Nils Erling

S’il y a bien une chose qu’il faut savoir chez Nils, c’est qu’il ne sait pas être méchant. D’ailleurs, il ne comprend pas la méchanceté, sa règle : ne fait pas à ton prochain ce que tu ne souhaites pas subir. Ainsi, si un conflit éclate, il ne trouvera qu’une seule échappatoire : la fuite ! Car non, Nils n’est absolument pas courageux. Ni ambitieux. Il va au plus simple, fait ce qu’il sait faire, et ne cherchera pas plus loin. Discret comme un acarien, on a tendance à l’oublier, pourtant, si on le lance dans une conversation, il est parfois difficile de l’arrêter, surtout si on parle de l’un de ses centres d’intérêts.

Il fait souvent mine d’être patient, toujours dans la prévision d’un conflit si jamais il râle, mais il s’agit bien d’une façade. Il veut les choses vite et bien faites. Ce jeune traducteur est parfois difficile à cerner, car en fin de compte, il ne dira jamais ce qui le dérange, jusqu’au jour où à bout il déballera ses quatre vérités avant de disparaitre de votre existence. Ses relations, amies ou amoureuses, ne durent jamais bien longtemps, car il est bien souvent difficile de reprendre contact avec lui après une dispute. Il sait parfaitement couper les ponts, changer de numéro, et dans les cas les plus extrêmes, déménager.

Une autre chose à savoir, il est victime de nyctalophobie, une peur du noir capable de lui faire perdre tous ses moyens. D’ailleurs, vous remarquerez très vite qu’il a toujours une petite lampe dans la poche juste « au cas où ». Il évite généralement d’en parler, en ayant bien assez honte comme ça. Nils se vexe très facilement, il n’aime pas que l’on se moque de lui, si vous voulez rigoler, précisez le bien, il pourrait vite mal le prendre, et encore une fois ne rien dire.

Traducteur de son métier, il aime apprendre de nouvelles langues, ayant à son actif l’anglais, le français et l’espagnol, et apprenant à côté le japonais ainsi que le norvégien. On le prend parfois pour un fou, quand il dit parler et apprendre toutes ces langues, mais ça, il y peut rien. Il aime apprendre les particularités des langages.

Côté Hybride, sa mère en avait un dans sa jeunesse, mais il n’en a jamais eu un à lui seul, et jusqu’ici n’en a jamais voulu. Il a du mal à se projeter avec un de ces êtres. Il se dit qu’il pourrait le revendre au magasin dans le pire des cas, mais n’osait toujours pas prendre cette responsabilité. C’est sa sœur qui lui conseilla d’en prendre un, pour travailler ses relations, selon elle.

D’en haut, on commence avec de doux cheveux bouclés blonds qui retombent impeccablement sur sa frimousse, coiffés avec soin tous les matins et avant chaque sortie, souvent surmonté d’un feutre gris. Ses deux yeux noisette marquent bien son visage élancé, dont la peau pâle marque chacun de ses détails. Travailler chez soi n’aide pas à bronzer. Svelte, il est d’une hauteur qui n’a rien d’extraordinaire, il est plus grand que la plupart des femmes, mais plus petit que beaucoup d’hommes. Pas grand sportif, il n’est pas bien musclé, travaillant assis, en plus de préférer les transports en communs à la marche. Nils est soit tiré à quatre épingles, soit vêtu du premier pull qui lui passe par la main, tout dépend de son humeur mais aussi de ce qu’il compte faire. Quand il souhaite faire bonne impression, chemise de couleur et gilet noir sont de rigueur, les cheveux lissés en arrières, pour avoir la classe en toutes circonstances.