cette femme, à l'apparence exotique, est ainsi assoupie là, sur un sofa rouge écarlate qui se confond avec sa longue robe traditionnelle chinoise qu'elle vête durant son travail. Sa tenue se nomme hanfu, si mes souvenirs sont clairs. De nombreux ornements parent sa coiffure, relevée en un chignon élaboré qui en fait l'élégance, deux longues mèches encadrent son visage et on a laissé à l'air libre des cheveux à l'arrière de sa tête. Une broche dorée glisse, emportant les autres et les camélias rouges qui ornent ses cheveux longs, lisses, acajou, dont les extrémités dégradent au roux, et alors qu'ils descendent ses cheveux comme emportés par le courant de la rivière, je remarque deux oreilles poilus légèrement pointus, blanches au devant et brou de noix à l'arrière. Elles sont petites, mais je comprends la nécessité de faire un chignon pour les cacher des regards morbides.
Ses cils bruns tremblent doucement, je comprends instinctivement qu'elle se réveille. Elle émet un léger gémissement plaintif, ouvre doucement les yeux, puis les referme aussitôt et s'étire de manière féline, étendant son corps menu comme pour l'agrandir, avant de me jeter un regard doux, sereine et silencieuse. Elle reste immobile à me regarder, et prononce avec un accent chinois, de sa voix légère, féminine et légèrement sensuelle un frêle bonjour qui vite s'échappe au loin. Elle ressemble à une poupée de porcelaine. Je profite de son immobilité pour observer les traits de son visage pâle et fin, qui dévoilent un voyage d'Asie jusqu'en Europe ; mélange audacieux qui représente l'harmonie entre deux peuples lointains et si différents culturellement. Ses yeux bridés et étirés vers le haut présentent une double paupière sur chaque œil ; leur couleur inhabituelle, ce bleu des mers du sud, souligne la présence d'allèles occidentaux, envoûte et interroge. Ses cils, tombants, ne sont pas bien longs et elle n'en a pas beaucoup, comme la plupart des asiatiques, mais cela ne retire en rien la féminité de son regard, elle n'a pas besoin d'extensions pour l'améliorer ; le dégradé coucher de soleil au-dessus de ses yeux participe bien sûr à la magie de ses prunelles, mais son charme est déjà bien présent. Ses sourcils sont fins et peu fournis, ils forment comme une larme, je me demande si elle a dû les épiler pour obtenir cette forme, mais je ne lui en tiendrai pas rigueur le cas échéant ; ils sont normalement blancs, cependant ils ont été maquillés pour être rouge pourpre ; probablement pour cacher son hybridisme d'une part et de l'autre pour embellir son visage. Son nez est petit, fin, et le bout est légèrement plat, c'est assez mignon pour un visage aussi mature que le sien quand on y pense. Sa mâchoire est fine, droite, en forme de V, je trouve cela joli, mais ce n'est qu'un avis parmi tant d'autres. Ses lèvres sont pulpeuses, rosées, sa bouche est cependant petite et dotée d'un arc de cupidon, mais lorsqu'elle l'étire en un fin sourire, ses lèvres s'affinent ; elle a un si joli sourire, il rayonne de gentillesse. Il est rassurant. Ce doit être pour ce sourire que les hommes – voire les femmes – s'agglutinent pour être divertis par Liu-Yu.
Liu-Yu est une femme élégante, gracieuse. Sa démarche est toujours pleine d'assurance et de fierté. Le dos droit, le menton légèrement relevé, le regard porté vers l'horizon, les pieds semblant ne marcher que sur une ligne imaginaire. Elle semble s'imposer, sa présence est imposante, mais pas intimidante. Elle est très souple et agile, elle aurait pu être acrobate si elle l'avait voulu. Mais il me semble, d'ailleurs, qu'elle a longtemps pratiqué des arts martiaux. Le Kung-Fu Shaolin est son art martial de prédilection. Elle est en effet loin d'être inoffensive, malgré son corps fin. Et son visage angélique, le plus grand crime qu'elle ait commis.
Elle se dévête dans le but de se mettre en robe de nuit, sans pudeur. Il faut dire qu'elle est habituée à être vue par sa maîtresse et mes yeux. J'aperçois sa queue longue et touffue, rousse avec des rayures plus claires et le bout brun. Sa douceur n'est pas à prouver. Des marques de fouets couvrent son dos, elles sont brunes et elles ne semblent pas vouloir disparaître. Ce sont les résultats de sa rébellion de l'époque.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Liu-Yu n'est pas si grande, elle a l'air grande grâce à ses talons noirs, qui affinent par la même occasion ses jambes, mais ne vous y fiez pas. Elle a une taille moyenne pour une européenne, elle fait près d'1 mètre 58 pour 43 kilogrammes si mes informations sont bonnes. Elle est très fine, elle ne mange pas beaucoup et il me semble même qu'elle se nourrit moins ces derniers jours. Ses hanches sont un peu larges relativement à la proportion de son corps, cela ne signifie en rien qu'elle a beaucoup de formes, bien au contraire. Elle en a assez, mais pas peu, ni beaucoup. Elle n'a pas besoin de faire du bonnet E pour plaire. Le cerveau et la maîtrise de la parole sont suffisants pour plaire. Le sourire aussi. Ce dont elle ne se doute pas, c'est que sa personnalité joue également beaucoup dans ce qu'on appelle : le charisme. Oui elle a du charme, comme tout le monde d'ailleurs, mais j'aime plus particulièrement son charme, je l'aime tant que je l'ai suivi dans ses desseins.
Car c'est une leader rebelle dissimulée dans un costume de brebis.
PSYCHOLOGIE
« Le cœur d'une femme est un océan de secrets. »
Dans ce salon de thé chinois, il existe une femme d'exception, capable d'une délicatesse infinie, douée d'une manière de divertir exceptionnelle, et de gentillesse. Liu-Yu est une femme élégante et fort bien éduquée. Douce aussi, c'est dans sa nature de l'être. Elle me regarde toujours sans préjugé, sans jugement, me parle doucement, lentement, sans méchanceté ni prétention, puis elle m'écoute en silence en me fixant dans la prunelle de mes yeux. Elle a cette façon de scruter autrui qui est magnétique, hypnotique. Si ce n'était que la couleur de son regard, je dirais que ses yeux sont beaux mais c'est bien plus que cela. Elle m'hypnotise de par sa tendresse presque maternelle et sa clairvoyance. Elle est intelligente. Sa sagacité est plaisante, on sait de suite qu'on ne parle pas à une sotte et sa culture me ravit. Peu importe le sujet sur lequel je me lance, elle sait quoi me répondre et me parle d'un ton léger. Elle aime également lire et apprendre, c'est ce que j'ai pu remarqué. Quand je lui dis qu'elle sait d'ores et déjà beaucoup de choses, elle me répond : « La soif d'apprendre est insatiable. »
C'est une femme adroite, je ne l'ai jamais vu renverser une tasse, généralement elle rattrape toujours les tasses de ses clients avec une agilité et une rapidité excellente. Elle sait ce qu'elle fait, elle fait toujours les choses comme si tout était calculé et prévu. Quand un client se lasse, elle se lève et se place sur la scène du salon pour jouer de la harpe ou du ehru avec une dextérité dont elle seule connaît le secret, puis elle danse aux côtés de ses collègues avec un sourire qui ne ment pas. De mon point de vue, Liu-Yu est la plus belle du salon. Son exotisme mêlée à cette sorte de liberté presque sauvage lui ajoute un charme que les femmes que j'ai vues n'ont pas. Mais c'est peut-être aussi parce que c'est ma favorite. C'est la seule avec qui je souhaite boire mon thé, même si le prix de sa compagnie et de ses services sont élevés, voire exorbitants. C'est ce dont il faut s'attendre avec la meilleure hôtesse du salon de thé.
Depuis que je la connais, elle a toujours été d'un calme olympien. Même quand un client la traite comme une bête, elle sourit finement, s'incline et ne se plaint point. Elle obéit sagement aux ordres de son client, ne se met pas en colère et surtout, par son calme qui inspire le respect, elle adoucit la rage du roi. Parfois, j'en viens à me demander si elle est incroyable ou si, tout bêtement, elle utilise une sorte de sorcellerie. Comme c'est son travail de plaire, d'attirer les hommes ou les femmes dans ce salon, personne ne peut lui en tenir rigueur, même moi.
S'il y a une chose à retenir en ce qui concerne Liu-Yu, c'est que jamais elle court après ses clients. Jamais. S'ils ne veulent pas d'elle, elle les laisse partir. Mais généralement, ceux qui ne veulent pas d'elle sont ceux qui le prétendent et qui n'ont pas toujours l'argent de se payer sa compagnie... C'est bien triste.
Un homme ou une femme peut souhaiter la vouloir à lui ou à elle seul-e, peut désirer capturer son cœur, peut tenter de l'acheter, mais jamais il ou elle ne pourra l'obtenir entièrement. Elle donne l'impression de s'offrir, de devenir esclave de son amour, mais jamais elle n'est tout à fait honnête ; elle n'est jamais enchaînée à un-e client-e. Elle est trop libre, trop aimée, mais par on ne sait quel stratagème, même quand elle piétine le cœur de celui ou celle qui l'aime, elle parvient à se faire désirer de nouveau. C'est à ce moment-là qu'on s'aperçoit qu'elle est fine manipulatrice et cruelle. Mais qu'y peut-on ? C'est son travail. On peut la détester, la haïr, souhaiter sa mort et la traiter de tous les noms possibles et imaginables : elle obtient toujours ce qu'elle souhaite par un battement de cils.
Elle est capable de fausseté, de cruauté et de fourberies pour obtenir amour et argent. Elle peut saboter le ménage d'un couple marié, détruire la vie d'une personne qui s'endette pour la voir, vous dire qu'elle vous aime pour que vous revenez, et tant. Tout cela pour satisfaire sa patronne. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi va-t-elle aussi loin pour la personne qui l'emploie ? Cela cache quelque chose. Il m'arrive parfois de la soupçonner d'être une esclave. Mais de nos jours, les trafics d'humain... Ils ne se font plus, n'est-ce pas ? Ou peut-être qu'en réalité, je l'idéalise trop et que cela lui plaît de détruire le cœur et la vie d'autrui.
Pourtant, tout n'est pas simple pour elle. Elle travaille beaucoup, elle n'a pas beaucoup de pauses et quand elle en a, elle les consacre à ses clients, à sa patronne – elle est grondée, le plus souvent – ou à ses collègues. Tout simplement parce qu'elle est appréciée, trop appréciée, et être aimée c'est beaucoup de travail quand on ne veut décevoir personne et que sa patronne souhaite garder sa clientèle. Elle est libre et à la fois esclave de l'amour d'autrui comme beaucoup de ses collègues ; elle n'a pas le choix. Pourtant, elle en aimerait. D'ailleurs, un jour, j'ai vu ses pupilles se dilater lorsque je lui ai parlé de mon futur voyage. Il me manquait quelqu'un avec qui y aller. Je tentais subtilement de l'inviter, malheureusement, elle n'a pas le droit de partir. Elle a beaucoup d'obligations. Elle est enchaînée à cette ville, à ce salon de thé, et personne n'y peut rien. Pourtant, son envie de tout quitter ne lui manque pas.
Elle a beau maquiller son visage d'un voile de mensonges et de mystifications, elle est dotée de vertus : force, volonté, sagesse et générosité. Quand elle me console, ses paroles et ses sentiments sonnent vrais, quand elle danse ou quand elle joue d'un instrument, c'est avec sincérité et quand elle défend une collègue, c'est sans rien attendre en retour. Elle est d'une délicatesse infinie, d'une gentillesse démesurée et d'une véritable bonté mais parfois, il m'arrive de croire qu'elle s'efforce d'aimer.
Peut-être qu'en réalité, jamais elle n'a aimé qui que ce soit. Peut-être aussi, veut-elle pleurer sur son propre sort. Mais ça, nul autre qu'elle le sait.
HISTOIRE
« Dès qu'une jolie femme entre dans la maison, celle qui est laide la déteste. »
Elle n'était qu'une enfant quand je l'ai trouvée. Errant dans une forêt de Chine, au milieu des bambous et des faisceaux de lumière, elle se tenait là, semblable à un fantôme. Dans ce pays où les hybrides ne valent pas moins que les misérables chiens : ni éducation, ni nom ; même si la loi sur ces derniers est censée être la même dans le monde entier, c’est principalement l’argent qui règne en Chine. Même si en soi, c’est pareil partout. L’argent fait la puissance, la loi ne fait que la limite. Dans tous les cas, elle peut s'estimer heureuse que je l’aie trouvée en premier, d’autres auraient pu la mettre dans un centre d’élevage ou pire encore.
Ses parents ont été mordus par des serpents venimeux, ils en sont morts. Elle en a fini traumatisé, on peut dire, et esseulée. Son regard lugubre me disait qu'elle ne s'en remettrait pas. Ayant pitié d'elle, je l'ai emmenée chez moi pour la soigner. Je n'avais pas dans l'optique de la garder près de moi, seulement de faire une bonne action, pour une fois, jusqu’à ce que je l’identifie et découvre quel animal elle était. Elle était un panda roux. Elle était un animal rare, cher par conséquent, donc précieux. J'ai eu de la chance de la trouver par pur hasard, je ne pouvais pas passer près de cette opportunité. Au départ, j’avais prévu de la vendre mais après mûre réflexion, je me suis dit qu’en tant que femme, elle pourrait rapporter plus que le prix d’une hybride de cette espèce. Cela était illégal, mais de nos jours, qui s’en souciait réellement ? J'ai acheté tout le matériel nécessaire à ses soins, avant de la faire suivre une thérapie en tant qu’humaine. Le thérapeute aurait pu découvrir qu’elle n’était pas humaine, un peu d’argent aurait pu suffire pour acheter son silence.
Sans la crasse et les cheveux en bataille, elle était d'une beauté glaciale. Une peau de porcelaine, des yeux bleus et des cheveux acajou qui dégradaient jusqu'au roux. Elle avait un pelage magnifique et de qualité. Je devais seulement l'entretenir si je voulais l'intégrer dans mon marché : mon salon de thé chinois. Pour qu'elle devienne une hôtesse de marque, il me suffisait de l'éduquer. Je ne me doutais pas que le travail serait aussi difficile, car sa thérapie qui a bien duré trois mois ne l'a pas rendue docile. Elle était sauvage, elle me griffait et me mordait dès que je voulais la toucher. J'ai dû sortir la cravache pour la rendre obéissante et encore, elle résistait malgré la douleur que je lui infligeais. Mon but n'était cependant pas de lui laisser des cicatrices, mais je lui ai bel et bien laissé des marques. Quel gâchis, sur un physique comme le sien. Quand cela ne lui suffisait pas, je l'enfermais dans une pièce, au milieu de serpents non venimeux. Ma pièce favorite, en réalité. J’avais une passion pour ce genre de bêtes, tandis qu’elle en avait une peur excessive. Sa phobie la rendait plus docile, même si par fierté, elle faisait mine d’être toujours aussi sauvage.
Je prévoyais de retourner en Angleterre après avoir réglé quelques affaires, mais pour partir, je devais déguiser et faire des papiers pour ma nouvelle hybride qui stipulaient qu’elle était bien humaine. Bien évidemment, je n’allais pas faire les papiers en toutes règles, donc je les ai faits faire illégalement. Je suis habituée à traiter avec des commerçants illégaux, je n’ai pas peur de la loi. L’argent résout tout, puis tous les moyens sont bons pour obtenir ce que je souhaite. Seuls les résultats comptent, en réalité. Dans tous les cas, officieusement, elle était ma fille adoptive.
Au fil du temps, elle s'est adoucie et a compris à qui elle appartenait. J'ai pu lui apprendre à lire, à écrire, à faire des mathématiques, à danser, à jouer de quelques instruments et à se battre – c'est toujours une nécessité lorsqu'on est une femme, en soi. Elle y a vite trouvé goût, à mon grand étonnement. Elle s'est mise à s'intéresser seule aux poèmes, aux romans, aux pièces de théâtre, aux danses traditionnelles et aux instruments de musique. Elle aimait l'art, cela n'a rendu que son éducation plus facile. Cependant, elle était mauvaise lorsqu'il s'agissait d'être polie et raffinée. Elle était un garçon manqué qui manquait d'élégance et de tenue, elle n'avait aucune pudeur non plus. Elle était sale et grossière. Son entêtement lui a valu des sentences qu'elle aurait pu éviter.
Un an plus tard, on a déménagé en Angleterre pour que je reprenne mon marché. Elle est devenue plus féminine. Ce n'était pas que son corps – avec ses modifications, j'en ai déduit qu'elle avait douze ans –, c'étaient ses manières aussi. Je me suis étonnée de voir que sa sauvagerie n'était qu'une façade qui dissimulait une douceur qui était innée chez elle, ainsi qu'une grâce féline dans ses pas et ses mouvements. Le fait de rencontrer mes employées l'a radicalement changée. Bien sûr, elle n'a pas rencontré qui que ce soit sans déguisement. Personne ne devait savoir qu'elle était une hybride, au risque qu'on me l'a prenne ou qu'on la kidnappe pour sa valeur.
Étrangement, la langue anglaise lui est venue toute seule. Enfin, toute seule. Non, elle a étudié avec ses futures collègues pour l'apprendre, mais elle a appris extrêmement vite, sans oublier son temps d'adaptation court. C'était une fille intelligente, très bonne en maths et elle savait s'attirer des faveurs. Encore aujourd'hui, je me demande si son intelligence n'est pas dangereuse, sans oublier son trait manipulateur qui pourrait me faire des accrocs. Mais j'ai décidé de la prendre pour son apparence et son potentiel. Pour qu'elle dope mon marché. Advienne que pourra par la suite.
Au fil des jours, elle est devenue très docile. Cela m'a étonné mais je ne m'en suis pas plainte. Ainsi, elle répondrait plus aisément aux ordres. C'était fantastique. Les femmes dociles étaient toujours très appréciées dans le commerce. Puis en grandissant, sa beauté n'a fait que fleurir et bientôt, elle était prête à servir des clients dans le salon de thé, en tant qu'hôtesse. À seize ans elle avait déjà un physique très adulte, elle pouvait se faire passer pour plus âgée, d'autant plus que son comportement mature jouait, alors elle a commencé son travail. Étant nouvelle, elle a attiré beaucoup de clients et sa maladresse de départ plaisait. On la trouvait adorable, mignonne. À croire qu'elle était faite pour être hôtesse. Sa notoriété montait en flèche et elle a rapidement grimpé les échelons de la hiérarchie sociale du salon de thé. Elle inspirait les femmes de l'extérieur qui souhaitaient travailler dans le salon en débutant en tant que simples serveuses, en espérant un jour devenir hôtesse, mais sans savoir que cela nécessitait culture, maîtrise des arts et divertissement. Il fallait aussi être prête à être encloîtrée. Liu-Yu était emprisonnée.
Liu-Yu n'avait aucune liberté, aucun droit, même si elle donnait l'impression de pouvoir s'envoler à tout instant, du point de vue des clients. Elle avait le choix avec les clients, mais elle n'en avait aucun vis à vis de son travail. Je lui donnais des ordres et elle les exécutait à la seconde. Sinon, je la punissais en l'enfermant dans ma pièce favorite : celle qui est pleine à craquer de couleuvres.
À ses 18 ans, je l'ai présentée à mon second marché : le marché noir. Le salon de thé était un QG, en réalité je tenais un trafic d'hybrides dans le sous-sol. Le travail de Liu-Yu consistait à mener un groupe d'humains et de capturer des hybrides selon la demande des acheteurs. C'était une très bonne leader, cela ne m'a pas étonnée. Évidemment, au départ, cela ne plaisait pas à Liu-Yu d'attraper ses congénères, elle rechignait, mais son flair, son agilité, son audition, sa maîtrise du combat et son intelligence étaient une nécessité. Je devais la garder près de moi pour gagner, pour m'enrichir, pour avoir du pouvoir et ce, malgré elle. Ses opinions ? Je n'en avais cure. En fin de compte, seul le résultat compte en ce bas monde. Une hybride n'a pas son mot à dire, aussi précieuse soit-elle.
Aujourd'hui, cela fait onze ans qu'elle travaille à mes côtés et qu'elle gagne en notoriété. Sa compagnie coûte plus chère que celle des autres, plus de trente pounds par heure selon que le client soit régulier ou non. Pour les nouveaux, la compagnie d'une hôtesse, dont elle, est gratuite et sinon personne n'est obligée de s'accompagner de l'une de mes employées. Chacun décide de sa manière de dépenser, mais visiblement, nombreux sont ceux qui désirent être auprès d'une femme, peu importe le sexe.
Présentement, ce que je crains en ce qui concerne Liu-Yu, ce n'est pas qu'elle fuie car il est impossible qu'elle fuie sans que mon acolyte la poursuive et la ramène ; ce que je crains, ce sont ses harceleurs et ceux qui sont capables de la kidnapper ou de l'éloigner de moi. Sa beauté représente puissance et richesse, elle est donc une nécessité pour moi et sans elle, je perds en pouvoir.
Au final, son travail n'est pas sans danger. Aucune femme dans ce milieu ne peut vivre sans la crainte qu'un être qui l'aime puisse lui faire du mal. Liu-Yu ne fait pas exception, sans compter qu'il lui arrive de détruire des cœurs en faisant croire qu'elle aime. Donc tout ce que je souhaite, c'est que personne ne l'éloigne de moi et ne fasse d'accroc à son joli visage.
Aëvan
Pseudo ☀ Aëvan ou Poussin c; Age ☀ Haha. ~ Comment es-tu arrivé ici ? ☀ Je suis un DC. Un petit mot ? ☀ Je me sens bien sur ce forum c;
Emploi : Officieusement hôtesse dans un salon de thé
Dim 5 Mar - 18:33
Liu-Yu Fei
Merci bien
Lysander D. Clive
Brigade Mauvais
Messages : 360
Date d'inscription : 12/09/2016
Dim 5 Mar - 20:13
Lysander D. Clive
Re-bienvenue! Courage pour ta fiche o/
Akechi Minamoto
Humain Mauvais
Messages : 530
Date d'inscription : 01/02/2015
Emploi : Etudiant (stagiaire dans le magazine de mode The most), Yakuza
Dim 5 Mar - 20:20
Akechi Minamoto
Re-bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche ** Si tu as des questions n'hésite pas nous sommes là ^^
Nath
Hybride Neutre
Messages : 74
Date d'inscription : 25/02/2017
Dim 5 Mar - 20:52
Nath
Re-bienvenue J'adore la présentation de la fiche <3 Et surtout le vava BOn courage pour la suite de ta fiche ^^
Liu-Yu Fei
Hybride Neutre
Race : Panda roux
Messages : 26
Date d'inscription : 05/03/2017
Age : 34
Emploi : Officieusement hôtesse dans un salon de thé
Lun 6 Mar - 23:28
Liu-Yu Fei
Merci beaucoup pour votre accueil et vos encouragements ♥ Merci Nath pour tes compliments ♥
Zayn J. Lowell
Humain Mauvais
Race : Gentleman ♥
Messages : 1657
Date d'inscription : 04/01/2015
Age : 40
Emploi : PDG entreprise technologique
Mar 21 Mar - 10:38
Zayn J. Lowell
Hello! ^^ Nous venons prendre des nouvelles de ta fiche vu que cela fait deux semaines ^^ Aurais tu besoin d'un délai? N'hésite pas à nous le dire si c'est le cas ^^
Aëvan Howard
Humain Bon
Messages : 69
Date d'inscription : 03/02/2017
Age : 29
Emploi : Danseur contemporain
Sam 25 Mar - 20:45
Aëvan Howard
Pardon, j'aurais besoin d'un délai s'il vous plaît :r j'ai un petit soucis au niveau de mes études
Zayn J. Lowell
Humain Mauvais
Race : Gentleman ♥
Messages : 1657
Date d'inscription : 04/01/2015
Age : 40
Emploi : PDG entreprise technologique
Sam 25 Mar - 21:29
Zayn J. Lowell
Pas de souci prends le temps qu'il te faut ^^ Et courage >< On te laisse deux semaines encore en plus après ces deux semaines on repassera prendre de tes nouvelles si tu n'as pas fini et tu nous diras si tu as besoin de délais encore ^^
Invité
Invité
Ven 28 Avr - 3:14
Invité
Hello~ Nous revenons prendre des nouvelles de ta fiche ^^ Vu que cela fait presque 1 mois~ Aurais tu besoin d'encore un délai? ^^ N'hésite pas à en demander un si c'est le cas ^^
Liu-Yu Fei
Hybride Neutre
Race : Panda roux
Messages : 26
Date d'inscription : 05/03/2017
Age : 34
Emploi : Officieusement hôtesse dans un salon de thé
Dim 21 Mai - 21:58
Liu-Yu Fei
Je continue la fiche ce soir ! Je reviendrai après le 22 juin, je suis vachement désolé, je croule
Akechi Minamoto
Humain Mauvais
Messages : 530
Date d'inscription : 01/02/2015
Emploi : Etudiant (stagiaire dans le magazine de mode The most), Yakuza
Mar 23 Mai - 2:29
Akechi Minamoto
Pas de soucis ^^ Tant que tu nous donnes des nouvelles ^^ Je reviendrais après le 22 juin du coup ^^
Liu-Yu Fei
Hybride Neutre
Race : Panda roux
Messages : 26
Date d'inscription : 05/03/2017
Age : 34
Emploi : Officieusement hôtesse dans un salon de thé
Lun 26 Juin - 20:41
Liu-Yu Fei
Je suis de retour, yes !
Zayn J. Lowell
Humain Mauvais
Race : Gentleman ♥
Messages : 1657
Date d'inscription : 04/01/2015
Age : 40
Emploi : PDG entreprise technologique
Mer 28 Juin - 15:27
Zayn J. Lowell
Courage! Tu y es presque! ♥
Bienvenue ♥
♦ Enfin on peut lire ta fiche ** Tout d'abord je tenais à le dire, ton style d'écriture est tout simplement vraiment beau et fluide. Il n'y a quasiment pas de fautes, ta fiche est vraiment agréable à lire ** Mais il y a quelques points à revoir au niveau de l'histoire, un point pour être exact ^^ Pas d'inquiétude, c'est minime ^^
III- Histoire
♦ Alors comme je le disais concernant l'histoire c'est la partie en Chine qui cause souci. Tous les pays sans exceptions ont les mêmes lois pour les hybrides, c'est un accord commercial en fait. Du coup le fait qu'elle soit adoptée légalement avant ses 16 ans n'est pas possible, il faut aussi savoir que les centres de dressages et d'élevages existent aussi en Chine tout comme en Angleterre, mais j'avoue que dans un village paumé c'est probable qu'il n'y en ait pas dans le coin. Du coup pour le voyage en Angleterre avant ses 16 ans avec sa maîtresse c'est compliqué aussi à faire, vu qu'elle n'est pas légale. Mais il y a des solutions ^^ Voilà voilà c'est le point à revoir ^^
IV- Conclusion
♦ Je le redis mais j'ai vraiment apprécié lire ta fiche on sent toute l'élégance et la toxicité de Liu-Yu c'est très intéressant ** De même le fait qu'elle soit instruite et intelligente la change un peu de la plupart des hybrides, ça la rend en quelque sorte plus originale comme le fait qu'elle travaille dans un salon de thé et pour le marché noir hu hu~ J'ai surtout beaucoup aimé son caractère. Elle a cette dualité très intéressante, entre poupée de porcelaine et à la fois poison. Une femme enfermée et non libre et à la fois indépendante dans un certain sens. Enfin bref, je ne vais pas blablater plus longtemps uu" C'est vraiment une bonne fiche ^^ Courage pour la correction et si tu as des questions n'hésite pas à me les poser ^^
☆ Tout est perfect maintenant ! ** Tu peux partir t'amuser maintenant hu hu~
Tu peux dès à présent:
☆ Recenser ton avatar ICI ! ☆ Si tu es un humain, vas demander une habitation ICI ☆ Tu peux aller si tu veux faire ta fiche de lien ICI ! ☆ Si tu es un double compte, vas recenser ton compte ICI ☆ Si tu fais partie de la Brigade, vérifies ton ou tes attributions ICI ainsi que le bureau qui t'est donné ICI. ☆ Si tu as un métier, tu peux aller le recencer ICI ☆ Et si tout est en règle, tu peux aller poster une demande de maître/hybride ICI ! (attention, les hybride sauvages ne peuvent pas faire de demandes de maîtres!)
L'on te souhaite une bienvenue officielle et amuse toi bien parmi nous sur Dear Hybride ! ♥
(c) Fiche par Calys de L.Graph'
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