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| Diana A. CliveHumain Mauvais Messages : 378
Date d'inscription : 22/03/2015
| Jeu 13 Juil - 20:45 Diana A. Clive Violette - Reine des Fleurs Diana A. Clive Nom ☀ Clive Cependant dans le milieu professionnel, Diana utilise le nom de Rain, préférant taire son lien avec sa famille. Prénom ☀ Diana Avalon Âge ☀ 26 ans Nationalité ☀ Anglaise Sexe ☀ Si la vie ne lui a pas menti, elle est une femme. Sexualité ☀ Bisexuelle. Diana a une préférence pour le genre masculin. Groupe ☀ Humain Mauvais Métier ☀ Styliste. Pour le moment elle est surtout l'assistante de Neville River et travaille en lien avec le magazine The Most. Statut social ☀ Aisée. La famille est utile quand elle le veut. Particularité ☀ Elle chante très bien. Diana ne le fait que lorsqu'elle pense être seule.
HISTOIRE I Le premier jour de mars Diana naquit dans la famille Clive. Karl et Quinn Clive agrandirent ainsi la famille, ayant déjà un fils de sept ans, Summer. Voilà une vie qui semblait plutôt bien partie pour Diana, avec cette famille, comment pourrait-elle manquer de quelque chose ? On pouvait dire que la petite était née avec une culière en argent dans la bouche. Une naissance banale dans une famille aisée, pas bien difficile de deviner son avenir et pourtant... Quinn avait un secret bien gardé, une infidélité d'un soir avec l'hybride d'une proche connaissance. Une nuit qui aurait pu tomber aux oubliettes, dont on entendrait jamais parler, c'est du moins ce que la femme pensait jusqu'à la naissance de sa fille. Les dates concordaient avec la période où Quinn n'avait pas eu de relation avec son mari, et heureusement pour elle ce dernier ne semblait pas s'en rendre compte. Mais Quinn le savait bien, Diana n'était pas la fille de Karl et cela ne devait jamais se savoir. Cette naissance était une erreur. Quinn avait peur d'agir différemment avec Diana qu'avec Summer, alors elle se forçait à aimer sa fille, à la gâter comme elle aurait fait avec sa fille légitime. Une comédie sur-jouée, d'autres verraient là une mère trop aimante et protectrice mais la vérité était que tout cela n'était qu'un jeu de la part de Quinn, une manière de ne pas montrer qu'elle avait simplement envie de repousser sa fille. Le prix à payer pour garder son secret en paix. On ne lui pardonnerait pas d'avoir été infidèle avec un hybride, elle serait rejetée et apporterait une honte sur la famille Clive et son mari Karl, même s'il ne divorçait pas, ne la considérerait plus. Tout ce que Quinn avait, elle pouvait le perdre, et la simple présence de Diana était un danger. Heureusement qu'il n'y avait pas de raison de croire à une liaison avec un hybride. Derrière cette mascarade Diana grandie donc avec ses parents, un père trop sévère, trop strict et étouffant et une mère surprotectrice à surveiller ses moindres faits et gestes. Le frère de Diana, Summer était le seul à avoir un comportement des plus normal envers sa petite sœur, il s'occupait d'elle, lui faisant parfois la lecture, en jouant avec elle sinon. La petite fille aimait passer du temps avec son grand frère, très jeune Diana s'attacha à Summer, s'émerveillant de leurs ressemblances, de leurs cheveux foncés et cette peau claire. Pour la fillette, cela montrait encore plus qu'ils étaient liés, qu'ils seraient ensemble pour longtemps, les frères et sœurs ne se quittent pas. Diana n'alla pas à l'école, sa mère avait tenue à ce que son éducation se fasse à la maison, la fillette ne voyait pas les autres enfants, son monde était fermé, ses sorties ne se faisaient qu'en compagnie de sa mère et cette dernière l'empêchait d'aller vers les autres de son âge. Diana aimait sa mère, elle lui offrait constamment des cadeaux, tout ce qu'elle voulait en réalité, elle était tellement gâtée. Un soir, quand Diana avait sept ans, elle se souvient d'une colère de son père contre son frère. L'homme disputait son fils qui n'avait pas d'assez bons résultats scolaires, il ne voulait pas que son fils soit juste bon, il voulait qu'il devienne le meilleur pour ensuite prendre la tête de l'entreprise. Karl avait toujours était jaloux de son frère Kain, s'il avait eu Summer avec sa femme c'était pour avoir un héritier et faire main basse sur l'entreprise de la famille. Le père de Diana n'écoutait pas les désirs de son fils ni même ne semblait remarquer que cela ne rendait pas heureux Summer, peu lui importait, en réalité il était beaucoup plus focalisé sur son objectif. Summer devait devenir meilleur que son cousin Reim. Un cousin que Diana ne voyait que lors des grosses réunions de famille ou parfois lors de certains dîners, mais on lui disait de garder ses distances, alors la fillette ne le connaissait pas vraiment. Après le soir de la colère de son père, Diana se souvint que Summer avait été sévèrement puni et privé de tout ce qui pouvait le déconcentrer de ses études. Trop jeune pour saisir tout l'impacte que ce savon avait eu, l'enfant s'était surtout sentie mal pour son frère qui avait l'air très touché par ce qui venait de se passer. Mais ça ne serait pas la dernière fois qu'elle verrait cette scène se produire. En grandissant Diana prenait les idées que ses parents véhiculaient, elle se fiait à leurs avis et sans s'en rendre compte elle était entrée dans le moule. Ce moule n'était pas le bon, Karl était un homme à l'esprit fermé, il n'acceptait les hybrides que pour servir les humains, il tolérait que très peu les différences et attendait de sa femme et de ses enfants que leur comportement soit parfait et exemplaire. L'année de ses neuf ans, Karl et sa famille furent invités chez Kain pour un dîner, une invitation qui ne pouvait être refusée. Ce soir-là, Diana se retrouva à table avec le reste de sa famille et pour la première fois, il n'y avait personne pour l'empêchait d'adresser la parole à ses cousins, même si elle préférait surtout ne parler qu'à Summer par timidité. Tout aurait bien pu se passer malgré les quelques tensions, il suffisait que chacun prenne sur soi et la soirée se serait déroulée à merveille. « Je ne l'accepterais pas dans l'entreprise ! Tu m'entends ? Il ne fait pas partie de notre famille, il n'est pas un Clive peu importe ce que tu diras ! C'est juste un bâtard qui ne mérite pas le nom qu'il porte ! Regarde-moi ces tatouages ! »La voix provenait du père de Diana et autour de la table à ce moment le silence ce fit et les regards se tournèrent vers Karl et Kain. Pas seulement eux, Diana avait suivi du regard le doigt accusateur de son père pour poser les yeux sur son second cousin, celui qui l'intimidait trop pour qu'elle puisse l'approcher. Son père ne l'aimait pas, ce n'était pas la première fois que Diana entendait des critiques à l'encontre de Lysander et il devait sûrement y avoir une raison pour. Dans sa tête, Diana se disait que tout était justifié, son père avait bien ses raisons ! Même si elle ne comprenait pas tout le sens des paroles prononcées. D'ailleurs la cible de ces paroles finie par se lever et quitter la table sans un mot suscitant de nouvelles remarques sur ce comportement jugé impoli. La suite de la conversation, Diana ne l'entendit pas, Reim les invita son frère et elle à sortir de table pour une balade dans les jardins le temps que leurs parents ne règlent ce différend. Ce dîner ne fut pas pour autant oublier, au contraire, ce fut là même un déclic pour Karl qui mit encore plus de pression à son fils pour atteindre l'objectif visé. Plus le temps passait, plus Diana voyait son frère sourire de moins en moins, comme si petit à petit le feu en lui se mourrait. Diana se sentait inutile et faible, elle aurait aimé aider son frère mais elle ne savait pas comment faire, quoi lui dire pour l'encourager, quoiqu'elle fasse rien ne fonctionnait. Il arrivait que certaines nuits Summer rejoigne Diana dans sa chambre pour simplement parler, discuter avec elle d'idées nouvelles, de point de vue auquel elle n'aurait pas pensé. Elle avait quatorze ans lorsque Diana se rendit compte que son frère était loin d'avoir les mêmes idées que leurs parents et entendre Summer parler cassait la bulle dans laquelle Diana se trouvait depuis la naissance. « Tu es trop enfermée, tu ne comprends pas le monde extérieur. Tu dois ouvrir tes yeux et voir par toi-même. Les hybrides sont vraiment inférieurs ? Tu penses que nos valeurs sont les bonnes ? Que tu as grandi avec les bonnes idées ? Fais-toi ton propre avis sur le monde, ne crois pas simplement tout ce qu'on te dit. »Quoi ? Quel était son avis à elle ? En avait-elle vraiment un ou bien avait-elle juste peur d'aller à l'encontre des opinions de ses parents ? À force d'y réfléchir Diana se rendait compte qu'elle ne savait rien et que son monde était étroit depuis le début. Elle avait besoin de voir plus, de s'échapper de la surveillance étouffante de sa mère et d'aller faire ses expériences. Diana était en plein doute, elle remettait en question tout ce qu'elle pensait, son avis sur les hybrides, sur sa famille, tout. Elle s'était un peu emmurée dans un silence alors que son frère avait fini par en sortir lui, renvoyant sur les roses leur père quand il saturait trop. Les disputes entre Karl et Summer devenaient fréquentes, les limites du dernier avaient été atteintes, il n'en pouvait plus de cette pression, de vivre pour quelque chose dont il se fichait éperdument. Jamais Summer n'avait voulu entrer dans l'entreprise et encore moins en prendre la tête, tout ça, il le laissait volontiers à Reim. Bien entendu, le père n'était pas du tout de cet avis et l'ambiance à la maison le faisait bien savoir. Seize ans, cette année-là Diana se sentie seule. Cette année-là il y eut un départ, un vide qui changea la fille, lui fit prendre un tournant dans sa vie. Un jour comme un autre, Summer disparut. Il prit quelques affaires et quitta son logement sans donner plus de nouvelle qu'une simple lettre envoyée au domicile parental. Suite à cela Diana se sentie abandonnée, déjà qu'elle n'avait pas bien vécut le déménagement de son frère voilà qu'il coupait maintenant les ponts avec sa famille ! Au fond d'elle, Diana espérait retrouver son frère, que Summer finisse par revenir. Au lieu de cela, deux semaines plus tard, elle reçut un e-mail d'un destinataire qui lui était inconnu. « Hey. Lis-moi jusqu'au bout, ça vaut le coup je t'assure.
Je suis navré de te laisser, mais il le fallait car cette vie me bouffait. Je n'en pouvais plus chaque jour de ses attentes, de me demander de faire plus alors que je ne voulais rien de tout ça. Je me suis posé pas mal de fois cette question : argent ou bonheur ? Le fait est que je préfère vivre dans la merde avec un portefeuille vide plutôt que l'inverse. Je suis lasse de faire semblant d'aimer ma place, de sourire inutilement et je n'en peux plus de voir les masques des autres, à croire qu'il n'y a rien de vrai autour de nous. Je suis parti quelque part loin de tout ça, je te dirais bien de faire la même chose mais à ton âge ça risque d'être un peu compliqué. Nos parents auront bien du mal à me retrouver, mais ça peut être marrant de les voir faire. D'ailleurs, il doit être bien furieux, nan ? J'aimerais bien savoir comment il compte expliquer mon absence pour conserver l'image qu'il aime tant entretenir... Notre père est un poison, tu n'en tireras rien de bon pour toi, nos parents te mouleront dans un cocon plutôt que de te laisser prendre ton envol. Méfie-toi. Lève la voix. Affirme ce que tu as envie de faire, tes choix, ne fait pas comme moi, tu le regretteras. Je te recontacterais plus tard, ne me réponds pas.
☼ »Même si son frère n'était plus avec elle, il ne l'oubliait pas et rien que de savoir cela suffisait à Diana. Elle se rendait compte que sa prison dorée était gardée par un serpent, il lui faudrait fuir avant de ne se faire mordre mortellement. II La même année où Diana perdit son frère, elle fit une nouvelle rencontre qui marqua sa vie l'espace de quelques années. Un pur hasard, ils auraient pu ne jamais se croiser, mais leusr routes se rencontrèrent. À seize ans, Diana continuait sa scolarité chez elle, elle était toujours coupée du monde à cause de sa mère, malgré les quelques pauvres protestations de l'adolescente pour être inscrite dans une école privée. Malgré la pression de ses parents sur ses résultats, Diana en avait de moyen, elle n'arrivait pas dans les matières scientifiques, il faut dire que la jeune fille avait une préférence pour la littérature et rêvait depuis quelques années d'un avenir dans la mode et non dans un bureau ou dans la gestion. Un avenir dont elle ne pouvait pas encore parler à ses parents, ils ne voudraient pas, Diana le sentait alors pour le moment elle se taisait. Pour éviter une réprimande, Diana avait pris l'initiative et son courage à deux mains de demander à Reim de l'aider sur un point qu'elle ne comprenait pas et ce dernier avait accepté de lui expliquer. Voilà pourquoi ce jour-là, Diana se trouvait chez son cousin à attendre, la femme de ménage l'avait fait entrer, il ne manquait plus que Reim et peut-être qu'elle comprendrait enfin comment utiliser la factorisation. Seulement, Diana reçut un appel du concerné s'excusant d'un imprévu mais de ne pas s'inquiéter car il avait trouvé un remplaçant pour l'aider. Qui ? Diana appréhendait un peu, elle ne se sentait pas tellement à l'aise avec les personnes qu'elle ne connaissait pas et elle avait peur qu'au final cette séance ne servent à rien à part gâcher du temps. Au même moment, une voix inconnue se fit entendre mais de là où elle était Diana ne pouvait pas voir à qui elle appartenait. « C'est vraiment super grand chez ton frère ! Comment il fait, il doit se sentir seul, non ? Oh allez, arrête de soupirer, c'est juste le temps d'une heure ou deux et après on pourra partir . Franchement il y a pire alors arrête un peu de tirer une tête pareille... »Diana aurait bien aimé prendre la fuite, elle avait juste à rassembler ses affaires et partir, mais avant de n'avoir pu faire le moindre mouvement, deux hommes entrèrent dans le salon. Elle en était sûre et avait redouté le choix du remplaçant, son second cousin. Diana ne savait pas vraiment comment se comporter avec lui, elle l'éviter le plus possible à vrai dire, il l'intimidait et actuellement son cerveau réfléchissait à des milliers d'excuses pour fuir. Un peu désespérée, la fille avait glissé son regard sur le second homme, un blond très souriant. Lui au moins ne semblait pas donner l'impression d'avoir été traîné là avec un couteau sous la gorge, il avait même l'air gentil, ce qui la détendait un peu. Se présentant rapidement, le blond, Alistair, s'installa avant de prendre un des cahiers et commencer son explication....assez bancale. Diana n'était pas sûre de suivre le raisonnement du blond et elle comprenait encore moins. Était-ce vraiment une bonne idée de demander de l'aide au final ? « Donc, si tu prends le 3, tu le donnes à cette parenthèse... Puis ici aussi et là aussi je crois....non ? Oui, mon instinct me dit que oui. En maths il faut avoir de l'instinct, c'est important. Il faut que tu suives ton instinct pour réussir dans tes équations aussi. »Suivre son instinct... ? Diana ne comprenait pas vraiment si Alistair était sérieux mais face à son air affirmé et le « non » de tête que lui faisait son cousin derrière le dos du blond, elle comprit qu'il était surtout aussi mauvais qu'elle pour factoriser. « Je ne suis pas sûre d'avoir compris.... -Normal, il est bête comme ses pieds par moment. Donne-moi ça, je vais lui expliquer sinon demain on y est encore. -C'est vraiment gonflé de dire ça alors que depuis le début tu ne fais que de pianoter sur ton portable en mangeant des chips ! »Un regard dédaigneux en guise de réponse et le concerné se concentra sur ses explications. Oui, maintenant Diana comprenait mieux, elle en oubliait même que Lysander lui faisait un peu peur, peut-être qu'elle gardait trop en tête tout ce que son père lui avait dit à son sujet. Il ne lui paraissait pas si méchant que ça, il prenait même le temps de lui répéter les points qu'elle n'avait pas bien saisit et au final le temps passa sans qu'il n'y ait de problème ou de malaise gênant. Suite à cela, Diana décida de tenter de se rendre plus souvent aux événements familiaux, elle s'était rendu compte qu'il pouvait être plaisant de parler avec ses cousins, surtout Reim. Elle se sentait moins seule ainsi, car l'absence de Summer continuait de lui peser mine de rien. Certes son frère lui envoyait parfois un e-mail pour lui donner des nouvelles, mais de son côté Diana ne pouvait pas lui répondre, c'était une correspondance à sens unique. Quand elle eut dix-huit ans, Diana réfléchit plus sérieusement à son avenir, à ses choix à elle et non ceux que ses parents lui mettaient en tête. Elle aurait vraiment aimé travaillait dans le monde de la mode en tant que styliste. Par curiosité elle avait déjà fait des recherches sur des écoles et des formations et repéré certaines qui l'intéressaient, mais Diana savait bien que jamais ses parents n'accepteraient. Elle avait fait de petites victoires pourtant, maintenant elle était autorisée à sortir sans avoir de surveillance, se balader seule en ville lui faisait du bien, même si elle avait tout de même un couvre-feu. Ce fut d'ailleurs pendant une simple balade dans le centre-ville que Diana rencontra une nouvelle fois Alistair, il l'avait hélée alors qu'il se trouvait à la terrasse d'un café. « Oh, Diana ! Ça fait longtemps, qu'est-ce que tu deviens ? Ça te dit de t’asseoir un peu et discuter ? -Oh euh...Hm... Je ne sais pas trop... -Pas longtemps, juste le temps d'un café. On m'a décommandé à la dernière minute, je me sens un peu seul du coup haha. »Diana hésita un peu avant d'accepter l'invitation et s'asseoir face à Alistair le temps de prendre juste un thé. Un peu de compagnie ne lui ferait pas de mal et puis, elle l'avait bien apprécié la fois où il avait tenté de l'aider pour son cours de maths. Les deux discutèrent donc de divers sujets, des dernières lectures qu'ils avaient eu et de fil en aiguille finirent par aborder le sujet de l'avenir. Diana se confia un peu sur ses envies futures et la crainte de ne pas avoir l'aval de ses parents. « Si tu le veux vraiment, il faut que tu leur en parles. Si tu travailles ton argumentation, que tu leur montres que tu tiens vraiment à y aller et si en plus tu as fait des recherches, ça pourrait jouer. Mais ne baisse pas les bras avant d'avoir tenté, si tu n'oses pas tu n'obtiendras jamais rien. -Oui mais... Ils peuvent tout de même refuser. -C'est une possibilité, mais ils peuvent aussi accepter, non ? Est-ce que tu as étudié toutes les options qui s'offrent à toi ? Si tes parents refusent, tu vas simplement laisser tomber ? Il doit y avoir un moyen de faire les études que tu souhaites, mais encore faut-il que tu le veuilles vraiment. J'ai de la chance de travailler dans un secteur qui me plaît, même s'il n'était pas mon premier choix, mais je n'aurais pas laissé mes parents interdirent à ma sœur de jouer du piano par exemple. Enfin, ce que je veux dire, c'est que tu dois tenter et te battre pour tes choix et non pas laisser tomber d'avance. »Diana ne répondit rien, elle réfléchissait aux paroles d'Alistair. C'est vrai qu'elle partait avec l'idée que ses parents refuseraient et que de ce fait elle n'était pas motivée à défendre sa cause. Qu'avait-elle à perdre? À part du temps. Après tout elle avait déjà fait les recherches, trouver des arguments pour son choix d'orientation ne serait pas compliqué, elle pouvait y arriver. « Je le ferais. Je plaiderais ma cause. -Génial. Tu vas y arriver tu verras ! »Une phrase dite avec un grand sourire qui rassura Diana. Finalement il arriva le moment de se séparer, Diana devait rentrer chez elle, mais elle avait passé un bon moment, c'était plaisant de parler à Alistair. En rentrant Diana se sentie plus confiante et travailla sur le fait de parler à ses parents de son avenir. Quelques jours plus tard, au cours d'un repas silencieux, Diana fit part de son choix de carrière professionnel, et comme elle l'avait deviné cela se finit en dispute. Après plusieurs minutes à lever la voix et à tenter d'exprimer ses arguments, Diana fini par se lever pour quitter la table. « Vous ne comprenez rien ! C'est exactement pour ça que Summer est parti ! »Après cela, Diana se contenta de s'enfermer dans sa chambre pour faire savoir son mécontentement. Elle avait l'impression d'avoir échoué, de voir son rêve s'éloigner d'elle, elle était nulle de ne pas être arrivée à convaincre ses parents. Pourtant, à sa grande surprise quelques jours plus tard sa mère lui annonça qu'ils acceptaient son choix, à condition de choisir une très bonne école et que si elle échouait ne serait-ce qu'à une seule année, Diana devra suivre le choix d'étude que ses parents avaient décidé pour elle. Le marché était le marché, et Diana n'hésita pas à l'accepter, il lui faudrait simplement travailler dur pour y arriver. Avoir fait face à ses parents avait effrayé Diana, mais elle y était arrivé et cette victoire lui donnait confiance en elle. Après cela, la jeune femme continua sur sa lancée, elle alla dans l'école de mode qu'elle avait choisi et Diana en fut vraiment heureuse. Pour la première fois elle allait pouvoir vraiment se fondre dans la société, se lier à d'autres personnes que de simples membres de sa famille, mais avec toutes ses années de solitudes, Diana avait dû mal à vraiment se lier à d'autres. Elle respirait ce goût de liberté, elle échappait totalement à l'emprise de sa mère dans ces moments-là et elle en profitait vraiment. Plus le temps passait plus Diana trouvait que quelque chose sonnait faux dans l'affection que sa mère lui portait, mais encore, peut-être que cela ne venait que d'elle... En parallèle, Diana n'avait plus de problèmes à aller vers sa famille, elle restait en froid avec son père à qui elle ne pardonnait pas le départ de Summer, mais sinon, elle était plus que ravie de se rendre aux réunions ou aux dîners de famille. En réalité, elle espérait y croiser une certaine personne, lorsque c’était le cas, Diana était heureuse de pouvoir parler à nouveau avec Alistair, sinon elle ressentait juste une certaine déception à ne pas avoir croisé le blond au final. Est-ce qu'elle ressentait de l'amour pour lui ? Pas vraiment, plus un béguin qui resterait à sens unique, elle était trop jeune pour lui et Diana était surtout attirée par l'image qu'il dégageait, au fond elle ne le connaissait pas vraiment. À vingt ans, Diana valida ses deux premières années, ce qui lui valu un diplôme mais elle décida de continuer et de s'engager dans trois années supplémentaires. Elle voulait arriver haut, les études dans la mode lui plaisait énormément et Diana visualisait bien son avenir dedans, alors elle voulait pousser sa formation le plus loin possible afin d'obtenir le plus de compétences qu'elle le pouvait. Pour le moment Diana n'avait pas échoué, elle savait que ses parents n'attendaient qu'un faux pas de sa part alors elle faisait bien attention à ce que ça n'arrive pas et elle était déterminée. C'est cette même année que Diana parla pour la dernière fois à Alistair. La nouvelle de la faillite de sa famille lui était parvenue, il lui semblait qu'un décès avait aussi eu lieu dans la famille Strauss mais Diana n'était pas vraiment au courant des dernières nouvelles. Elle se concentrait tellement dans ses études qu'elle ne prêtait pas vraiment attention à ce qui pouvait se passer autour d'elle, et comme elle n'avait pas particulièrement d'amis, Diana était toujours en retard dans les dernières nouvelles. Ce jour-là, ils se croisèrent par hasard et contente de cette chance, Diana avait invité le blond dans un café et ce dernier avait accepté se disant que ça pouvait lui changer les idées l'espace de quelques instants. La femme avait bien remarqué que quelque chose sonnait faux chez Alistair, ses sourires n'étaient pas ceux d'avant et il lui paraissait las. D'un côté, avec ce qui lui arrivait cela devait être normal, est-ce qu'elle avait le droit de lui en parler ? Ils n'étaient pas si proches que cela, ils s'appréciaient surtout mais de là à parler de leurs problèmes aussi sérieux... Diana hésita, peut-être qu'il se sentirait mieux s'il se confiait à quelqu'un. Peut-être que ça lui ferait du bien. Mais il y avait la possibilité qu'Alistair la revoie sur les roses. Elle ne savait pas quoi faire, oser ou non ? Finalement Diana ne rassembla pas son courage et se contenta de fermer les yeux sur le mal-être d' Alistair. Environs une semaine plus tard, Diana appri le suicide d'Alistair. Elle n'avait pas voulu y croire mais Reim lui avait confirmé que si, c'était bien arrivé. Le sentiment de culpabilité la prit, elle aurait dû lui parler ce jour-là. Si elle avait osé peut-être... Peut-être que ça ne serait pas arrivé, ou pas maintenant. Diana avait bien conscience qu'elle était un petit point dans tout l'univers d'Alistair, mais pourtant, elle aurait pu impacter ne serait-ce qu'un peu. Même si elle n'était pas si proche du blond que ça, Diana se morfondit pendant un moment, c'était son premier contact avec la mort. L'absence elle connaissait, Summer était parti, mais la mort c'était bien la première fois qu'elle y était confrontée. Voilà un sentiment bien désagréable. Le temps continua de passer un peu, Diana avait perdu un peu de sa bonne humeur et devenait sensible et de ce fait, sa patience était mise à rude épreuve. C'est ce qui arriva avec sa mère, un jour alors qu'elles étaient seules autour de la table à prendre un thé. Quinn disait à sa fille qu'un jour elle devrait se marier, de bien choisir l'homme qui serait son mari, qu'elle n'aurait qu'un choix. Sa mère prévoyait son avenir, elle était à la limite de commencer à planifier le mariage de A a Z et Diana n'en pouvait plus. « Mère... Depuis quand tout cela sonne une vulgaire comédie ? »Oui, Diana ne comprenait plus sa mère, est-ce qu'elle l'aimait réellement ? Elle avait juste l'impression qu'elle faisait de son mieux pour cacher quelque chose de plus profond et que la sincérité dans les gestes et les paroles que sa mère manquait. On aurait dit des répliques creuses pour donner bonne figure. Ce doute Diana le portait depuis un moment déjà et il était temps pour elle d'en avoir le cœur net. « De toute ma vie je n'ai commis qu'une seule erreur. Tu es mon erreur. »Une réponse aussi simple que cela. Tout était dit. Diana comprenait que cette déclaration sonnait aussi la fin de la comédie, que sa mère ne l'avait au final jamais vraiment aimée. Elle se sentait bien seule maintenant. Il y avait quelqu'un autour d'elle qui l'aimait vraiment ? Autre que pour l'image qu'elle pouvait donner ? Quelqu'un qui accepterait qui elle était vraiment ? Diana était fatiguée. Pour autant elle n'avait pas envie de fermer les yeux et se laisser aller. Ses rêves étaient bien plus beaux que ce qu'elle vivait réellement, mais elle pouvait encore faire de ses rêves une réalité. Alors, Diana se reprit, plusieurs personnes lui avaient conseillé de s'affirmer et de se battre pour ce qu'elle voulait, elle le ferait. Cette reprise en main, Diana le fit en annonçant qu'elle déménageait et par la même occasion, la femme abandonna sa chevelure brune pour une couleur qui lui plaisait. Elle s'était retenu de se colorer les cheveux dans cette couleur parme par peur de la réaction de ses parents, mais maintenant, seul son avis devait compter. Du moins, elle s'efforcerait de faire ses propres choix. III Un an après avoir pris son indépendance, enfin en parti car si Diana pouvait payer son loyer c'était bien par ce que son compte en banque avait été approvisionné par ses parents, Diana adopta un hybride : Jaden. Elle était tombée un beau jour sur l'hybride grenouille verte alors que ce dernier se faisait sévèrement sermonner par la vendeuse du magasin et en passant Diana avait tout entendu. Le comportement de la vendeuse n'avait pas plu à Diana, cela faisait maintenant quelques années que sa vision des hybrides était devenue plus ouverte, elle se disait qu'il fallait donner aux hybrides une place dans la société, qu'humain et hybride pouvaient cohabiter ensemble. Ce fut la raison pour laquelle Diana adopta Jaden, parce qu'elle voulait lui donner une chance de vivre dans cette société qui était aussi la sienne après tout. Au début tout allait bien entre Diana et Jaden, l'hybride était calme, patient et doux. Il élevait peu la voix et semblait ne pas être du tout nuisible aux yeux de Diana, elle était bien rassurée de voir un tel comportement chez l'hybride. Son achat avait été sur un coup de tête et elle aurait eu l'air fine si Jaden était insupportable à vivre. Jaden appréciait parler de littérature, de divers sujet, il était ouvert aux conversations et le voir quand elle rentrait de ses cours faisait du bien à Diana qui pouvait combler une partie de sa solitude ainsi. L'hybride ne demandait pas trop à Diana, il ne faisait pas de caprice, l'humaine lui avait donné le droit d'aller et venir ou même prendre la fuite s'il le souhaitait. Non, Diana ne retiendrait pas Jaden s'il voulait partir. Un an plus tard, cependant, le lien entre Diana et Jaden dégénéra. L'hybride était apprécié, du moins par le peu de personne à qui Diana l'avait présenté. Personne ne se serait douté que derrière l'image calme et paisible de l'hybride se cachait une colère et une rancœur très lourde envers les humains. Diana le découvrit un soir, elle n'avait rien dit de particulier mais Jaden était de mauvaise humeur et sans le voir venir, l'hybride avait levé la main pour gifler sa maîtresse. Un coup que Diana n'aurait jamais vu venir, et sous le choc elle n'avait rien dit, sa main tenait sa joue brûlante alors qu'elle fixait Jaden sans comprendre. Pourquoi ? Qu'avait-elle fait? Est-ce qu'elle rêvait ? Diana ne savait plus quoi penser sur le coup et Jaden n'avait pas dit un mot, se contentant de tourner les talons pour aller dans sa chambre. Ce ne fut que le lendemain que l'hybride revint vers l'humaine, un parfait masque de culpabilité sur le visage pour lui présenter ses excuses. « Je suis vraiment désolé... Diana, je ne sais pas ce qui m'a prit... Je ne voulais pas. Pardonne-moi, je t'en supplie, pardonne-moi. » Parce qu'encore à cette époque Diana croyait en les autres, elle pensait qu'on pouvait tous faire des erreurs, nul n'était parfait après tout, elle pardonna à Jaden. Il avait été si doux auparavant, elle pouvait lui accorder une erreur de conduite. Mais l'erreur de conduite n'en était pas une. Les colères de Jaden revinrent sans que Diana n'en saisisse la raison. L'hybride lui attrapait le bras avec force jusqu'à en laisser une marque parfois, d'autre fois il allait plus loin. Leur lien s'était dégradé, si avant ils semblaient s'entendre, aujourd'hui Diana subissait surtout le comportement de Jaden. Jamais elle n'aurait imaginé un jour vivre avec une personne qui lui laisserait des bleus sur le corps, qui la traiterait ainsi. Diana avait honte de ce qui arrivait. Elle cachait comme elle le pouvait ce qui se passait et même si elle voulait en parler et appeler à l'aide, les mots se mourraient dans sa gorge sous la peur de ce qui pourrait se passer si jamais elle le faisait. Elle était l'humaine, elle avait toutes les cartes en main pour renverser la situation mais Diana n'y arrivait pas, elle ne le pouvait pas. En faisant ça, Jaden avait cassé quelque chose chez Diana, tout ce que la femme avait travaillé pour sa confiance en elle, Jaden l'écrasait. Dans leur relation, il avait pris le dessus et Diana n'arrivait pas à s'en défaire. « Vous les humains vous êtes tellement arrogants. Vous vous servez de nous comme de simple objets, vous vous fichez pas mal de ce qu'on peut ressentir à vivre ainsi. Dis-moi, qu''est-ce que ça fait de te sentir rabaissée ? Est-ce que tu te sens mal ? Même ainsi tu ne peux pas comprendre ce que ça fait d'être un hybride dans ce monde d'humain. »Jaden avait été trop blessé par les humains auparavant et toute sa haine et rancœur se défoulait sur Diana. Elle le comprenait bien, le souci était leur statut, en soit elle n'était pas fautive... mais elle était humaine. Lui était hybride et il prenait sa revanche. Cela dura deux ans. Deux années où Diana garda le silence, deux années à subir Jaden. Un soir, Jaden alla trop loin. Ce soir restera toujours gravé dans la mémoire de Diana, elle se souviendra à jamais de cette soirée où l'hybride avait poussé les limites trop loin, beaucoup trop loin pour que Diana continue à se taire dans sa peur. Tout était parti d'une crise de colère de l'hybride, la femme se souvient des coups qui lui avait donné ce soir-là, elle se remémore aussi ses paroles blessantes et cruelles. Les mains froides de l'hybride contre sa gorge, Diana ne les oublie pas non plus. Jaden l'avait étranglée, il ne se contrôlait plus et la situation avait dérapé. Peut-être qu'il aurait pu aller jusqu'au bout, peut-être que Jaden se serait rendu compte trop tard de ce qu'il faisait. Peut-être. Mais Diana ne pouvait pas s'en remettre à un peut-être, dans la panique, dans la lutte pour se défaire de l'emprise, elle avait pris le premier objet à sa portée et avait frappé Jaden autant que sa force lui permettait à ce moment-là. Ce qui s'est passé ensuite ? C'est plus flou. Le coup avait suffi pour repousser l'hybride et le sonner mais Diana n'avait pas attendu son réveil, elle avait fui. Aussi vite qu'elle le pouvait elle avait couru en direction du centre-ville faisant fit des regards qu'on lui portait. La femme était entrée dans le premier poste de police qu'elle avait vu et expliqué sa présence. Non, elle ne pouvait plus vivre ainsi, Jaden aurait pu la tuer, elle ne voulait plus le voir. Diana voulait qu'on l'éloigne de lui, qu'on le fasse disparaître loin d'elle, elle voulait être en sécurité. Prouver son agression ne fut pas compliqué, il y avait encore la marque de strangulation autour de son cou mais Diana n'avait pas dit plus, elle n'avait pas parlé de ses autres blessures et de son traitement quotidien. Après avoir expliqué son histoire, elle fut raccompagnée chez elle mais sur place l'hybride avait disparut. Il n'y avait plus de traces de sa présence chez Diana, Jaden avait pris la fuite, sûrement qu'il savait très bien ce qui l'attendait s'il restait là. Mais Diana non plus ne pouvait pas rester là, elle ne voulait pas retourner chez ses parents non plus, leur relation était devenu si froide qu'elle n'avait pas le courage de les affronter. Non, elle se cacha quelques jours chez son cousin où Reim l'accueillit ce laps de temps. Au bout de deux semaines, Diana eut le courage de retourner chez elle, Jaden ne reviendrait plus. Elle était devenue libre. Sa liberté lui avait laissé des séquelles, la femme ne supportait plus la proximité avec un hybride quel qu’il soit. Jaden lui avait bien fait comprendre que le problème venait du statut d'hybride et d'humain et non d'elle en particulier. Comment pouvait-elle encore croire que les hybrides et humaine pouvaient vivre ensemble ? Les hybrides étaient dangereux pour elle, ils portaient des masques et on ne pouvait se fier à eux. Leur comportement était la conséquence de ce que les humains leur avaient fait et tout était trop tard, ce n'était qu'un cercle vicieux. Humains et hybride étaient toxiques l'un pour l'autre. Diana obtint son diplôme cette même année-là, à vingt-quatre ans. Le fait de ne plus avoir à se lever chaque jour pour se rendre en cours, poussa Diana dans une forme de dépression. Elle ne se levait plus vraiment de son lit, ne donnait plus de ses nouvelles et se laisser aller à un silence pesant. Ce fut la visite de la mère de Diana qui la sortit de son silence. Plus parce que le secret commençait à trop lui peser que par méchanceté, Quinn avait besoin de dire la vérité à sa fille et partager ce poids. « Tu as réussi au final. Je ne t'en pensais pas capable. Enfin, je ne te rends pas visite pour cela, tu es arrivée à un âge où tu dois comprendre pourquoi tu es mon erreur. Je ne vais pas te faire un roman, tu auras le droit à la version courte, je n'ai pas plus de temps à perdre que cela. Tu es le fruit de mon infidélité. Le temps d'une nuit j'étais avec un hybride et tu es ce qui en a découlé. J'ai bien compté les jours, les semaines et les mois, tu as été conçue à une période où Karl était peu présent. Je me demande même comment il a pu ne pas se rendre compte, peut-être le fait qu'on ne veuille pas se dire que notre épouse n'a pas été fidèle. Peu importe, toujours est-il que cela m'a arrangé qu'il ne se doute de rien. Bien entendu je compte sur toi pour garder le secret, tu ne voudrais pas savoir tout ce qui pourrait se passer si tu venais à ne pas tenir ta langue. Tu souffrirais bien plus que moi, crois-moi. » La visite avait été rapide, Quinn avait juste tout avoué à sa fille avant de quitter les lieux. Elle n'avait pas spécialement envie de s'éterniser sur cette histoire du passé. Diana n'en revenait pas. Sa mère disait vrai ? Tout ça pouvait expliquer son comportement envers elle. Cette histoire d'erreur l'avait suivi, ne comprenant pas la vision de sa mère, mais maintenant Diana savait. Elle n'était même pas une Clive. Summer n'était que son demi-frère. Pourquoi ça lui arrivait ? Elle était une humaine avec du sang hybride, rien que cette idée lui donnait la nausée. Le pire était que Diana se rendait compte que jusqu'à maintenant elle n'avait pas été si forte qu'elle l'avait voulu, il y avait toujours eu quelque chose pour lui faire barrage. Mais elle était plus que fatiguée de subir, elle était en colère aussi. Ce n'était pas grave, elle était tombée plusieurs fois mais elle allait se relever une nouvelle fois. Cette fois serait la dernière, parce que plus jamais Diana ne laisserait quelqu'un la rabaisser, l'utiliser ou l'humilier. Elle ferait passer sa vie avant celle des autres, elle allait vraiment vivre. Pour commencer, Diana chercha un travail, ce fut un styliste nommé Neville River qui lui répondit. Il avait un travail d'assistante à lui proposer et Diana l'accepta aussitôt. Elle allait travailler en lien avec le magazine The Most ! Neville River dirigeait une boite de haute couture pour sa ligne de vêtement et en parallèle la boite était en partenariat pour quelques occasions avec le magazine de mode pour fournir des tenues aux mannequins pour les séances photos. De ce fait Diana se rendait au magazine quand il était nécessaire de parler du prochain thème abordé pour leurs collaborations ou bien pour assister à certaines séances photos et ajuster les tenues sur les mannequins. Au cours des deux années qui suivirent, Diana prit de la distance avec sa famille finalement, elle ne se montrait plus vraiment aux dîners et se faisait grande absente des galas où on lui demandait de se rendre. Si Diana avait gardé contact avec Reim, ce n'était pas forcément le cas des autres, elle tenait à garder ses distances maintenant. Elle avait même demandé à Neville de lui changer son nom de famille au niveau professionnel. Diana avait choisi le nom de Rain, comme la pluie qui était l'opposition du soleil auquel son frère Summer lui faisait penser. D'ailleurs, Diana s'est mise en tête de retrouver son frère, de simples nouvelles de lui ne lui suffisent plus, elle le veut prêt d'elle. C'est là que s'arrête l'histoire de Diana. Il lui faut maintenant écrire la suite. |
| | Diana A. CliveHumain Mauvais Messages : 378
Date d'inscription : 22/03/2015
| Mer 26 Juil - 0:39 Diana A. Clive PHYSIQUE Un son strident. La douce mélodie d'un réveil tentant d'arracher sa propriétaire à son paisible sommeil.
Dans les draps, Diana s'agite lentement ouvrant peu à peu les yeux sur la réalité, les refermant une dernière fois, ultime tentative pour rejoindre le monde des rêves. Un monde bien meilleur selon la femme. Mais on ne peut fuir son destin et avec un petit grognement Diana finit par repousser les couvertures et se redresser. Ses longs cheveux parme tombent autour d'elle, sur ses fines épaules, le long de son dos, sur le haut de ses cuisses et finissent par s'éparpiller sur les draps et oreillers. Une petite moue boudeuse se dessine sur le visage pointu de Diana alors qu'elle écarte une longue mèche qui lui barre le visage et la vue. Elle aime ses cheveux, cela se voit puisqu'elle refuse de les couper et qu'ils lui atteignent maintenant presque le genou. Une masse et longueur capillaire qui lui demande beaucoup d’entretien, mais Diana s'en accommode et il lui arrive de s'émerveiller devant les légères courbes de ses cheveux. Doucement, un pied se pose sur le tapis au sol, vite rejoint par son partenaire et voilà que la jeune femme est levée. La blancheur de son pied contraste avec la couleur sombre du tapis, un teint qu'on a déjà comparé à de la porcelaine, une comparaison qui n'enchante pas Diana. Elle aimerait bien prendre un peu plus de couleur, mais cela lui semble impossible et elle refuse de mettre les pieds dans une cabine de bronzage et elle n'envisage même pas d'user d'auto-bronzant. Prendre un peu de couleur, certes, mais elle n’éprouve aucunement l'envie de ressembler à une orange aux origines douteuses.
La jeune femme s'avance vers les rideaux aux fenêtres de sa chambre, sa démarche est silencieuse et si elle ne semble pas glisser gracieusement sur le sol, Diana ne marche pas comme si elle possédait une jambe en bois et un boulet à l'autre cheville. Les démarches gracieuses, la jeune femme les laisse aux autres, à ceux qui veulent ressembler à des cygnes, elle tant qu'elle arrive à mettre un pied devant l'autre sans être ridicule ça lui convient. Et pourtant, Diana a beau penser ainsi, lorsqu'elle lève la main pour entrouvrir les rideaux, son geste est élégant, léger. Qu'elle le veuille ou non, il y a chez elle un côté gracieux dans ses manières, une élégance forgée au fil des années et qui lui restera encore longtemps. À peine le tissu du rideau repoussé, un fin trait de lumière pénètre dans la chambre et Diana plisse les yeux avant de détourner le regard. Les remarques sur la couleur de ses yeux, la jeune femme ne les compte plus. Ils sont là, plantés sur son visage joliment dessinés, deux yeux en amande aux pupilles d'un brun auburn dont les reflets ajoutés au jeu de lumières les font parfois paraître d'une couleur plus rouge voir rosée pour certains. Mais pas de panique, ce n'est là que le résultat de la lumière.
En y pensant, un sourire se dessine sur les lèvres roses de Diana. Un sourire faux, un de ceux que la jeune femme a appris à maîtriser pour ne pas montrer ses faiblesses. De toute manière, c'est ce qu'on lui demande, sourire tout simplement, on ne s'attend pas à ce que sur son visage de poupée on puisse percevoir autre chose. Pourtant, Diana peut bien montrer qu'une personne lui déplaît, ses joues peuvent s'empourprer et sa bouche prononcer des paroles qui n'iraient pas avec son visage, et ne soyez pas étonné de voir ses yeux vous lancer des éclairs. Il y a bien longtemps que la femme a laissé l'avis des autres de côté pour faire ce dont elle a envie, et si cela déplaît, eh bien, quel dommage ! Diana ne veut plus laisser quiconque décider de sa vie, ce qu'elle fait, elle l’entreprend pour elle, se contenter de hocher la tête en s'écrasant ne fait plus partie de son programme de vie. Cette assurance, cette confiance en elle se ressent dans ce que la femme dégage et même si aux premiers abords on la prend pour une poupée fragile, on se rend compte que ce n'est pas le cas. Du moins si on ne reste pas stupidement borné.
Derrière elle, l'arrivée de sa chienne fait se retourner Diana et sur son visage un air vraiment heureux se compose. Dans le calme de la chambre, la voix calme de la jeune femme invite le dalmatien à la rejoindre pour une séance de caresse. C'est ce qu'on aime aussi chez Diana, sa voix calme et douce la plupart du temps. Mais ce ton n'est pas unique, comme dit, il arrive à la femme de hausser la voix et si la limite est poussée, elle peut vous crier dessus. À l'inverse avec les personnes avec qui elle se sent réellement à l'aise, son ton peut se montrer plus taquin, plus joyeux et expressif mais encore, Diana n'a que très peu de lien réel. Elle le sait, elle l'a bien entendu quand on chuchotait derrière son dos, la surnommant « reine des glaces », Diana a encore des progrès à faire avant d'être aussi intégrée qu'elle le voudrait. Pour autant, son air glacial et son ton froid et sévère, elle les réserve aux hybrides qu'elle refuse d'approcher, il n'y a qu’au prêt d'eux que Diana peut perdre tous ses moyens et montrer combien elle peut paraître en colère ou bien effrayée. Elle n'agit pas ainsi sans raison, mais c'est une histoire qu'elle n'est pas prête à partager encore.
Finalement, Diana laisse en paix son chien pour se préparer. Ses pas la mènent à la salle de bains et une fois dans la pièce, la femme reste debout face au miroir à fixer son visage alors que sa robe glisse le long de son corps. Elle n'a pas besoin de le regarder, elle le connaît bien assez comme ça. Diana sait que sa taille est légèrement au-dessus du mètre soixante-dix et que son poids est correct malgré le fait qu'il semblerait qu'elle ait besoin d'un kilo ou deux en plus. Diana a senti le tissu de la robe glisser le long de ses hanches, cette courbe est bien la seule à être aussi marquée, contrairement à sa poitrine peu développée. Dans la continuité de son ventre plat, il y a ses jambes, aussi blanches que le reste de son corps. Elles sont longues, un atout de beauté certains diront, et ils ne comprendront pas ce besoin de les cacher à la vue des autres. Mais ces personnes ne savent pas que c'est là une vieille habitude que Diana n'arrive pas à perdre. Elles ne savent pas qu'il y a un temps sa peau n'était pas sans marques, qu'il y avait des bleus à camoufler et que de se couvrir est en quelque sorte une protection pour Diana.
Rien que de penser à ce passage de sa vie, Diana ne peut se retenir de toucher son cou du bout de ses doigts délicats. Si le miroir ne reflète rien de particulier à part la lèvre inférieure légèrement tremblante de la femme, cette dernière se remémore très bien la trace qui l'a marqué à cet endroit et l'angoisse monte dans son ventre et agite son cœur. Non, elle n'est pas fragile et ne se brisera pas à la moindre brise. Elle a affronté pire que ça et se tient toujours debout aujourd'hui. Mais les cicatrices sont là.
Se reprenant, Diana active le robinet d'eau pour s'asperger et chasser tout ça de sa tête, il ne faut pas ruiner une journée dès le matin. Son reflet lui renvoie son image, quelques gouttes d'eau perlant sur ses cils bruns mais elle semble déjà avoir repris contenance. La couleur de ses cheveux n'est pas naturelle, cela fait un long moment que Diana se les teint, préférant sa couleur actuelle à celle naturelle, le brun foncé. Ce qu'il y a de bien avec ses cheveux, c'est qu'elle peut les attacher et faire de nombreuses coiffures, même si la plupart du temps elle les laisse lâché avec deux mèches roulées en anglaise sur le devant. Parce qu'elle aime prendre soin d'elle Diana, elle a des crèmes pour sa peau, de la poudre pour donner un peu de couleur à ses joues et du fard pour ses paupières. Un maquillage léger mais suffisant, discret mais présent. La jeune femme sait jouer sur les couleurs pour faire ressortir ses yeux ou bien simplement paraître plus enjouée ou séduisante. Cette coquetterie se remarque aussi dans ses bijoux, Diana aime en porter des différents et les assorti à ses tenues. De cette manière, elle tente de paraître son âge, même si ce défi est perdu d'avance.
Après s'être nettoyé le visage et habillée, il ne reste plus qu'à apporter la touche finale. Pendant que ses doigts glissent sur les divers bijoux, Diana fait de petite moue et esquisse même une grimace avant de prendre une broche et la glisser dans sa chevelure. Un pas en arrière et elle peut s'admirer dans la glace. Sa tenue est longue en plus d'être sobre, Diana ne porte rien de court ou qui dévoile trop de peau et si elle préfère les robes ou les longues jupes, il est possible de la croiser en pantalon par moment. Elle aime assembler des tenues, en dessiner dans ses carnets, il en va de même pour les bijoux, mais ces dernier elle ne peut pas les coudre alors ils restent figés à l'état de croquis. Un regard inquisiteur se pose sur son reflet, cherchant le défaut qui s'est glissé, mais ne le trouve pas, alors Diana sourit, sincèrement cette fois. Elle n'aime pas ne pas être propre sur elle, avoir une tenue tachée ou abîmée, cela peut vraiment lui plomber le moral.
Finalement, elle est enfin prête. Elle peut aller affronter le monde et sa dangereuse réalité, ses rêves et son cocon l'attendront à la fin de la journée.
PSYCHOLOGIE Un crayon qui glisse sur une feuille vierge. Une courbe qui se dessine et disparaît lorsque la main créatrice froisse la feuille pour en faire une vulgaire boule de papier.
Diana n'aime pas ce qu'elle vient de dessiner. Elle le sait, elle le sent au premier coup de crayon et n'a pas besoin d'aller plus loin. Heureusement qu'elle a de la patience, et cela pour en avoir, Diana en a. La femme est capable d'attendre longuement que ce soit pour un rendez-vous ou pour arriver à son objectif. Elle croit que se précipiter est une mauvaise chose, que c'est ainsi que l'on commet des erreurs, alors la femme préfère prendre son temps. D'un vague geste, Diana prend une nouvelle feuille et la mine du crayon danse à nouveau. Recommencer encore et encore ne dérange nullement la femme, elle aime dessiner, créer de nouvelles tenues, c'est son métier et surtout, elle est perfectionniste. Il faut que ce soit parfait, le moindre détail est scrupuleusement surveillé pour qu'il n'y ait aucun défaut. Malgré tout Diana sait bien que la perfection n'existe pas, mais chaque fois elle tente de s'améliorer, de faire mieux parce qu'après tout, elle veut réussir. Pour le moment son travail lui plaît, Diana n'a pas à se plaindre d'être l'assistante de Neville River et de plus elle est en lien avec The Most ! Mais pour autant, un jour elle voudrait ne plus être l'assistante, peut-être même avoir sa propre ligne de vêtements. Elle en rêve, sinon elle ne serait pas là aujourd'hui.
La mode est un domaine qui lui plaît vraiment, contre l'avis de ses parents Diana s'est lancé dans ses études et elle ne le regrette pas un seul instant. Rien que d'y penser, la jeune femme interrompt son geste, son regard perdu dans le vague. Oui, les études de styliste étaient l'un de ses premiers actes allant à l'encontre de ses parents. À l'époque cela l'avait effrayée, aujourd'hui, Diana n'avait plus peur d'affirmer son opinion face à sa famille et à prendre la voie qu'elle choisissait d'elle-même. C'est là une des raisons pour lesquelles son nom professionnel est Rain et non Clive, aucune envie que sa famille mette le nez dans ses affaires professionnelles. Oui, la femme n'est pas particulièrement fan de sa famille, mais pour autant on ne peut pas dire qu'elle hait ce nom. D'ailleurs, Diana a bien compris que le nom de Clive pouvait lui servir par moment, alors elle ne le repousse pas, il faut savoir garder des options sous le coude car qui sait de quoi est fait l'avenir ? Même si Diana a envie d'être totalement indépendante, elle rêve du moment où elle réussira à se détacher complètement de sa famille car pour le moment la femme a conscience que sa famille peut la freiner et lui mettre des bâtons dans les roues à tout moment. La liberté n'est pas encore acquise.
Diana pousse un soupir en roulant des yeux avant de reprendre son travail. Le sujet familial est très sensible, si d'ordinaire la femme n'est pas rancunière elle ne peut cependant pardonner à son père d'avoir fait fuir son frère, Summer. Ce père qui n'est pas vraiment le sien d'ailleurs... Mais ce secret n'est partagé qu'entre sa mère et elle. Pour Diana qui apprécie les personnes possédant une ouverture d'esprit et une tolérance envers les autres, son père est tout ce qu'elle ne peut accepter. Rien que de penser qu'elle était enfermée dans ce moule que son père avait façonné lui donne la nausée et aujourd'hui Diana est bien heureuse d'en être sortie. Mais comme dit, elle ne pourra pas faire l'impasse sur le fait que son frère ait pris la fuite, que la pression que son père lui mettait était telle, que Summer ait fini par tout quitter et partir sans un mot. Diana sait bien que son frère est toujours à Londres, certains jours la femme a la surprise de recevoir un mail, une lettre, un sms de son frère. Un semblant de correspondance, mais le fait est qu'il n'est plus là tout de même et qu'il manque à Diana. Un jour elle partira à sa recherche et le ramènera dans sa vie.
Le crayon a fini sa course sur la feuille, le résultat semble plaire à la jeune femme qui se saisit d'un pastel colorée, un bleu. Diana ne peut pas voir le monde en nuance de gris, il lui faut des couleurs, une large palette colorée, le plus de nuance possible. C'est une rêveuse, elle ne peut pas simplement s'arrêter à une réalité dictée, non, elle a besoin d'imaginer plus, de voir plus loin que cela. N'allez pas croire que Diana est une rêveuse naïve, non du tout, si elle peut bien se perdre dans ses pensées et sembler déconnecter du monde parfois, elle n'est pas pour autant à se fier à tout ce qu'on lui dit ni même à croire aux contes de fées. Au contraire, la femme semble avoir une certaine méfiance envers les autres, pas au point de fuir chaque personne qu'elle croise ni même de se dire que tout le monde lui ment, mais Diana ne se fiera pas de suite à une personne, il lui faudra du temps pour. Le bout des doigts tâchés de bleu, la femme se saisit d'une autre couleur, un violet sombre. Sombre comme la période de sa vie qui l'a menée à cette méfiance, une période que Diana ne pourra jamais effacer ni même oublier. Si cela ne lui a pas laissé physiquement de traces, il n'en reste pas moins que la femme ressent aujourd'hui une méfiance légèrement plus marquée envers certains hommes et une peur. Cette peur, elle se ressent surtout au niveau des hybrides, Diana ne les supporte plus. Elle ne veut plus en posséder, ne veut plus que l'un soit proche d'elle non plus. Pour Diana les hybrides et humains ne sont pas fait pour vivre ensemble, ils sont toxiques l'un pour l'autre et aucune cohabitation n'est possible, les hybrides sont trop dangereux pour les humains. Si un hybride s'approche de trop prêt d'elle, Diana se contentera de lui demander de reculer ou bien s'éloignera d'elle-même, mais si l'hybride est trop collant la femme se fera glaciale ou bien haussera bien la voix pour le faire partir. Dépendant de la situation, cela peut aussi dégénérer. Jamais de vulgarité ou d'insulte cependant, non, Diana est une personne avec de bonnes manières et de la politesse, elle a reçu l'éducation pour. Cette phobie et cette méfiance font que Diana ne s'intègre pas si bien qu'elle le voudrait, de plus au travail elle se concentre sur ses tâches et ne pense pas forcément à se lier avec les autres. Pourtant elle aimerait bien avoir des amis proches, des personnes à qui se confier quand elle ne va pas bien ou bien simplement une personne avec qui parler de sujet qui la passionne comme la littérature, l'art ou la musique. Oui, elle aime lire, surtout les livres d'aventure, de fantasy et de romance, ils l'inspirent beaucoup, ainsi que certains artistes dont Diana irait voir en courant les expositions. La musique est merveilleuse pour la jeune femme, d'ailleurs elle chante quand elle est seule, et il est bien dommage qu'elle ne partage pas sa voix. Le chant est sa passion secrète, même si en réalité c'est qu'elle n'a pas trouvé encore la personne avec qui elle pourrait chanter sans être gênée. Cependant, Diana s'abstient de toucher à un instrument, elle ne sait pas du tout en jouer, mais il paraît que ce n'est pas aussi terrible que son cousin, mais elle n'ira pas vérifier l'information pour autant. Devenir sourde lui fait peur.
Se rendant compte qu'elle s'est taché le visage avec ses doigts, Diana s'arrête pour se nettoyer. C'est plus fort qu'elle, elle ne peut pas rester avec une tache sur son visage ou ses vêtements, c'est qu'elle est un peu maniaque. Son apparence compte pour Diana, elle en fait attention et n'apprécie pas paraître négligée. D'ailleurs la femme se sait belle, non qu'elle soit arrogante mais à force de remarques et de compliments, Diana se rend bien compte qu'elle possède une certaine beauté. Cependant, elle n'ira pas penser qu'elle est la plus belle ou qu'elle est la seule, non, la femme possède sa beauté mais il y a bien mieux qu'elle sur ce point-là. On peut penser que Diana se fait coquette dans le but d'entretenir ce charme ou bien de surpasser ceux des autres, mais la réalité c'est qu'elle n'en a que faire des autres et que son apparence la complexe au fond. Diana n'en peut plus d'entendre une personne la comparer à une poupée, elle accepte les compliments, mais ceux sous-entendant qu'elle est fragile l'agace. Elle sait bien qu'elle paraît frêle et qu'elle donne envie d'être protégée mais la femme ne souhaite pas cela, ni être un simple objet de décoration au bras d'un homme. Diana attend qu'on l'apprécie pour elle et non pour son image et elle ne perdra pas son temps avec ce genre de personne. Oh oui, la jeune femme n'aurait pas pensé que son image pourrait lui causer autant de difficulté, comme le fait qu'elle paraisse froide et qu'on n'ose pas l'approcher ou bien qu'on la juge hautaine. C'est juste qu'elle est calme et possède une certaine réserve, mais Diana n'irait pas repousser une personne qui vient simplement faire connaissance. D'ailleurs elle aime discuter et apprendre de nouvelles choses, et connaître d'autres personnes alors ça la mine vraiment d'être seule au fond, mais elle sait que selon certaines personnes elle est ennuyante. Diana n'est pas le genre de personne que l'on croise dans un bar, elle n'aime pas boire d'ailleurs, les endroits bruyants ne l'attirent pas et il est dit qu'elle ne sait pas s'amuser. Ce qui est faux, Diana sait s'amuser, mais elle le fait différemment que d'aller prendre une cuite tous les soirs, un concert de musique classique par exemple lui suffit, ou bien simplement prendre un thé dans un café.
Une fois propre, Diana reprend son croquis, il est presque fini et pour le moment elle en est satisfaite. Dans ses créations, la jeune femme s'inspire des tenues médiévales, asiatiques aussi, ce qui a un côté traditionnel. Cette touche est présente dans chacune de ses créations et quand elle le peut Diana travaille peu à peu pour réussir à coudre ses propres vêtements car ce n'est pas le cas à son travail où elle suit surtout les directives de son supérieur. Il arrive parfois que Diana demande à une personne de la laisser la prendre en photo, non cela ne cache pas une passion malsaine de voyeurisme, c'est parce que la personne inspire la femme pour une nouvelle tenue et qu'elle a besoin de mémoriser cette inspiration. Qu'on soit rassuré, elle ne tapisse pas ses murs avec des photos d'inconnus. Il faudrait vraiment être bizarre pour faire ça. D'ailleurs chez elle ce n'est pas très bien rangé, Diana a un petit côté bordélique, sauf dans la pièce qui lui sert à travailler, là, Diana est très organisée pour ne pas perdre du temps à chercher ce qu'elle ne devrait pas avoir à chercher. Il arrive parfois que la jeune femme oublie de faire sa vaisselle ou bien de ranger quelques pièces de chez elle, mais cela ne dérive jamais au stade de saleté non plus. La maison est un endroit où Diana passe peu de temps au final, juste le soir quand elle rentre du travail ou bien d'une promenade et il arrive parfois que la femme passe sa nuit entière à dessiner au lieu de dormir. La nuit il lui arrive de rêver de Jaden, de le revoir, de l'imaginer sonnant à sa porte ou derrière sa fenêtre. Diana ne sait pas ce que l'hybride est devenu, et elle aura toujours cette angoisse qu'il soit de retour dans sa vie. Peut-être qu'elle devrait trouver une autre personne que sa chienne pour la rassurer et protéger mais la femme ne se sent pas prête à se mettre en couple et partager son logement avec une autre personne... au grand damne de ses parents qui lui parlent de mariage. Non, elle ne veut pas . Pas tout de suite du moins et encore moins un mariage arrangé qui mettrait bien sa famille. Quitte à choisir un mari autant le faire pour elle-même.
Il est fini le temps où Diana ne vivait pas pour elle, ce temps où elle était faible. Les épreuves l'ont endurcie et Diana s'est relevée.
La dernière touche de couleur rejoint le croquis. La touche finale. Relevant le papier, un sourire se dessine sur les jolies lèvres de Diana. Elle a réussi, elle a fait ce qu'elle voulait.
Maintenant, elle doit en faire de même avec toute sa vie.
Brocolis Pseudo ☀ Sky, Brocolis etc Âge ☀ + 20 Comment es-tu arrivé ici ? ☀ Reboot ~ Un petit mot ? ☀ Pour Yukine c'est la fin de l'aventure, du coup celle de Diana commence. J'espère que le personnage vous plaira >w<
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| | Diana A. CliveHumain Mauvais Messages : 378
Date d'inscription : 22/03/2015
| Mer 26 Juil - 0:47 Diana A. Clive C'est presque un miracle, mais j'ai fini ma fiche! *dans les temps pour une fois ;-;* Merci He-Ran pour ton bienvenue et désolée d'avoir dû suppr ton message ;^; Bien entendu, je veux bien un lien avec toi ~ ♥
Du couuup, ma fiche est finie °° |
| | Race : Hybride pingouin
Messages : 14
Date d'inscription : 22/07/2017
| Mer 26 Juil - 18:02 Eliott Félicitation Diana ! *^* Comme quoi les miracles existent ♥ *love*
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| | Zayn J. LowellHumain Mauvais Race : Gentleman ♥
Messages : 1657
Date d'inscription : 04/01/2015
Age : 40
Emploi : PDG entreprise technologique
| Jeu 27 Juil - 23:33 Zayn J. Lowell Tu es validé(e)! Bravo!
☆ Tout est oki maintenant ! ^^ Du coup je te valide avec joie ! J'ai surtout aimé son histoire et son lien avec Alistair le meilleur ami de Lysander, je les shippais T__T Sinon c'est une bonne fiche ! J'ai vraiment aimé la lire ^^ Du coup je te valide avec joie ^^
Tu peux dès à présent: ☆ Recenser ton avatar ICI ! ☆ Si tu es un humain, vas demander une habitation ICI ☆ Tu peux aller si tu veux faire ta fiche de lien ICI ! ☆ Si tu es un double compte, vas recenser ton compte ICI ☆ Si tu fais partie de la Brigade, lis les règles de la brigade ICI, vérifies ton ou tes attributions ICI ainsi que le bureau qui t'est donné ICI. ☆ Si tu as un métier, tu peux aller le recencer ICI ☆ Et si tout est en règle, tu peux aller poster une demande de maître/hybride ICI ! (attention, les hybride sauvages ne peuvent pas faire de demandes de maîtres!)L'on te souhaite une bienvenue officielle et amuse toi bien parmi nous sur Dear Hybride ! ♥
(c) Fiche par Calys de L.Graph'
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