Adrian ° Le ptit chat qui veut être un tigre (100%)

Fille ou garçon ? on me pose souvent la question ! J'ai un style plutôt androgyne, mais je peux parfaitement t'assurer que je suis un mec, ce qu'il se trouve entre mes jambes le prouve. Mais j'aime bien jouer avec le fait que parfois, les gens ne sachant pas s'ils doivent dire elle ou il. Mon visage aux traits fins et mes cheveux blond doré en sont pour quelque chose. Mes yeux bleus et mes lèvres fines me donnent parfois un air angélique, mais ne te fie pas aux apparences. Ce regard aussi bleu que le ciel peut très bien vous faire avoir des frissons, et cette bouche aux lèvres fines ne disent pas souvent de jolies choses. Pour couronner le tout, j'attache souvent mes cheveux d'or avec des tresses ou queues-de-cheval. Bien qu'il m'arrive de les laisser à l'air libre, alors ses derniers se posent justes sur mon regard, le cachant à la vue de tous. Et quand j'ai la flemme, ils sont cachés par-dessous le sweat à capuche que je porte presque tout le temps, si pas dire en permanence ! Je ne suis pas vraiment grand, no trop petit, j'ai la taille parfaite, enfin d'après moi. Et ose me dire le contraire ! 1M65 ce n'est pas petit ! Et je ne suis pas non plus monsieur musclé, mais je ne suis pas plat comme une planche à repasser. J'ai quelques muscles qui sont bien là, juste que je ne les montre pas aux premiers venus. Coté vestimentaire, je ne suis pas très compliqué. Comme je te l'ai déjà dit, je porte presque tout le temps des sweats à capuches. Quel que soit le temps, j'en ai toujours un sur moi, c'est un peu comme mon vêtement porte bonheur, je me sens perdu si je n'en ai pas. Il m'arrive de mettre une veste en jean par-dessus ou juste un blouson sans manche.  Avec cela, je porte un t-shirt noir simple ou avec des dessins. Je suis plus excentrique à ce niveau. Temps dont cela me plaît, je m'en fous de ce que pensent les autres. Je porte aussi des jeans ou pantalons noirs. Je porte beaucoup de noirs . Tu te fais tout simplement une idée, et ne viens pas me sortir que je suis gotique, loin de là. C'est juste que je me sens plus à l'aise avec cette couleur. Bien qu'il m’arrive de porter des couleurs, mais le plus souvent, c'est le noir qui est roi sur moi. Et pour terminer le look, je porte une paire de basket.

Tu veux pas non plus mon portrait chinois ou mon dossier médical tant que tu y es ! Pour tout te dire j'ai deux personnalités. Pas que je suis bipolaire où souffre de schizophrénie, non c'est juste que je ne montre pas ma vraie personnalité aux gens que je ne connais que deux trois minutes. Bien que malgré tout cela, je reste un fils à papa qui a toujours eu ce qu'il voulait, quand il voulait. Il m'arrive même de piquer une colère si tout ne va pas en mon sens. Quoi? Tu pensais qu'avec mes airs d'ange, j'étais une personne adorable ? Ne te fous pas de moi, je suis tout sauf ça ! Mais je ne suis pas un monstre non plus, j'ai un cœur, bien que je ne le montre pas assez souvent.  Je n'hésite pas à dire ce que je pense, rien à faire de faire mal avec mes paroles, j'ai quelque chose à te dire, je te le dirais, un point c'est tout. Ah oui, sache que quand j'ai une idée en tête, bon courage pour venir me la déloger de ma petite tête blonde. Ce n'est pas la peine tu n'y arriveras pas. Je suis têtu et surtout égoïste, surtout quand quelque chose m'appartient, je ne suis pas du genre à partager. Je suis très jaloux, pouvant bouder très facilement quand cela ne va pas.J'ai l'air d'un gros dur me diras tu, je ne pourrais pas te contredire, mais avec la vie que j'ai eue, j'ai eu le besoin de créer comme une sorte de carapace imperméable aux émotions. Donc, je donne parfois l'impression d’être inapprochable et surtout quelqu'un de solitaire. Et n'essaie même pas de me la faire à l'envers, je suis quelqu'un de très intelligent, analysant tout ce qui se passe autour de moi. Tu as encore envie d’être mon ami . Malgré tout ce que tu viens d'apprendre. Je vais te dire un secret alors, si tu arrives à creuser ma carapace, tu y trouveras une autre personne. Une personne blessée par des années de règles et d'ordre pour que je sois la personne que mon père voulait. Une personne qui se cache pour pleurer, ne voulant pas montrer ses faiblesses aux autres. Une personne qui peut très bien rougir si une situation l'embarrasse. Une personne de tout à fait normale. Je suis une personne normale, j'ai eu appris à ne pas faire confiance aux autres et surtout à rester impassible face au monde dans lequel nous vivons actuellement. J'ai des sentiments, je ne les montre justes pas, enfin j'essaie en tout cas de ne pas les faire paraître. Et malgré cet air froid que j'ai sur le visage, il m'arrive de sourire.

Née en Russie, je suis l'héritier de l'Empire familial que mon père a construit. Ma naissance n'était que possible que pour ce but, lui succéder. Le mariage de mes parents n'était qu'une façade, ma mère venant d'une riche famille russe, et surtout elle était très jolie. C'est d'elle que j'ai hérité mes yeux bleus et la chevelure dorée. Je n'ai malheureusement pas beaucoup de souvenirs d'elle, elle est morte quand j'avais cinq ans, mais ceux qui sont dans ma mémoire me permettent de tenir parfois le coup dans des moments difficiles. D'après mon père, une maladie l'aurait emporté avec elle, je me souviens juste qu'elle avait toujours l'air triste, malgré le sourire qu'elle gardait sur le visage. La tristesse l'a sûrement rendue faible et elle est partie. Me laissant seul avec le tyran qu'était mon père. Je ne pouvais pas trop me plaindre, il était toujours absent, plus occupé à diriger son empire que de vouloir passer du temps avec son fils. Ce n'est pas pour autant qu'il ne dirigeait pas ma vie. Je n'avais le droit à ne rien faire, en tout cas pas ce qu'il n'était pas sur la liste qu'il donnait aux gouvernantes. Il voulait me faire à son image, digne de ce qu'il attendait de moi. Il voulait juste un digne successeur pour son entreprise. J'étais alors petit, donc je n'avais pas trop les moyens de me battre contre lui. Je devais avoir douze ans, la première fois que j'avais osé lui dire non. Les années avaient passé et avec elles, les dernières traces de mon enfance. Mon caractère avait changé, je n'étais plus le gamin qui disait oui ou amen à tout. J'étais un jeune adolescent qui n'avait pas trop envie de l'avenir qu'on lui avait dessiné. Il avait beau m'envoyer dès les internats les plus stricts, cela ne marchait pas sur moi. S'était lui qui avait fait de moi ce que je suis à présent, lui qui m'avait donné envie de me couper de tous sentiments pour ne pas ressentir la douleur. Comme le disait si bien le dicton ; on ne récolte ce que l'on sème. Et j'avais bien l'envie de lui faire vivre un enfer. J'avais juste envie de vivre ma propre vie, et j'étais prêt à me battre pour.


Londres, je venais tout juste d'avoir quinze ans quand j'y avais mis les pieds pour la première fois. Mon père voulant ajouter une nouvelle activité sous son empire: le dressage et la vente d’hybrides. Je ne savais pas trop quoi penser de cela, ayant eu l'habitude d'en avoir presque tout le temps dans la maison que j'avais en Russie. Ils ne me dérangeaient pas, au contraire, leur compagnie pouvait être agréable. Mais de là à se faire de l'argent sur leur dos, j'avais un peu de mal. Pourquoi j'étais là ? Par obligation, n'était pas encore majeur, je n'avais pas le choix de survivre celui que je devais appeler papa. Cela me permettait de découvrir un autre monde, une autre ville. Il m'arrivait souvent d'aller au parc et de passer des heures à dessiner ce qui se passer autour de moi. Le dessin était devenu une sorte de passe-temps, et surtout d'échappatoire à la vie que j'avais. Me permettant d'oublier tout.Il m'arrivait parfois, de voir un hybride se faire maltraiter par son maître en pleine journée. Bien que je trouvais la scène un peu dérangeante, je n'osais pas intervenir. C'était le quotidien à vrai dire, la façon dont les gens avaient eu l’habitude d'avoir depuis des années à présent. À vrai dire, je ne savais pas trop quoi penser de cela, je n'avais pas vraiment d'avis précis sur la question. Quand la rébellion à frapper Londres, j'étais chez moi assis sur mon canapé. En train de me disputer avec mon père. Quand soudain, l'un de ses hybrides lâcha un cri en regardant la télévision. Sur le coup, je n'avais pas trop compris ce qui se passait, mais je sus, rien qu'au visage de mon homme, que s'était grave. Enfin pour lui, pour moi cela ne changeait pas grand-chose à ma vie. Certains hybrides ne supportaient plus comment les humains les traitaient. Je pouvais les comprendre, mais je m'en foutais un peu. Certains étaient libres et pouvaient vivre la vie qu'ils avaient toujours voulu avoir. J'étais un peu jaloux de cela. Ma vie n'allait pas changer à cause de cela, je savais que partout dans le monde c'était un peu comme un choc, mais j'allais continuer à faire comme je faisais avant.

Aujourd'hui, je venais tout juste de fêter mes dix-huit années sur cette terre. Dix-huit ans où je n'avais pas été l'ombre de mon père. Bien que j'aie essayé de me rebeller un peu, il avait toujours eu le dernier mot. J'avais tout essayé, il gagnait à chaque fois. Avec le temps, je m'étais un peu refermé sur mon même, faisant voir aux autres une personne froide et sans cœur. Ce que je n'étais pas réellement. J'essayais juste se survivre dans ce monde qu'était le mien. Aujourd'hui, il venait de m'annoncer que j'allais avoir droit à un hybride, le premier de toute ma vie. Une sorte de cadeau d'anniversaire de sa part. J'étais un peu anxieux, ne sachant pas comment réagir face à cette nouvelle. J'avais eu l'habitude de les voir non loin de moi, mais là, j'allais en avoir un pour moi. J'étais perdu...