Pour un monde ÉLEC-TRIQUE ♫♪

L'histoire ... Toute histoire à un commencement et toute histoire à une fin mais c'est un exercice délicat que de savoir ou commence exactement votre histoire. Celle de notre chat blond aurait pu commencer à sa naissance tout simplement, mais si je voulais tout expliquer de A à Z je devrais aussi vous raconter l'histoire de ceux qui ont influencé sa vie ainsi que du pourquoi et du comment, mais pour cela il ne me faudrait pas un texte de 42lignes mais plutôt un texte de 42 romans complets composés eux même de 42 chapitre dont chacune des 42 pages serait remplie par 42 lignes.
Il nous faut bien un point de départ tout de même, et comme je suis ici pour vous raconter une histoire mais pas toute l'histoire-et surement pas celle des deux hybrides qui l'ont fait naitre dans les taudis- , on pourrait dire que tout cela commence à l'âge de ses 16 ans. Jusque la elle avait passé sa vie dans les bidonvilles, survivant en se plaçant avec des groupuscules d'hybrides qui s'entraidaient suffisamment. Avec son caractère facile à vivre et le fait qu'on le pensait être un homme, elle n'avait pas trop de problème à se faire accepter, mais à l'âge de 16 ans elle s'est retrouvé en ville pour la première fois. Oh c'est pas compliqué : en pleine nuit ces hybrides vandales venaient déverser leur haine sur les humains en démolissant les voitures et les vitres à coups de batte de baseball en métal. BIEN SUR que oui elle avait participé! Pour être accepté dans le groupe il fallait faire "comme tout le monde" de toute façon et puis même si on ne l'avait pas forcé, c'était plutôt amusant de répandre un tout petit peu de chaos dans cette ville trop bien rangée. Peu de personnes les ont vu mais avec leur boucan et leurs rire parfois il était certain qu'on les avait entendu. Encore plus certain d'ailleurs quand des gendarmes (sans doute?) sont arrivés pour mettre fin à tout ce bordel. Et la j'aimerais vous dire que les hybrides se sont courageusement défendu, qu'ils se sont enfuis agilement mais il n'en était rien. L'un d'entre eux s'était prit une balle dans la jambe, un s'était fait tazer et les autres -dont notre blondinet(te)- qui s'étaient enfuis dans une ruelle avaient eu la malchance de tomber sur une impasse et pour faire simple : Ils se sont tous fait coffrer. Seul Styx avait alors eu la présence d'esprit de se cacher dans une poubelle d'où elle avait pu entendre un court dialogue.

-Il sont tous la on peut y aller.
-Non. Il en manque un. Allez fouiller la ruelle, faites ca vite!

En entendant ces paroles elle se mit à trembler, les jambes repliées sur elle même assise sur ce tas d'ordure, elle entendait bien les bruits de pas approcher et soudainement le couvercle de la poubelle fut retiré, laissant Styx observer à la fois la lune d'une brillance exceptionnelle, ainsi que le visage de celui qui venait de la trouver.

-... Il n'y'a qu'un gros rat la dedans.

et sur ces mots il referma le couvercle, alors que Styx cru l'entendre marmonner quelque chose comme "change de vie ... ". Peu après donc, la milice repartit avec la bande coffrée et officiellement tout le groupe avait été capturé.
Encore une fois, il m'est difficile de raconter toute l'histoire. Ce chapitre s'achève et pour expliquer exactement pourquoi ce policier à choisi de ne pas voir Styx, il faudrait revenir une dizaine d'années en arrière ce qui prendrait bien un chapitre de plus mais la encore l'histoire ne serait pas complète et à remonter le labyrinthe des histoires qui s'enchevêtrent on finirait sans doute par en arriver à un roi, une reine, ou un dieu d'un temps passé et oublié. Plutôt que de remonter le temps il s'agit alors d'avancer :
Une fois Styx sortit de cette poubelle à l'odeur douteuse, il repartit en ville mais la découvrait sous un jour complètement nouveau : seule, elle ne savait pas ou aller ni comment rentrer chez elle et les bâtiments élevés autour d'elle semblaient presque l'étouffer. Elle partit donc grimper sur le toit le plus en hauteur et observait la ville d'ici, pleine de lumière au loin et notamment vers un des quartiers nocturnes qui semblait plus agité que tout le reste. C'était bien plus vivant que son ancienne résidence terne et pleine de désespoir d'avant et même si cette ville allait sans doute la rejeter elle se sentait bien plus chez elle ici, au milieu du public et des lumière, en hauteur sur ce toit qui lui servait de scène. Ainsi, comme à chaque fois qu'elle s'ennuyait, elle se mit à chanter en prenant pour une fois sa voix spécialement féminine; puis laissait la nuit emporter ses notes en repensant à la dernière chose qu'on lui avait dit.
Changer de vie ...
C'était envisageable, ici..