Pumpkin by Fukari
Charlie Bray
Nom ☀ Bray
Prénom ☀ Charlie
Âge ☀ 24 ans
Nationalité ☀ British
Sexe ☀ ♀
Sexualité ☀ Bisexuelle avec tout de même une petite préférence pour les hommes
Groupe ☀ Humain bon
Rang ☀ /
Métier ☀ Danseuse en cabaret
Statut social ☀ Classe moyenne
Particularité ☀ Boit énormément de café, tente de réduire sa consommation en passant au thé. C’est cool comme particularité hein ? Et réfléchit à suivre des études par correspondance, parce qu’elle ne pourra pas être danseuse éternellement…
PHYSIQUE
Le rideau se lève, une quinzaine de danseuses se découvrent sur la scène d’un célèbre cabaret londonien. Mesurant toutes entre 1m66 et 1m72, la silhouette harmonieuse, élancées, féminines à souhait. Elles se déplacent avec aisance et élégance, comme si elles n’avaient jamais foulé d’autre sol que ce plancher. Sensuelles et audacieuses, leur chorégraphie se met en place. Habillées d’avantage de lumière que de tissu, elles se déhanchent, s’entremêlent, se dévoilent, pour un public en liesse.
Durant toute la soirée, elles font le show, et c’est épuisées et heureuses d’avoir fini leur journée que vers 1h du matin, elles quittent enfin le feu des projecteurs. Parmi les danseuses, Charlie. Sa taille était tout juste suffisante pour qu’elle puisse intégrer la troupe, mais à la voir se déplacer sur scène, elle n’avait nullement sa place ailleurs.
Face à un des nombreux miroirs installés dans les loges, elle retire son nième costume. Les perles et les plumes glissent sur son corps galbé et musclé par des heures de sport quotidien. Sous sa peau pâle court de l’encre formant divers motifs floraux. Elle avait peur, au moment de passer son audition, que les feuilles dessinées dans sa chaire, lui ferment les portes du cabaret, mais il n’en fut rien, ses formes et son aisance ont su convaincre.
Elle retire sa perruque, libérant une épaisse tignasse châtain, hésitant entre lisse et ondulé, n’en faisant qu’à sa tête. Charlie entreprend de se démaquiller, comme tous les soirs, elle va y passer un certain temps pour retirer fards et paillettes, pour redécouvrir sa peau pâle, parsemée de tâches de rousseurs et rougissant si facilement. Ses lèvres charnues retrouvent enfin leur teinte légèrement rosée, débarrassées de ce rouge à lèvres flamboyant qu’elles arborent tous les soirs. Elle sourit à son reflet, découvrant des dents blanches et parfaitement alignées, grâce à une orthodontie longue et douloureuse. Ses grands yeux bruns pétillent alors que sa bouche s’étire. Elle frotte son visage, essaie de faire abstraction de ses cernes, remet ses quelques piercings aux oreilles, enfile un pull trop large et s’étire longuement. Il va enfin être temps de rentrer, prendre une douche, et profiter d’une bonne nuit de sommeil pour être en forme demain, 19h30, comme chaque soir.
PSYCHOLOGIE
Je suis une nana plutôt sympa au premier abord. Assez ouverte, j’aime aller vers les gens, leur parler, de tout et de rien, faire des rencontres, découvrir de nouveaux univers… Je suis d’ailleurs une sacrée pipelette, il faut bien meubler la conversation lorsqu’on se retrouve face à quelqu’un de peu loquace.
Bien que plutôt facile à vivre, j’ai tout de même un vieux caractère de chien. Mes proches se plaignent souvent de m’entendre râler à longueur de temps, sur tout, sur rien, des petites broutilles. Ils ne comprennent pas forcément que c’est un signe de confiance. Effectivement, je ne râle pas comme ça devant de parfaits inconnus, c’est un peu ma façon à moi de me confier, d’échanger sur les soucis que je peux rencontrer.
Protectrice, possessive, un brin jalouse, je défends mes proches, et ce qui m’appartient, bec et ongle, me battant comme une tigresse lorsqu’on touche à mes affaires. Ça me fait souvent passer pour une sale garce, surtout au boulot, mais les filles avec qui je danse sont finalement les seules à toujours avoir tous leurs accessoires à portée de main.
Dynamique et indépendante, je n’aime pas franchement qu’on me dise quoi faire, et je ne peux pas rester trop longtemps inactive, profitant souvent des moments de calme pour bouquiner un peu ou faire du sport. Vu mes horaires de travail, j’ai pas mal de temps libre dans la journée, j’en profite pour voir des amis, participer à des activités culturelles, prendre des cours de danse pour ne pas perdre mon niveau. Je me suis aussi découvert une petite passion pour le yoga il y a peu, ça étire bien ce qu’il faut et ça me permet de me calmer un peu, de prendre le temps de respirer, de calmer toute l’agitation sous mon crâne.
En ce qui concerne les hybrides, la simple idée qu’à notre époque on puisse remettre l’esclavage au gout du jour me dégoute profondément. Je ne comprends pas que nous soyons si peu nombreux à nous lever contre le système et à vouloir nous battre pour le droit des hybrides, des hommes et des femmes souvent bien plus humains que ceux qui rédigent nos lois.
HISTOIRE
Je suis née il y a presque un quart de siècle à Bournemouth, une ville côtière du sud de l’Angleterre. Mon père était fleuriste et ma mère prof de maths. Ils ont eu deux enfants, des faux jumeaux, Kai, et moi. Nous n’étions pas les plus sages des gosses, mais franchement, pas plus difficiles à vivre que les autres. Nous avons grandi dans un cadre des plus classiques, si ce n’est que nous n’avons jamais eu d’hybride à la maison, mes parents refusant de participer à leur exploitation. On ne comprenait pas trop quand on était gosses, nous ne nous sommes éveillés à ce sujet que plus tard.
Kai et moi avons passé la majeure partie de notre scolarité dans la même classe, inséparables même si nous nous insupportions régulièrement. J’ai toujours été assez bonne élève, lui n’en avait pas grand-chose à faire de l’école, pour que nous ne soyons pas séparés lors de classements par niveaux, je faisais exprès de foirer les tests. J’avais beau me faire engueuler comme jamais en rentrant à la maison, j’avais déjà un caractère de chien à l’époque.
Très jeune, j’ai commencé la danse classique, mon frère était plutôt athlétisme et dessin.
Passé la primaire et le collège, arrivés au lycée, dans deux classes différentes pour la première fois, nous avons commencé à couper le cordon. C’était dur, et à la fois, ça nous ouvrait tellement plus de possibilités, ça nous permettait de nous ouvrir d’avantage aux autres, de connaitre des personnes différentes, y compris des premières amours de plus de quelques semaines.
A 17-18 ans, il fut temps de choisir ce que nous allions faire de nos vies. Kai avait déjà décidé depuis longtemps, il allait monter à Londres pour apprendre l’art du tatouage, il avait déjà fait quelques stages dans quelques salons parmi les nombreux tattoo-shop qui peuplent les rues de notre ville. Moi j’étais pommée. Assez bonne en tout mais absolument pas passionnée par ce que l’on nous apprenait en cours, je me suis lancée dans une licence de bio. Finalement, cette année là m’a appris la vie étudiante, à tenir l’alcool, et à passer des nuits blanches en boite pour retourner en cours totalement déchirée le lendemain matin. J’ai fait des folies de mon corps, ai profité des joies de la vie, et me suis pris de sacrées roustes de la part de mes parents, courroucés de voir que je « gâchais mon potentiel ». Je me suis cherchée pendant 2 années de licence, suivant une formation qui ne me plaisait pas, attendant simplement que les journées passent, attendant mes cours de danse du mardi et du jeudi soir, attendant le week end, attendant la fin du semestre, puis la fin de l’année.
C’est lors d’un week end à Londres pour rendre visite à Kai que j’ai eu le déclic. Il était heureux et épanoui, à vivre de sa passion – c’est d’ailleurs lors de cette visite qu’il m’a tatouée pour la première fois, qui ne sera pas la dernière. Et pourquoi pas moi ? Pas devenir tatoueuse hein, mais tenter de vivre de ma passion, de la danse ?
J’ai fini mon année scolaire chez mes parents, me donnant de plus en plus dans mes cours de danse, et lorsque l’année fut terminée, je montais sur la capitale. Mon frère m’a hébergée pendant quelques mois, le temps que je trouve du boulot, quelques job alimentaires, parfois un petit contrat pour faire une apparition dans le clip d’un petit groupe, mais rien de bien fou.
J’ai passé 6 mois sur son canapé, à aller de casting en casting, et un jour… Comment m’est venue l’idée de pousser la porte d’un des plus grands cabarets de la ville, je ne sais pas, mais en attendant, je me retrouvais sur les planches, devant 3 personnes là pour me juger, pour me jauger, leurs yeux me déshabillaient, scrutaient chacun de mes gestes, me disséquaient sur place.
J’ai passé un premier casting, on m’a finalement donné plusieurs chorégraphies à apprendre pour un second casting une semaine plus tard. J’y ai passé mes journées, dansant jour et nuit dans le petit appartement de Kai ou à l’arrière de sa boutique lorsque j’avais besoin de d’avantage de place.
Finalement de retour sur scène, devant ces mêmes personnes, j’ai tout donné pour ce casting, je n’avais jamais autant travaillé pour quelque chose, et mes efforts ont payé. Je commençais ma carrière de danseuse dans un des cabarets les plus renommés de Londres ! 5 semaines pour apprendre le spectacle avant de danser devant un public. C’était il y a trois ans.
J’ai pu quitter l’appartement de mon frère, m’installer dans mon propre chez moi, annoncer à la famille que j’avais enfin un travail stable, bien que je n’ai pas osé leur dire que j’étais employée par un cabaret. J’ai beau adorer mon travail, je ne m’imagine pas avouer à mon père que 5 soirs par semaine, je me dénude presque entièrement devant des centaines de personnes. J’ai peur qu’il ne voit pas la performance sportive et artistique derrière cela. Qui sait, peut-être un jour…
PSEUDO
Pseudo ☀ Charlie
Âge ☀ 23 ans
Comment es-tu arrivé ici ? ☀ En fouillant sur des top-site
Un petit mot ? ☀ Théière
Est ce qu'il existe sur le fofo un groupe de militants pour les droits des hybrides ? Si oui, Charlie peut-elle en faire partie et si non, est-il possible d'en créer un ? Besos !!