Noa A. Dwight || Terminé

Noa est un jeune homme de 22 ans, bien bâti. En effet, il mesure le mètre 83 pour une masse corporelle qu'il ne vous dévoilera pas. Le jeune homme n'est pas vraiment musclé mais ce n'est pas une brindille. Il possède une certaine carrure quand même. Son teint est clair sans être celui d'une aspirine. Ses doigts pourraient être confondu avec ceux d'un pianiste, bien qu'il n'ai jamais touché un piano de sa vie. Au moins, cela est utile pour son futur métier qu'il lui tarde d'exercer.

Il possède un visage allongé. Il a les cheveux noirs, souvent vers l'arrière sauf une mèche qui lui retombe sur l'oeil droit. Cela donne une petit effet hérisson tombé du lit. Mais il le vit très bien. Il n'est pas vraiment pour tout ce qui est gel dans les cheveux. Ses yeux sont bruns et ont une légère forme d'amande.Quant-à son nez, il est long et droit.

Point de vue vestimentaire, il porte volontiers du rouge ou du noir. Au sinon, il n'est guère difficile. Il peut rester en survêtement chez lui, dans la flemme de s'habiller vraiment. Tout comme il peut sortir le soir et aller au restaurant dans un costume trois pièce qui lui va comme un gant. Il n'a absolument pas une tête à chapeau par contre. Et de toute façon, il ne les aime pas. De même que les lunettes. Sachez aussi que Noa n'a aucun tatouage et piercing et qu'il n'est pas dans ses intentions d'en avoir.

Noa est une personne quelque peu énigmatique. Depuis son adolescence, il a développé un attrait profond pour la dissection. La vue du sang des autres l'émerveille et éveille un penchant quelque peu sadique. En revanche, si c'est le sien, c'est une autre histoire... S'il voit qu'il perd trop de sang à son goût, il commence à flipper et à s'énerver sur les personnes qui l'entourent.
C'est un emmerdeur de première. Il aime provoquer pour le plaisir de vous faire chier. C'est une sorte de passe temps. Il adore voir l'agacement se dessiner sur le visage de l'autre. Il a l'impression alors d'être puissant, de dominer.
Il est également égocentriste. Il aime être le centre de l'attention, recevoir des éloges. Il a l'impression de déprimer lorsque ce n'est pas le cas et ça l'ennuie. Pour qu'on fasse attention à lui, il n'hésite pas du coup à vous emmerder, vous taquinez, vous charmez. C'est peut-être pour cela que c'est une sorte de dragueur. Mais il n'a jamais réussi à avoir de relations sérieuses. On le trouvait étrange ou insupportable au bout d'un moment. Pourtant, ce n'est pas un maniaque du contrôle. Il veut juste être votre soleil. Cela fait donc aussi de lui quelqu'un de jaloux et possessif. Quoique ce dernier terme est peut être un peu fort.
Ajoutons encore un dernier défaut : malgré sa condition aisée et sa bonne éducation, il parle mal. Il lui arrive d'être grossier, de ne pas finir ses phrases, de souffler ou de claquer la langue contre son palais quand il est agacé. Rassurez-vous, il est capable aussi de s'exprimer comme un parfait gentilhomme s'il en ressent le besoin, mais cela le gonfle.

Mais Noa peut avoir aussi des qualités ! Il est curieux de tout. Il ne s'intéresse pas seulement à la médecine. Il a d'autres passions comme la lecture, le dessin et... La pêche ! Il aime beaucoup pêcher.
Amis des animaux, n'ayez crainte, il ne mange pas ses proies. Il les remet à l'eau. Il fait donc cela seulement pour le sport. Eh oui, pour lui, pêcher une énorme truite qui lui tenait tête et lui a donner du fil a retordre, c'est plaisant. On ne dirait pas comme ça quand on le voit pourtant.
Il lui arrive d'être patient. Ne serait-ce que pour ce sport. Mais il faut également l'être en médecine. Pour les patients. Pour la réussite du diagnostic ou de l'opération. Il n'est pas du genre à s'emporter facilement. Ça lui arrive quand la coupe est pleine, comme pour tout le monde. Mais en général, il en faut beaucoup. Il acquiesce avec un sourire quand vous lui faite une remarque, sachant pertinemment que ce sourire va vous agacez. En somme, c'est toujours une course de qui perdra son sang froid le premier.
Le jeune homme est aussi taquin et tactile. Il est du genre jovial et énergique. Il ne se laisse pas abattre facilement par la difficulté, sinon il ne ferait pas ces études.

Pour ce qui concerne les hybrides, il connu une évolution le long de sa courte vie. Gamin, il les voyait comme des serviteurs, des nounous, des bonniches. Bref, ils aidaient à la maison et c'était franchement pratique. Adolescent, il les vit plutôt comme sujet d'expérimentation. Mais comme cela rata directement, il commença à les détester. Par après, il comprit que c'était des êtres vivants, qu'ils pensaient, respiraient, ressentaient les choses comme les humains. Actuellement, il pourrait s'en moquer. Mais avec le mouvement de révolte qui a eu lieu, il les trouve plutôt dangereux. Il est partager entre l'idée qu'il faudrait tous les anéantir ou bien les soumettre comme des chiens.

 

-NOA ALEXANDER DWIGHT !! Que faites-vous ?!

L'adolescent stoppa net son mouvement et releva la tête vers la porte de la pièce. Sa mère se trouvait dans l’entrebâillement de la porte et fit un pas en avant. Le garçon poussa un soupir et posa le couteau de cuisine qu'il avait chipé. Il se trouvait debout devant un lit sur lequel se trouvait l'hybride de la maison attachée et bâillonnée comme il avait pu. Elle se trouvait en larmes et en sang. Noa avait voulu faire une expérience. Comme dans les films et les séries. Comme dans les cours de biologie. Il avait voulu voir l'intérieur de l'hybride. Mais avec un couteau de cuisine, même tranchant, il n'avait fait que gravement blessée la pauvre hybride de maison.
Sa mère fut horrifiée en voyant cela. Elle appela à l'aide.

C'était la première fois que quelque chose comme ça arriva à la maison. Noa avait toujours été un gentil garçon, sage et intelligent. Sa famille ne comprenait simplement pas. Pourquoi, à 14 ans, leur fils commit un tel acte ? Heureusement l'incident s'était produit sur une hybride et pas sur un humain. Mais quand même. Le père du gamin décida qu'il était bon de lui faire consulter un psy. Et ce dernier constata que oui, le jeune homme en avait besoin. Quand il était plus jeune, c'était simplement sur des insectes qu'il s'était essayé. Il n'avait jamais fait de mal aux chiens et aux chats du quartier parce qu'il savait qu'ils ne lui appartenaient pas. Il ne voulait pas avoir leur famille sur le dos. Puis à 14 ans, en pleine crise d'adolescence, il s'était dit pourquoi pas sur un hybride. Après tout, on les remplaçait facilement. Alors il pouvait bien tester.

Enfin bon. Heureusement, l'hybride fut sauvée. Noa avait vraiment fait attention à ne pas couper en profondeur. En revanche, elle fut terrorisée et traumatisée. Impossible de la faire revenir dans la maison. Les parents de Noa s'en séparent et prirent un homme-chien, d'une trentaine d'année. Il avait été choisi parce que les parents se doutaient que l'enfant ne pourrait pas toucher à un homme d'environ 15 ans plus vieux que lui. Et cela fonctionna, en plus des séances chez le psy.

Noa passait tous ces jeudi après-midi dans le cabinet du psy. Il avait du donner un mot sur des images à l'encre, raconter son enfance, ce qu'il faisait quand il était, ce à quoi il pensait lors de certains jeux. Le reste de la semaine, il excellait à l'école. L'incident n'avait pas été divulgué. C'était resté un secret de famille. A l'hôpital, on avait prétendu que la fille avait glissé avec le couteau en main et que les deux étaient mal retombés... Le nouvel hybride prenait soin de Noa. Le gamin l'appelait Gandalf. Ce n'était pas son nom. Mais il trouvait cela amusant. Et à chaque fois, le faussement prénommé Gandalf lui expliquait que non, ce n'était pas ainsi qu'il s'appelait. Jusqu'à ce qu'il perde patience et que le gamin gagne. Peu à peu, les séances chez le psy s'espacèrent pour le plus grand soulagement de l'adolescent. Il n'avait jamais aimé aller là bas. Il trouvait ça chiant, il en sortait fatigué. Il avait l'impression d'être malade alors qu'il était en parfaite santé. Enfin... Le psy n'était pas si mauvais. Il avait donné des sortes de conseils. C'était lui qui lui avait suggéré la médecine. C'était lui aussi qui lui avait proposé le calme de la pêche. Et pourtant Noa avait été tellement récalcitrant à cette dernière idée !

-Pêcher, c'est pour les vieux !

Le psy l'avait regardé en silence avant de sourire.

-Pourquoi ne pas au moins essayer ?

Il avait donné l'adresse d'un endroit sympathique aux parents qui emmenèrent le jeune homme âgé alors de 16 ans. Et il en était devenu mordu. Gandalf avait du l'aider. Gandalf était aussi devenu amoureux de la pêche. Les deux hommes allaient alors à la pêche les dimanches et parfois avec le père de Noa. Quand le paternel venait, Gandalf s'effaçait. Mais quand il n'était pas là, Noa et lui parlait de tout et de rien. L'hybride chien avait réussi à devenir ami avec l'adolescent. Il en était devenu le confident.

L'envie de voir du sang ne s'était jamais effacée. Cela le fascinait toujours. Ce qui veut dire qu'il était quasiment continuellement frustré. Elle disparu un temps, lorsqu'il rencontra intimement la gente féminine. Il ne se lassait pas de faire étalage de ses exploits à Gandalf ! Il voyait bien que cela le mettait mal à l'aise. Ce qui amusait grandement le jeune homme. Mais bien évidement, les femmes n'étaient pas une solution durable. Surtout qu'il n'arrivait pas à avoir une relation stable. Il avait pourtant essayé. Notamment avec une certaine Lucie lorsqu'il avait 18 ans. Une jolie blonde, quelques formes mais sans plus, elle faisait un peu plus jeune que son âge réel. Ils étaient bien ensemble. On les trouvait mignon. Il sont restés un an et demi ensemble. Lucie prit peur une nuit lorsque, pendant leurs ébats, le jeune homme lui demanda s'il pouvait la faire saigner. La jeune femme n'avait pas bien compris. Noa lui expliqua alors patiemment qu'il voulait l'entailler, que la vue de son sang l'exciterait davantage, qu'il lui ferait l'amour comme personne ne lui avait fait avant, même pas lui. Mais Lucie n'accepta pas et s'enfuit. Ce fut Noa alors qui ne comprit plus rien. Comment pouvait-on refusé ainsi le septième ciel qu'il avait offert ? Il en avait parlé à Gandalf qui fut encore plus gêné que d'habitude. A 19 ans et demi, qu'un jeune homme comme lui ne comprenne pas... non, Gandalf ne pouvait pas imaginer... et pourtant il du lui expliquer que les femmes avait d'autres désirs, d'autres plaisir que les hommes, que ce lui désirait, une femme pouvait le vouloir autrement. Mais au moins l'hybride fut soulagé qu'il n'ait pas forcé la pauvre Lucie qui avait du être effrayée sur le moment. Néanmoins, il demanda à ce que Noa en parle à son psy. Et quand celui-ci l'apprit, il reprit un nouveau rythme plus fréquent de séance – alors que pendant un moment, les séances ont été plus espacé comme, par exemple, une séance par mois, voire tous les deux mois – ce qui ne plus guère à Noa, vous vous en doutez. Mais Comme le jeune homme ne voulait pas avoir de problème, il y allait.

Car en effet, à cet âge (19ans), il était en faculté de médecine. Il avait réussit brillamment ses études, avec de très belles notes en biologie et en chimie. Il avait été accepté à l'université de Londres. Gandalf partit avec lui. C'était la volonté de ses parents. Ils ne voulaient pas abandonner leur fils unique et chéri dans la capitale et seul ! Ainsi cela faisait un an environ qu'ils habitaient dans Londres. Noa était, d'une certaine façon, reconnaissant envers Gandalf. Celui-ci s'occupait de la petite maison qu'il avait pour lui. Le duo fonctionnait bien, s'entendait bien. Noa n'avait presque pas besoin de s'occuper de quoi que ce soit, juste de ses études. Ce qui était plutôt pas mal au vu de leur difficulté !

A maintenant 22 ans, Noa se trouvait en dernière année de médecine pour ce qui concernait la théorie et les stages. Après il aurait deux ans à faire en tant qu'interne dans un hôpital et s'ensuivrait alors la formation pour sa futur spécialisation. Autrement dit, il n'était même pas encore à la moitié de ce à quoi il voulait parvenir !
Mais récemment, Gandalf tomba malade. Cela embêtait Noa. Surtout qu'il allait avoir bientôt des examens et des stages. Il ordonna à l'hybride de rentrer chez ses parents. Bien sûr Gandalf refusa, prétextant que Noa avait besoin de lui, que sa petite maladie n'était rien. Noa lui avait souri, avec ce sourire plein d'assurance et auquel on ne peux pas résister.

-Si je peux survivre sans toi le temps que tu te rétablisses, et si je ne fais rien d'inconsidéré, c'est que je serais guéri et que tu n'auras plus besoin de t'inquiéter autant pour moi. Tu pourras revenir quand tu seras rétablis à fond. Pas avant.

Et si les parents le permettaient. Mais ça il ne l'avait pas dit. Après tout, ça coulait de source. Et pour ce qui était de l'acte inconsidéré dont il parlait, tout deux savait que c'était le fait d'écorcher quelqu'un vif. Mais après tout, même si Noa en avait le désir, il n'était plus jamais repassé à l'acte. Preuve que le psy devait fonctionner.