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A new tenant in the house {Henrich}

Zara Pacifica
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Sam 23 Avr - 2:57
Zara Pacifica
Go hard or go home

La route n'avait pas été très longue. Pourtant, j'avais eu le temps d'inspecter un peu l'hybride, sans le dévisager. Il ne montrait aucune reconnaissance, même une émotion. Il ne laissait rien paraître. Il était peut-être comme ça. Je le regardais de tant en tant. J'avais remarquée qu'il avait un collier en cuir autour du cou. Je me demandais si c'était à lui, ou bien au commerçant qui lui avait simplement mit. Je ne voulais pas le mettre mal à l'aise en le regardant tout au long du trajet. Je ne balançais que de petits coups d'œil.

Nous étions enfin arrivés à destination. Je gare alors la voiture devant la grande porte du garage après avoir emprunté le petit chemin de terre. J'enlève ma ceinture, sortant alors en poussant la portière pour qu'elle se ferme. Le jeune hybride allait me suivre bien sûr, il n'allait pas rester dans la voiture. Je lui demande alors de me suivre, avec un petit signe de la main. Pas besoin de gaspiller de la salive pour ça. Le garage était un petit peu en bas, il fallait prendre des escaliers en pierre pour se rendre à mon domicile. Une fois arrivé en haut, on pouvait apercevoir la porte d'entrer. On pouvait apercevoir l'intérieur de la maison ainsi que la piscine de l'autre côté. Et oui, la villa était presque recouverte de baies-vitrés coulissantes. S'il était réellement prince, il n'allait pas être impressionné par ma petite résidence. J'ouvre alors la porte, le laissant rentrer en premier. Je le suis alors de près avant de fermer la porte derrière nous. Nous étions en face de la plus grande baie-vitré qui menait à la terrasse où la piscine était. Je pose les clés de la voiture sur une étagère qui était proche de l'entrée. Je regarde alors Henrich.

« Voilà, c'est ici chez toi à présent. Le confort y est, tu as même une piscine et un jacuzzi à disposition si tu souhaites te relaxer un peu. Le frigo est toujours plein, alors ne te gênes pas pour te servir. Tu veux que je te fasse visité? Ou préfères-tu que je te laisse te mettre à l'aise?

Je ne voulais pas aller trop vite. Peut-être qu'il préférait être seul pour l'instant. Je lui montrais simplement la chambre où il allait dormir cette nuit. Il prendrait mon lit, je dormirai sûrement sur le canapé. Bah oui, je n'avais pas réellement prévu de ramener un hybride chez moi en si peu de temps. J'avais une pièce vide qui devait être une chambre et je l’aménagerai d'un lit comme il le souhaite. Je ferai part de ses désirs à mon manager. Pour l'instant le seul lit qu'il y avait de disponible, c'était le mien.

Henrich n'était pas un hybride bien docile à ce que je voyais. Il était plutôt sur la défensive et n'était pas câlin du tout. Tant mieux, je ne l'étais pas non plus. La plupart des hybrides sont très affectueux, certains maîtres le sont également, bah ici la maîtresse et l'hybride n'étaient pas comme ça. Il n'avait pas l'air d'aimer le contact avec les gens, que ce soit physique ou autre. J'attendais donc sa réponse en réfléchissant à ce qu'on allait manger ce soir. C'était la fin de la journée et le soleil commençait déjà à se coucher. Il fallait déjà y réfléchir, car il y avait d'autre chose à faire dans cette maison.

ft. Henrich


Spoiler:
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Henrich
Henrich
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Sam 23 Avr - 23:32
Henrich
Le chemin vers la maison de la nouvelle maîtresse d'Henrich était vraiment silencieux. Seuls les pneus crissaient parfois sur le sol bétonné ou terreux selon l'endroit, Zara ne parlait même pas. Elle n'avait peut-être pas envie de le connaître, et il y avait de quoi, c'était un hybride, qui s'intéressait à lui à la base ? L'hybride n'allait pas la forcer à parler dans tous les cas, si elle n'avait rien à dire, rien à demander, alors qu'il en soit ainsi. D'habitude il imposerait la permission pour parler, mais là elle n'avait pas besoin de parler, et de toute façon c'était un hybride, il n'avait pas droit au chapitre. C'était bien la triste réalité, mais il fallait l'accepter à un moment ou un autre, il était né hybride et il le resterait jusqu'à la fin de ses jours, né esclave.

Ainsi le duo arriva à la maison de la demoiselle, une luxueuse villa hors de portée du commun des mortels et avec un design des plus approuvés. Même si ce n'était pas son genre, ayant habité dans une habitation d'un style plus moyenâgeux, il devait reconnaître que la bâtisse avait de quoi faire baver. En effet ça semblait au moins aussi cher qu'un manoir trois fois plus grand, elle n'exerçait sûrement pas un métier ordinaire. Peut-être qu'elle était médecin ou avocate, quelque chose qui devait rapporter gros, surtout si elle n'avait pas de sang noble.

Après quelques instants, l'hybride quitta la voiture pour entrer dans la villa en question qui disposait d'un espace bien assez grand pour une famille nombreuse. Malheureusement il semblait s'y trouver plus de choses inutiles que de choses vraiment nécessaires à la vie pratique. Mais au moins il y avait de quoi se baigner, d'après le premier coup d'oeil qu'il avait laissé traîner un peu partout. Il avait même le droit de se servir dans le frigidaire, ce qui était impensable. Pas impensable uniquement parce que le frigo était connu comme étant une vraie forteresse inatteignable pour la plupart des gourmands, mais aussi parce qu'il ne pensait jamais à se servir. On lui préparait toujours son repas, même durant ses envies de grignotage il ordonnait qu'on lui apporte son en-cas. Il fallait bien leur donner du travail à ces pauvres domestiques payés à s'ennuyer toute la journée.

Malgré ça, l'hybride ne semblait pas convaincu du tout, si bien qu'il croisait les bras. Il n'allait pas se faire avoir aussi facilement : un frigo accessible à toute heure de la journée, un jacuzzi plus piscine, sans compter le luxe sûrement caché à son regard. Tout ça sonnait trop juste, trop parfait, trop princier. Certes elle n'avait pas menti sur le rêve qu'elle lui avait vendu certes vaguement dans l'animalerie, mais il avait un cerveau tout de même.


-Quelle est la contrepartie qui va avec ces nombreux avantages ? Je sais très bien que j'ai perdu tout mon pouvoir et mes privilèges dans l'animalerie, depuis que j'ai découvert mes origines. Si tu essayes de me faire croire que tu vas vraiment faire de moi le prince et toi la domestique, c'est que tu me prends pour quelqu'un de bien naïf. Qu'est-ce que tout cela cache exactement ? On ne m'a pas trahi pour pourvoir un rôle similaire à celui que j'occupais jadis, il y a sûrement un piège...

Bien sûr Henrich pouvait être pris pour un paranoïaque, mais il savait raisonner logiquement. Même si autrefois il bénéficiait de tous les privilèges sans contrepartie, il savait bien que ce n'était pas la même histoire pour des roturiers, encore moins pour des hybrides qui ne méritaient même pas une vie humaine. Si Zara voulait vraiment lui servir sa maison sur un plateau d'argent, quitte à lui lécher les pieds quand il claquait des doigts, soit ça faisait d'elle une femme très sous-estimée par elle-même, soit complètement idiote et gâteuse avec ça, soit plus généreuse qu'un ange, soit particulièrement sournoise avec un plan derrière la tête. C'était le moment de voir si elle lui tendait un piège gros comme une maison, ou si elle voulait réellement lui offrir toute sa maison sans la moindre restriction.
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Zara Pacifica
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Lun 25 Avr - 2:42
Zara Pacifica
Go hard or go home

Je continuais de réfléchir en attendant la réponse du petit prince. Je fixais le sol, le regard vide. Je ne clignais même plus les paupières. J'étais simplement déconnecté du monde. Je ne faisais que réfléchir à ce qu'on pourrait manger ce soir. Je me posais d'ailleurs d'autres questions ; qu'est-ce qu'il aimait? Est-ce qu'il avait des vêtements? Je n'avais pas du tout penser à ça. J'aurai mieux fait de lui demander directement. M'enfin bon, vaux mieux tard que jamais.

« Quelle est la contrepartie qui va avec ces nombreux avantages ? Je sais très bien que j'ai perdu tout mon pouvoir et mes privilèges dans l'animalerie, depuis que j'ai découvert mes origines. Si tu essayes de me faire croire que tu vas vraiment faire de moi le prince et toi la domestique, c'est que tu me prends pour quelqu'un de bien naïf. Qu'est-ce que tout cela cache exactement ? On ne m'a pas trahi pour pourvoir un rôle similaire à celui que j'occupais jadis, il y a sûrement un piège...

Ces mots me font alors sortir de ma petite bulle. Je bouge alors doucement la tête de gauche à droite comme pour reprendre mes esprits. J'avais peut-être mal entendu? Il avait cru que j'allais être sa domestique? Il se mettait clairement le doigt dans l'œil. Je n'avais pas du tout apprécier ce qu'il venait de me dire. J'avais cette impression d'avoir été rabaissée dans mon propre domicile. Bien sûr, quand on entend la discussion de l'extérieur, ça ne sonnait pas méchamment. Pour moi, ça l'était. Je fronce alors les sourcils en soupirant. J'étais vraiment en colère. Il ne fallait pas non plus que je me fâche pour si peu. Il fallait seulement le remettre un peu à sa place. J'allais peut-être mal m'y prendre, mais bon.. Il allait devoir vivre avec moi, alors autant lui montrer mon autorité tout de suite.

« Une domestique? Tu pensais réellement que t'allais te balader dans la baraque avec une petite sonnette à la main et que j'allais accourir à tes pieds comme ça? dis-je en claquant des doigts. J'ai mes raisons si je t'ai pris. Je t'ai dis que je te traiterai comme il se doit. En échange, tu devais me promettre de rester ici, avec moi. Qu'est-ce que t'arrives pas à comprendre la-dedans? Si tu vois le mal même ici, je peux te ramener à l'animalerie. Tu seras peut-être en sécurité la-bas, non?

J'étais vraiment en colère contre lui. Il m'avait presque mise hors de moi. Il avait réveillé un côté agressif en moi. Je n'arrivais pas réellement à comprendre cet hybride. Il se plaignait d'avoir un petit paradis avec un peu de liberté? J'étais simplement gentille avec lui et c'est comme ça que l'on me remercie? En doutant de moi? Bravo. En tout cas il avait gagné, j'étais énervée. Je soupire alors en lançant mon regard vers la piscine, serrant les dents. J'avais juste une envie de tout casser. Bah oui, j'étais colérique un peu. Un rien me m'étais en colère. Le pauvre, s'il restait avec moi, il allait en voir des vertes et des pas mûres. Si je l'avais pris, j'avais mes raisons. J'en avais seulement marre d'être seule dans cette immense maison. Si j'avais voulu un hybride pour faire le ménage, j'aurai déjà pris une fille et obéissante. J'avais des femmes de ménages. Il n'était pas un jouet, mais juste une compagnie à mes yeux. Il n'y avait rien de mal à ça.

« Laisses tomber.

Je m'en foutais de sa réponse. Il pouvait penser ce qu'il voulait. Je m'étais peut-être un peu trop énervée pour rien, mais j'étais comme ça et je n'allais pas changer pour autant. Il allait sûrement se dire que j'avais été touchée parce qu'il avait dit. Bah oui, c'était vrai et je n'allais pas le cacher. Je montre mes émotions à un hybride et alors? Tant pis. J'en avais un peu marre là. Je tourne alors le talon pour me diriger vers la terrasse. Je fais alors coulisser la baie-vitré pour la franchir et me retrouver dehors. Je l'avais laissée ouverte, laissant entrer la fraîcheur dans le salon. Je fais de deux trois pas, me retrouvant à un mètre de la piscine. Il fallait que je me détende. Il n'y avait rien de mieux qu'une bonne cigarette pour décompresser. Je prends alors mon paquet dans la poche arrière de mon jean kaki, prenant alors le briquet et une cigarette que je mets au bec. Je l'allume avant de tirer une barre.

ft. Henrich
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Henrich
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Mar 26 Avr - 9:18
Henrich
Il y avait encore beaucoup de choses qu'Henrich ne comprenait pas, en premier lieu sa maîtresse qui agissait étrangement depuis le début. Si dans l'animalerie il avait décerné une arrière-pensée quand elle lui avait proposé de venir chez elle, à présent il commençait à penser le contraire. Il avait du mal à penser qu'une personne puisse encore offrir des cadeaux sans une équivalente contrepartie. La femme avait visiblement mal pris ses propos, surtout quand il extrémisait volontairement la situation pour qu'elle comprenne mieux. Pour avoir compris, elle avait compris, c'était sûr, mais peut-être aurait-il pu trouver un exemple dans un plus juste milieu. En effet il n'y avait pas grand chose qu'elle demandait pour lui donner tout son confort, lui permettre de la nourriture à volonté, et même une chambre. Bien sûr il ne savait pas qu'il aurait droit au lit disponible et elle le divan, mais ça ne faisait que confirmer. Il n'allait pas demander à vivre dans la misère pour qu'elle se sente bien, il n'était pas fou quand même.

Après avoir clairement laissé comprendre qu'Henrich n'aurait qu'à lui tenir compagnie pour bénéficier de sa maison dans son intégralité, la demoiselle s'absenta sur la terrasse. Elle alluma une cigarette, sans doute pour trouver une occupation annexe, se détendre, noyer son chagrin, ou tout un tas d'autres possibilités. Henrich posa ses doigts tendus et écartés sur son arcade en poussant un long soupir. Même si il avait déjà vu des servantes s'outrer par ses paroles et qu'il était habitué, il ne supportait quand même pas de les voir se mettre dans tous leurs états. La vie n'était pas gentille de nos jours, si on s'offusquait pour la moindre parole qu'on n'acceptait pas, on ne survivrait pas une vraie agression physique.

De son côté, l'hybride aussi s'en alla se changer les idées dans un fauteuil si il y en avait, s'asseoir en tout cas. Il voulait s'aérer l'esprit afin d'oublier la scène qu'elle lui avait faite alors qu'Henrich exposait simplement ses doutes. Après tout il ne la connaissait pas, c'était normal de chercher à savoir si les humains lui voulaient encore du mal. Il avait été trahi par ceux qu'il pensait de son côté, pourquoi faire confiance à des inconnus plus qu'à des alliés ? C'était parfaitement ridicule, Henrich ne se laisserait pas avoir. Néanmoins comme la femme l'avait convaincu pour cette fois, il ne relèverait pas son attitude pitoyable. Après tout ils avaient tout le temps d'accorder leurs violons dans la vie. L'hybride comptait baisser sa garde pour en quelque sorte se faire pardonner de ses doutes pourtant naturels. Si elle voulait de la compagnie plus proche, il ne comptait pas refuser, mais en revanche le lendemain ce serait une autre histoire.
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Zara Pacifica
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Jeu 28 Avr - 3:20
Zara Pacifica
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Je n'avais pas réellement réfléchis à ce que je venais de faire. J'avais sûrement mal réagis devant Henrich, mais finalement je m'en foutais pas mal. Je n'allais pas me remettre en question alors que j'avais été presque insulter et sous mon toit en plus. J'avais vraiment mal pris les propos du jeune hybride. Je venais de le recueillir, lui faisant la promesse de le traiter comme il le fallait, mais ce n'était pas suffisant pour lui. Il n'avait toujours pas confiance en moi. Après tout, je pouvais le comprendre. Personnellement, je n'aurai même pas accepté l'offre, enfin je n'en savais rien, je n'étais pas à sa place. Je ne savais pas comment ça se passait dans les animaleries, malgré le fait que j'ai eus un petit aperçu avec Henrich.

J'avais donc quittée ce dernier pour me réfugier sur ma terrasse. Je ne faisais pas grand chose. J'avais allumée une cigarette, la fumant tout en regardant les alentours. On ne voyait pas grand chose, les arbres cachaient un peu tout, mais lorsque la nuit est tombée, on peut apercevoir les lumières qui proviennent de la ville. Pour l'instant, il n'y avait pas ce beau spectacle. Je lève mon poignet mon regarder ma montre rolex. Il se faisait tard quand même malgré que le soleil était toujours présent. J'avais faim, je n'avais pas mangée de la journée. Je m'étais levée tard et je n'avais même pas pensée à manger. Je n'allais donc pas me priver de manger alors qu'il y avait Henrich dans les parages. Je le connaissais à peine de toute façon. Je finis alors ma cigarette, jetant le mégot dans un cendrier caché dans les feuillages.

J'avais un petit rituel avant de manger. Il fallait que je sois propre avant de passer à table. Il fallait que je me démaquille si j'étais maquiller, que je me mette en pyjama, que j'enlève mes accessoires, etc. Certaines personnes diront que ce n'est pas 'cool' d'être en pyjama pour cuisiner. Bah oui, le pyjama sent la nourriture après. Bah je m'en fichais, dans mon cas, je dormais toute nue. Enfin, là, sa allait être différent à présent. Il y avait un nouvel habitant dans la résidence et en plus de cela, c'était un homme. Galère pour dormir nue, se réveiller nue, etc.

J'étais donc rentrée dans le salon par la grande baie-vitré, par laquelle j'étais sortis. Henrich était présent, assit dans un fauteuil. Je n'avais pas réellement envie de lui parler, mais je n'avais pas le choix. Il fallait que je lui montre où était sa chambre, avant de prendre mes affaires pour me changer et faire à manger. Je me demandais bien ce que j'allais mettre et ce qu'il allait mettre lui aussi! S'il aurait été une fille, je lui aurai passée une culotte et un petit tee-shirt, mais ce n'était pas le cas. Il dormait peut-être tout nu lui aussi, qui sait. Je m'approche alors de lui, lui faisant signe de la main, sans même réellement le regarder.

« Suis-moi, je vais te montrer ta chambre.

J'ouvre alors une grande porte en bois. Derrière cette porte, il y avait les escaliers flottants en bois qu'il fallait emprunté pour ce trouver un premier étage. À ce dernier, il y avait deux chambres. Chacune avaient sa salle de bain ainsi que des toilettes. En revanche, il n'y avait que ma chambre qui était aménagée, l'autre était complètement vide. Je monte alors les escaliers, inspectant si Henrich me suivait bien. J'arrive alors à l'étage, dans le couloir. Ce dernier était très lumineux. Il n'y avait que des murs de vitres. Du couloir, on pouvait voir la chambre, mais également son balcon et tout ce qu'il y avait. Il n'y avait qu'un seul mur qui séparait les deux chambres avec tout leurs accessoires. J'ouvre alors la porte vitré de ma chambre, faisant signe à Henrich de rentrer en premier. Je le suis donc de près, avant de fermer la porte derrière nous. Ma chambre était vraiment simple, mais classe. Il y avait quelques posters. Pas de musique ou de rock star, non. De simple poster de paysages. Il y avait ce qu'il fallait pour une chambre de femme adulte. Je me tourne vers le jeune homme.

« Voilà ta chambre. C'est ici que tu vas dormir jusqu'à ce que j’emménage l'autre à côté. Tu as un balcon rien qu'à toi et une salle de bain à ta disposition, juste là. Fais attention à ne pas te mettre nu dans la chambre, si je passe dans le couloir, je te verrai.

Je ne savais pas réellement s'il allait me parler, réagir ou bien se taire. Je ne faisais qu'attendre sa réponse. Je chercherai plus tard des vêtements à lui mettre. J’espérai simplement que j'avais garder deux trois caleçons ou bien des shorts, à mon frère.

ft. Henrich
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Henrich
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Ven 6 Mai - 22:34
Henrich
Assis dans le fauteuil de sa maîtresse, son fauteuil au final, comme Henrich lui appartenait désormais, ce qui était à elle était à lui par prolongement. Après tout elle n'avait pas interdit de se poser dedans, ce n'était pas contre ses règles, aucune raison qu'elle lui en veuille encore plus qu'avant. Il n'était pas doué avec les gens, lui qui avait passé plus de temps à commander qu'à réellement côtoyer. Ce n'était pas évident de vivre soudainement avec une personne qui éprouvait des sentiments et qui les montrait ouvertement. Et pour cause, celle-là ne les extériorisait pas à moitié, elle avait piqué une crise rien qu'à cause d'un doute de la part d'Henrich. Dans ces moments il se disait que si jamais elle rencontrait une véritable méchanceté de sa part, elle finirait dans un profond coma tellement elle serait choquée. Mais bon, c'était un humain, pas un domestique comme il avait eu jusqu'à présent, il fallait apprendre à la connaître au lieu de la commander comme les autres.

C'est alors que la demoiselle revint vers lui avec tout de même une attente inhabituellement courte. Peut-être qu'elle avait eu le temps de faire le point sur la situation et qu'elle avait remarqué que son appréhension était tout à fait naturelle dans le fond. Henrich n'était pas méchant en disant ça, pas parce qu'il voulait être gentil, mais parce que c'était un comportement tout à fait ordinaire de sa part. Il avait décidément beaucoup à apprendre, passer sa vie avec une humaine allait la changer à coup sûr, et le changer lui aussi. Pour le moment elle voulait lui présenter sa nouvelle chambre, certainement voulait-elle le mettre dans la chambre d'ami ou quelque chose comme ça. C'était tout à fait normal de sa part après tout, il ne devait pas mériter une chambre "normale" à proprement parler.

Ainsi l'hybride se leva sans rien dire, préférant rester silencieux pour ne pas passer du froissement au chiffonnage d'un seul coup. Il avait assez fait comme ça pour un premier dialogue dans la maison, mais au moins il avait appris à connaître sa maîtresse rien qu'avec ça. C'était une fleur fragile sans épine qui ne pensait jamais à mal. Après, elle fumait et ça c'était beaucoup moins sain, mais beaucoup de gens avaient adopté le tabac depuis le siècle dernier déjà. Il suivit tout de même la femme jusque dans sa chambre située dans un long couloir vitré. Henrich ne savait pas si il allait un jour d'habituer à cette transparence, lui qui avait des tendances maniaques sur la propreté. Si jamais il y avait la moindre trace de doigts, il ne pourrait pas s'empêcher de frotter la vitre avec un tissu pour l'enlever. Mais ce n'était pas dénué de charme, il se forçait à penser pour ne pas faire preuve d'ingratitude envers son foyer confortable et sa maîtresse par la même occasion.

Sans plus attendre, le jeune hybride entra avec elle en regardant sa chambre. Cela ne valait pas son ancien lit, certes, mais c'était quand même joli et personnalisé. Quelque chose lui faisait penser que ce n'était pas une chambre d'amis, peut-être parce qu'elle parlait d'emménager à côté au lieu de simplement aller dans sa vraie chambre, mais aussi parce qu'il y avait beaucoup trop de décoration pour une chambre "neutre" censée inviter des proches importuns aux goûts variés. Malgré tout il se sentait déjà chez lui dans cette chambre accueillante et haute en couleurs. Comme il n'avait pas de valise à déposer, étant privé de toutes ses affaires depuis sa vente, il se contenta de déposer la seule chose présente sur le lit, sa personne. Il nota d'ailleurs la présence de la salle de bain grâce aux indications de la femme, mais ne prit pas cette peine pour l'avertissement concernant sa nudité. Il n'était pas idiot tout de même, il savait qu'une femme aussi émotive serait forcément choquée si jamais il l'exposait aux mêmes habitudes que chez lui. C'était valable pour n'importe quelle personne vivant avec lui, mais il avait déjà été surpris par des domestiques en tenue d'Adam, alors il préférait ne pas prendre le risque. Peut-être si jamais il avait une certaine ancienneté dans la maison, mais pas avant longtemps. Il se tourna alors vers les murs et un peu partout avant de prendre la parole.


-J'imagine que c'est votre chambre ici, vous voulez que je décroche les posters pour les mettre dans celle où vous allez loger ? Pas que je ne les aime pas, mais je ne voudrais pas avoir trop l'impression de dormir dans un endroit qui n'est pas le mien, alors j'aimerais rendre la chambre aussi commune que possible.
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Zara Pacifica
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Mar 10 Mai - 14:48
Zara Pacifica
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J'appréhendais un peu la réaction d'Henrich. Je ne savais pas comment il allait réagir. Allait-il m'ignorer? Me parler comme si de rien n'était? Ou bien m'envoyer balader? Je n'en savais rien et seul le temps me le dira. En lui montrant la chambre, il s'était poser sur le lit. Il ne parlait pas réellement, il inspectait surtout la chambre. J'aurai fait pareil à sa place. Finalement, il prit rapidement la parole.

« J'imagine que c'est votre chambre ici, vous voulez que je décroche les posters pour les mettre dans celle où vous allez loger ? Pas que je ne les aime pas, mais je ne voudrais pas avoir trop l'impression de dormir dans un endroit qui n'est pas le mien, alors j'aimerais rendre la chambre aussi commune que possible.

Je ne m'attendais pas à cette réponse. Finalement, il avait l'air détendu et calme. Tant mieux alors. Je tourne la tête vers le seul mur de la pièce. Bah oui, il n'y avait qu'un seul mur. Une baie-vitré qui donnait sur le balcon, une vitre mur menant au couloir et en face de seul mur qu'il y avait dans cette chambre, se trouvait la salle de bain, elle aussi, fermer par une vitre mur, avec une porte également en verre.

Je ne pensais pas que les posters allaient le déranger. Surtout que c'était de simples posters de paysage tel qu'une plage, ainsi qu'une falaise et quelques petites cartes postales que mon frère m'avait envoyer. Je le regarde alors, un petit sourire aux lèvres, essayant par ce moyen, de détendre encore plus l'atmosphère.

« Ah je vois, il n'y a aucun problème. Je vais le faire, ne t'en fais pas.

Je m'approche alors du mur, enlevant la patte à fixe du mur, ainsi que les posters et les cartes postales. Je mets alors ces dernières dans un tiroir de mon meuble, enroulant les deux posters pour les mettre en dessous de la penderie, vers toutes mes chaussures. Je me retourne vers mon meuble. J'ouvre le tiroir où il y avait tous mes sous-vêtements. Je prends alors une culotte pour la poser sur le meuble. Je cherche encore. J'essayais de retrouver un caleçon ou un short à mon frère pour Henrich, qu'il puisse bien dormir. Finalement, après quelques secondes de recherche, je trouve enfin un caleçon, mais pas de short.. Heureusement pour lui, j'en avais. Il n'était pas rose, mais noir. Il n'était pas moulant, donc il pourrait le mettre. D'ailleurs si je me souviens bien, j'avais trouver ce short de sport dans le rayon des hommes dans le magasin. Bien jouer Zaza. Elle se retourne vers Henrich, posant le caleçon et le short sur le lit, juste à côté de lui.

« Pour l'instant, je n'ai que ça, désolée. Nous irons te prendre des affaires demain. J'espère que ça t'ira. Tu peux te changer maintenant si tu veux. On ne va pas tarder à dîner.

Je me tourne vers le meuble, prenant la culotte que j'avais poser sur ce dernier. Je me dirige alors vers ma penderie, pour prendre un simple débardeur blanc. Je m'approche alors de la sortie pour d'ailleurs, sortir de la chambre et me rendre dans l'autre d'à côté. Il n'y avait absolument rien dans cette pièce. Heureusement pour moi, il y avait quand même la salle de bain. Je ne serai donc pas obliger d'aller dans la nouvelle chambre d'Henrich pour lui piquer la salle de bain, même si à la base, c'était la mienne.

Je me déshabille alors complètement. Je mets les affaires que j'avais portés toute la journée dans la petite panière de linge sale qui était dans la salle de bain, de cette pièce. J'enfile ma culotte noire, pour enfiler par derrière mon débardeur. Je n'avais pas mis de soutien-gorge, mes seins n'avaient pas besoin d'être soutenus, ils étaient assez gros pour rester en place. Je n'avais qu'un débardeur et une culotte. C'était un bon début, d'ordinaire à cette heure-ci, j'étais complètement nue. Je sors de la chambre, me rendant vers les escaliers, sans regarder sur le côté. Si je le voyais se changer, j'allais me sentir mal à l'aise, alors autant ne pas essayer. Je descends alors pour traverser le salon et pousser la porte de la cuisine. Je regarde dans le frigo, essayant de savoir ce que j'allais bien pouvoir faire à manger. D'ailleurs.. Je ne connaissais même pas ces goûts. Bon, je lui demanderais quand il redescendra.

ft. Henrich
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Ven 13 Mai - 15:29
Henrich
Sa nouvelle chambre était désormais inaugurée, malgré la présence de posters qui pourraient faire rêver un peu trop Henrich. Des images de paysages en tous genres, comment ne pas détester voir de telles choses dans une chambre d'hybride ? La liberté n'était même pas un luxe pour eux, il y avait même de fortes chances pour qu'Henrich soit régulièrement contraint de rester dans sa chambre pendant que sa maîtresse ferait les courses. Après tout qui voudrait qu'un hybride farfouille partout pour par exemple casser des vases sans le vouloir ? Il avait certes l'accès illimité au frigo, mais il préférait ne pas se laisser tenter. Il ne tenait pas à prendre du poids par un excès de confiance de sa part. Pourtant il y avait de quoi, cette maîtresse était particulièrement généreuse avec lui, allant même lui donner sa seule chambre disponibles et libre.

C'est alors que la demoiselle sortit un caleçon de son armoire avant de le poser sur l'étagère. En ce qui le concernait, il n'avait pas vraiment envie de porter les affaires de quelqu'un d'autre, surtout que ce n'était pas nécessaire. En effet, il n'allait quand même pas se trimballer dans les rues en caleçon, surtout si elle n'avait rien d'autre.


-Ce sera superflu pour le moment, j'ai pris l'habitude de dormir habillé dans ma cage, et je suis très hygiénique en général. Après tout, un prince préfère toujours salir les autres à sa place quand il doit traverser une flaque de boue...

Sur ces mots, la demoiselle s'en alla dans la penderie chercher de quoi se vêtir avant de s'exécuter dans une salle voisine sans que Henrich s'en préoccupe. Il n'avait pas l'habitude de mater les femmes, si celles-ci pensaient le séduire de telle façon, elle seraient très déçues du résultat. Pour le moment, Henrich voulait juste se contenter de retrouver son trône et ses privilèges malgré son état d'hybride. Il se laissa alors tomber allongé sur son lit, les bras écartés, le regard traînant dans le vide. C'était confortable, il n'allait pas rechigner, même si les draps portaient l'odeur féminine de la demoiselle comme il pouvait s'y attendre d'habiter dans la demeure de quelqu'un d'autre. Peut-être qu'un jour il retrouverait son chez-lui, mais pour le moment il valait mieux éviter de cracher dans la soupe. Beaucoup d'hybrides étaient menottés et assignés dans leur chambre, ainsi que forcés d'effectuer les tâches ménagères.

Le ventre de l'hybride se mit alors à gargouiller, Henrich étant content que sa maîtresse n'ait pas entendu cette marque de faiblesse de la part de son estomac. Il voulait vraiment se comporter comme un prince, même si il y avait des chances pour qu'il rechigne moins pour ce jour-ci pour cause d'avoir vexé sa maîtresse. Il s'en voulait quand même un peu et comptait se montrer docile pour encore quelques heures afin de montrer sa bonne volonté. Aussi prince était-il, Henrich ne faisait pas le poids face à la fourrière en terme de combat, un seul coup de fil pouvait suffire à le renvoyer dans sa cage. Heureusement que sa maîtresse ne semblait pas avoir de tendances particulière, une maîtresse bien normale et neutre comme beaucoup, rien de bien terrible en somme.
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Zara Pacifica
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Jeu 26 Mai - 21:29
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« Ce sera superflu pour le moment, j'ai pris l'habitude de dormir habillé dans ma cage, et je suis très hygiénique en général. Après tout, un prince préfère toujours salir les autres à sa place quand il doit traverser une flaque de boue...

En entendant cela, je ne pouvais que sourire. Sa façon de parler était plutôt mignonne c'est vrai. Et puis, il avait raison. Moi-même, je n'aurai pas portée les sous-vêtements d'une autre femme, je préférai largement ne pas mettre de dessous. J'étais donc allée dans ma chambre pour me changer. Petit débardeur ainsi qu'une culotte. J'avais l'habitude d'être comme sa et puis, je n'étais pas pudique. J'espérai simplement que ça ne dérange pas Henrich.

Je me rends donc vers la cuisine pour regarder dans le frigo. Il était remplit et il y avait un peu de tout. Je faisais attention à ma santé ainsi que ma silhouette. En tant que chanteuse, il fallait que je mange sainement. En revanche, j'aimais beaucoup l'alcool. Heureusement, mon manager ne vivait pas avec moi. Je pouvais donc boire à ma guise. Enfin, je n'étais pas alcoolique. Je prends alors une bouteille de bière qui était dans le frigo, tout en le fermant par la suite. Je la pose sur la table pour enfin regarder dans les placards. Il y avait quelque gâteaux, c'est vrai. J'avais aussi besoin de sucre, mais je n'étais pas du genre à manger un paquet de chips entier tous les soirs.

Je ferme le placard pour retourner vers la table, où j'avais posée ma bière. Je l'ouvre alors à la main pour boire une petite gorgée. Je voyais qu'Henrich ne descendait pas. Pourtant, il fallait bien qu'il vienne vers moi pour que je lui demande ce qu'il voulait manger. Je sors de la cuisine pour me retrouver dans le salon, la bière à la main. Je n'avais pas réellement envie de monter jusqu'en haut pour lui demander ce qu'il voulait manger. Et de toute évidence, il serait bien obligé de descendre pour manger. J'étais sorti de la cuisine uniquement parce qu'elle est trop loin et qu'Henrich ne m'entendrait pas. Au-dessus de la cuisine, il y avait sa futur chambre. Alors qu'au-dessus du salon, il y avait ma chambre, où il était encore. Il m'entendrait sûrement mieux dans le salon alors.

« Henrich, tu peux descendre s'il te plais?

Je prends alors une nouvelle gorgée de ma bière, attendant que le jeune homme descende jusque dans le salon. Je m'approche alors du sofa, posant mon fessier sur le dossier. Je prends alors la télécommande de la télévision qui était juste à côté, pour d'ailleurs, l'allumer. Il n'y avait pas grand chose à la télé. D'ailleurs, je ne savais même pas si Henrich voulait manger devant la télé ou bien à table. S'il était vraiment un prince, je pense qu'être face à face à table serait plus convenable.

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Ven 3 Juin - 23:10
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Malgré ce qu'il pouvait penser, Henrich trouvait son nouveau lit bien confortable, en plus de bien odorant. Il sentait la lessive propre comme beaucoup de choses en tissu dans la maison, une odeur qui plaisait à tout le monde. Le jeune hybride ne savait pas encore si il devait prendre ses aises en baissant complètement sa garde ou si il devait se méfier en dormant d'une seule oreille. Pour le moment il comptait juste attendre la suite des événements, voir si sa nouvelle maîtresse était réellement aussi attentionnée. Il n'y avait pas de raison après tout, elle s'était tellement vexée de façon réaliste en entendant ses méfiances que c'était impossible qu'elle retourne sa veste. Peut-être qu'on allait bien le traiter, comme un prince selon ses propres dires, et comme il vivait avant de se retrouver trahi par ses serviteurs.

Son regard parcourait la chambre désormais la sienne en essayant un maximum de retenir son emplacement dans la maison. C'était quelque chose qui lui faisait tout drôle de vivre ailleurs alors qu'il dormait dans le même lit depuis son enfance. Il était passé très rapidement d'une immense et splendide demeure au cachet ancien à une villa design au possible et aux vitres transparentes. En effet ce n'était plus du tout le même décor et le même paysage, mais dans un sens Henrich devait se sentir chez lui d'une manière ou d'une autre. Après tout c'était chez lui désormais, il était un prince d'une autre catégorie, ce qui lui semblait plus grotesque maintenant qu'il logeait dans une demeure de ce genre. Un prince moderne et design ? Ce n'était pas Kanye West, il n'avait rien de moderne, au contraire. Mais il supposait qu'un jour il s'y habituerait et pourrait vivre de la façon la plus discrète possible. Après tout, pourquoi garder le titre de prince si c'était pour avoir comme sujet une femme susceptible, peu pudique, et qui prenait mal soin de son corps en le rendant dépendant de la nicotine et du tabac ? Aucun intérêt d'enfoncer une porte ouverte et à moitié sortie de ses gonds.

C'est alors que le jeune hybride fut tiré de ses réflexions par l'appel de sa maîtresse qui lui demandait de descendre. Peut-être qu'elle allait s'excuser de s'être emportée de la sorte, ou lui en demander pour avoir blessé sa fierté avec ses méfiances. Il descendit alors de l'air le plus naturel et normal possible sans faire des masses de bruit avec ses pas, ses chaussures rendant sa marche très discrète. La femme était installée devant la télé sur son divan, une canette de boisson non identifiée à la main. À moitié habillée, elle donnait une apparence bien pitoyable pour une maîtresse. Dommage qu'elle ne soit pas l'hybride et lui le maître, sa première torture serait de la priver de cigarette pour son propre bien, et d'alcool peut-être au passage. C'était un peu la belle et le clochard, mais doublement inversé, car celui qui était à la rue était le plus soigné des deux et était le "beau" de l'histoire. Il se posa alors dans le divan à un bon mètre d'elle, lui tenant compagnie comme était son désir depuis le début.


-Un problème ? Vous avec perdu les piles de votre boitier ?
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Zara Pacifica
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Ven 10 Juin - 20:32
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J'étais simplement dans le salon à attendre qu'Henrich descende. Je ne savais pas réellement ce qu'il aimait comme plats, comme cuisine, comme aliment. D'ailleurs, je ne savais pas grand chose de lui. Seulement qu'il était un prince et encore, c'était assez vague. J’espérai simplement que l'on pourrait apprendre à se connaître autour d'un bon repas. La plupart du temps, je ne mangeais pas beaucoup le soir. Mais s'il aimait les grands buffets, je pouvais très bien lui en offrir.

Il n'y avait pas grand chose à la télé ce soir. De simples informations, des dessins animés et des reportages bidons. J'aurai bien aimée regarder un bon film d'action, mais bon. Ce n'est pas grave. Pour l'instant, je ne faisais qu'écouter de la musique sur une chaîne musicale. Bien entendu, je pouvais très bien passer à la télé. Bah oui, étant une grande chanteuse de rap, j'avais déjà fait trois concerts et quatre clips. C'était pas mal pour l'instant. Et ça n'allait pas s'arrêter là. Pour l'instant, j'espérai ne pas me voir. Je n'aimais pas réellement me regarder à la télé. Je n'étais pas aussi narcissique que ça quand même.

J'entends alors les pas du jeune garçon. Tiens, il allait sûrement descendre. Je pouvais l'entendre de là où j'étais. La chambre où il était, était au-dessus du salon. Il descend alors les escaliers. Bien entendu, il ne c'était pas changer, comme il me l'avait dit. Ça nous fera une occasion de sortir demain, pour lui prendre de nouveaux vêtements. Il s'installe alors sur le sofa, à un mètre de moi environ.

« Un problème ? Vous avec perdu les piles de votre boitier ?

Je le regarde. J'étais un peu surprise qu'il vienne s’asseoir aussi facilement près de moi. C'était déjà un bon début. Je lui souris simplement. Ce n'était pas non plus un sourire grandiose, au contraire. Un sourire aux lèvres plutôt effacé.

« Hm, non c'est bon. Hm, je voudrais simplement savoir ce que tu voudrais manger. J'ai un peu de tout, alors tu peux choisir ce que tu veux, je te le ferais. D'ailleurs, tu préfères manger sur la grande table? La cuisine? Ou bien devant la télé? Quoi que vu le temps, on pourrait même manger dehors..

Et oui, on pouvait manger dans la cuisine. Mais ça serait quelque peu désagréable avec les odeurs de nourriture, même si on pouvait ouvrir la fenêtre. Il y avait également la petite table du salon où on pouvait manger devant la télé. Bien sûr, on ne pourrait pas réellement se parler. Puis, il y avait la grande table à manger du salon, qui était derrière le sofa. C'était sûrement plus agréable. Bien sûr en dernier, la terrasse. Pourquoi ne pas manger dehors près de la piscine à l'air complètement libre? En tout cas, c'était à lui de décider.

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Jeu 16 Juin - 9:52
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Assis sur le même divan que sa nouvelle maîtresse, Henrich écoutait la dame lui exposer son "problème" : elle ne connaissait pas les préférences de son hybride. Il réfléchit alors un instant pour se souvenir de ce qu'il mangeait autrefois, quand il menait encore la vie de château. Ce n'était pas accessible pour de plus modestes cuisines, mais il se rappelait tout de même que son père lui faisait manger d'étranges ficelles de blé accompagnées de haché de boeuf et d'une mixture rouge à base de tomates. Il avait trouvé ça délicieux, même si c'était fort salissant en soi si on ne faisait pas attention. Il se souvenait que son père était loin d'être à l'image d'un souverain, il s'amusait beaucoup, contrairement à Henrich qui passait le plus clair de son temps à lire dans la bibliothèque. Maintenant il comprenait tout, pourquoi il était aussi jovial et attentionné : il assumait pleinement sa vie d'hybride et sa liberté. Si il se croyait humain, il n'aurait pas perdu son temps avec des plats aussi pauvres.

-À vrai dire je doute savoir cuisiner, je mangerai sûrement ce qu'il y a dans les placards de disponible. D'habitude je ne cuisinais jamais, mes domestiques innovaient régulièrement pour moi chaque jour, mais une fois mon père a cuisiné un plat étranger et je crois en avoir aperçu ici. On appelle ça des spaghettis je crois, c'est européen.

Malgré son air inexpressif habituel, Henrich s'inquiétait pour la cuisine. Comme c'était lui l'hybride, et qu'elle avait refusé d'être son domestique, il y avait fort à parier qu'il soit obligé de se mettre aux fourneaux. Malgré tout il ne le sentait pas trop, il n'était pas très adroit de ses dix doigts, il pourrait renverser ou ne pas bien doser les quantités. Néanmoins il allait sûrement devoir regarder dans des livres de cuisine pour trouver une recette. C'était comme ça que son père faisait, comme ça que ses domestiques faisaient, et comme ça qu'il allait faire également.

-Pour tout dire, je regarde rarement la télévision, si ce n'est pour me tenir au courant des nouvelles politiques et financières du pays, ainsi que des autres informations du journal télévisé. Je préfère manger à table comme le ferait un humain ordinaire.
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Zara Pacifica
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Sam 23 Juil - 5:03
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C'est vrai, je ne savais pas grand chose du jeune garçon. Et il fallait que j'en apprenne plus. J’espérai simplement qu'il me donne quelque plats à lui faire pour ce soir. Je n'avais pas spécialement envie de réfléchir, même à ça. Je regarde alors la télévision, regardant ce qu'il y avait comme musique qui passait. Mais le jeune hybride prit rapidement la parole. Je tourne alors ma tête vers lui pour l'écouter, tout simplement.

« À vrai dire je doute savoir cuisiner, je mangerai sûrement ce qu'il y a dans les placards de disponible. D'habitude je ne cuisinais jamais, mes domestiques innovaient régulièrement pour moi chaque jour, mais une fois mon père a cuisiné un plat étranger et je crois en avoir aperçu ici. On appelle ça des spaghettis je crois, c'est européen.

Je souris alors à cette phrase. Il ne savait donc pas cuisiner. Et bien, il allait apprendre avec moi. En plus d'être une bonne chanteuse, j'étais une très bonne cuisinière. Oui, j'aime les chips et tout ça, mais j'aime aussi cuisiner et goûter à de nouvelles saveurs. Ce n'était pas si grave s'il ne savait pas cuisiner, je lui apprendrais tout cela. Il serait bien obligé de se débrouiller un jour ou l'autre de toute façon.

Il aimait donc les spaghettis. C'était un bon début. Je savais faire certaines recettes des spaghettis. Oui, je n'aimais pas les spaghettis simples avec du beurre, c'était immonde. Je lui réponds alors, avant de prendre une gorgée de ma bière que j'avais à la main depuis un petit moment maintenant.

« Des spaghettis? Très bien, je peux te faire ça. Tu les préfères à la bolognaise? À la crème? Ou bien aux crevettes?

Je lui souris légèrement. Bah oui, il ne fallait pas que je fasse une tête d'enterrement lorsque je lui parlais. Je n'étais pas méchante, simplement polit et courtoise. Je continue alors de regarder Henrich, écoutant par la même occasion la nouvelle musique du moment. Finalement, il était mignon. Son petit air de noble me plaisait bien. J'aimais beaucoup ce côté de lui, plutôt rebelle et sûr de lui. C'était amusant à voir pour un hybride. Heureusement que je l'ai prit lui et pas un autre. Je me serais sûrement fait chier.

« Pour tout dire, je regarde rarement la télévision, si ce n'est pour me tenir au courant des nouvelles politiques et financières du pays, ainsi que des autres informations du journal télévisé. Je préfère manger à table comme le ferait un humain ordinaire.

Je m'en doutais bien qu'il n'allait pas apprécier de manger devant la télévision. Très bien, on fera ça aussi plus tard, quand il aura prit ces marques. Je prends alors la télécommande pour baisser simplement le son de la télévision. Oui, ce n'était pas la peine de l'éteindre maintenant vu qu'il fallait d'abord cuisiner. Je me redresse afin de lui faire signe de me suivre jusque dans la cuisine, sans dire un mot. Bah oui, je n'allais pas le laisser rien faire quand même. S'il voulait manger, il allait devoir un peu m'aider. Je sors alors le paquet de spaghettis, attendant toujours la réponse du jeune hybride.

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Ven 29 Juil - 13:36
Henrich
À la bolognaise ? À la crème ? Aux crevettes ? Qu'étaient-ce que toutes ces variantes ? N'y avait-il pas de crème dans la bolognaise ? C'était avec du haché normalement, pourquoi y mettre des crevettes ? Le jeune hybride nageait dans la plus grande incompréhension, mais au moins il avait la certitude que sa maîtresse était un minimum calée en cuisine, si elle sortait comme ça des variantes de recettes qu'elle était censée savoir reproduire. Il se gratta la tête quelques secondes avant de prendre une mine réfléchie, ne trouvant pas vraiment laquelle serait la meilleure. Finalement il opta pour la simplicité et arrêta de réfléchir en regardant brièvement sa maîtresse.

-Aucune idée, je suis tenté de dire "celle qui vous est le plus familier", comme ça vous pouvez cuisiner sans vous casser la tête. À vrai dire je n'en mangeais pas souvent, alors je ne peux pas vraiment dire que j'avais l'habitude de manger ça, n'importe quelle recette me conviendra.

Alors que le jeune hybride reposait près de sa maîtresse, les bras convenablement posés sur ses cuisses à lui, regardant la télévision sans expression particulière. Il avait donné sa réponse et attendait maintenant que la femme trouve l'envie de commencer le repas. Pendant ce temps Henrich avait exprimé son manque d'habitude de regarder la télé, ce qui fit qu'elle l'éteignit sans plus attendre. Elle avait peut-être trop peur qu'il soit incommodé par cet engin vide-cerveau, mais en réalité elle devait surtout craindre pour elle-même. En effet le jeune hybride ne se serait pas privé d'enfoncer des portes ouvertes en faisant des remarques désobligeantes sur les programmes diffusés. Il y avait fort à parier que ce serait bien elle la plus incommodée des deux si jamais la télévision continuait encore à ce moment. Lui qui avait passé sa vie à se cantonner aux choses utiles au lieu de favoriser l'agréable comme n'importe qui, voir des programmes aussi idiots le ferait sûrement sortir de ses gonds.

Dans sa posture droite, Henrich patientait tranquillement pendant qu'une pendule imaginaire accentuait presque les secondes qui s'écoulaient, le pendule en métal oscillant de droite à gauche et de gauche à droite à intervalles réguliers. Il n'avait pas pour habitude de s'ennuyer, généralement patienter amenait la cogitation, donc il ne se passait jamais rien du tout pour lui. Même si normalement il serait déjà plongé dans un livre, il ne voyait aucun inconvénient à rester sagement assis, laissant peut-être l'initiative à sa maîtresse de tenter une fois de plus l'accolade. Il s'était montré méfiant la dernière fois, mais maintenant il savait qu'elle ne cachait aucun piège. Après tout qu'est-ce qu'une femme pouvait bien lui faire de bien mal ? Pas grand chose selon lui, mais certains aimaient manipuler, bien que ce soit porté disparu de ces jours.


-Voulez-vous que j'aille effectuer quelques courses pour préparer le repas du soir ?  Rassurez-vous, je ne compte pas m'enfuir, j'ai pris conscience de ma situation depuis quelques temps, je suis de sang impur, exécuter les responsables de ma déchéance ne le rendra pas plus pur.
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Mer 24 Aoû - 0:39
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J'étais dans la cuisine et j'attendais la réponse du jeune hybride. Je ne savais pas ce qu'il voulait avec ces spaghettis. J'étais planté là comme une plante verte, les mains posées sur la table de la cuisine devant le paquet de pâte. Finalement, le garçon prit rapidement la parole.

« Aucune idée, je suis tenté de dire "celle qui vous est le plus familier", comme ça vous pouvez cuisiner sans vous casser la tête. À vrai dire je n'en mangeais pas souvent, alors je ne peux pas vraiment dire que j'avais l'habitude de manger ça, n'importe quelle recette me conviendra.

Je lui souris simplement. C'était donc à moi de décider ce que j'allais mettre avec. Du coup, je ferais des spaghettis à la bolognaise. Je sors simplement les ingrédients qu'il fallait tel qu'un oignon, de la viande haché, une boîte de tomate, du parmesan ainsi que tout le reste. Je mets par la suite l'oignon découpé en petit cube pour le mettre dans une sauteuse avec de l'huile d'olive. C'était plutôt simple à faire, c'est vrai, mais bon. J'avais l'habitude de faire tout ça. Je cuisinais souvent, même si à la fin, j'avais toujours faim et je mangeais des chips ou des bonbons avec une bonne bière devant la télévision. Ce n'était pas un truc à faire devant le garçon.

J'ajoute dans la sauteuse la viande haché que je laisse cuir, remuant quelques fois pour que l'oignon s'ajoute avec la viande. Je tourne le regard vers Henrich, voir ce qu'il faisait. Il ne faisait pas grand chose d'ailleurs. J'aurai pu lui demander de m'aider, mais j'avais faim et j'étais épuisée en plus. Je voulais faire vite pour aller me reposer. Encore une fois, je ne savais pas si j'allais bien dormir, surtout sur le divan. Il était peut-être confortable, mais mon lit était le meilleur bien sûr! Il y avait quand même une bonne chose à tout cela ; je pourrais boire et fumé comme je le veux lorsqu'il sera monté se coucher. Enfin, s'il se couche.

« Voulez-vous que j'aille effectuer quelques courses pour préparer le repas du soir ?  Rassurez-vous, je ne compte pas m'enfuir, j'ai pris conscience de ma situation depuis quelques temps, je suis de sang impur, exécuter les responsables de ma déchéance ne le rendra pas plus pur.

J'ajoute par la suite les autres ingrédients comme faire une sauce onctueuse avec la viande. Sa sentait déjà super bon dans toute la cuisine. Je me retourne vers Henrich.

« Ne t'inquiète pas, ce n'est pas la peine. J'ai tout ce qu'il faut pour ce soir. Nous ferons les courses demain, d'ailleurs, je t’achèterai de nouvelles affaires pour toi.

Il est vrai que le jeune garçon n'avait pas grand chose à se mettre à part ce qu'il avait sur le dos. Personnellement, je n'aimerais pas être toujours habillée de la même façon. Et puis, peut-être qu'il désirait autre chose telle que des shampoings, une brosse à dent, un gel? Je lui poserais la question plus tard de toute façon. Ce n'était pas le moment de parler de ça. Nous aurions tout le temps à table. Je ne comptais pas manger dans le silence.

Je prépare les spaghettis. J'attends simplement cinq à dix minutes. Pendant ce temps, je rangeais les ingrédients que j'avais sorti, lavant les ustensiles utilisés pour les remettre à leurs places. J'installe la table du salon. J'avais placée les couverts d'Henrich en face des miens. C'était une table simple, mais classe tout de même. J'avais également mise une bouteille de vin rouge, ainsi qu'une bouteille d'eau fraîche. Je lui fais rapidement signe de prendre place à un des deux siège. Je mets le repas dans un joli plat pour le ramener sur la table avec un dessous de plat pour ne pas brûler la table. Je lui sers des spaghettis bolognaises dans son assiette, avant de me servir moi-même et de m'asseoir par la suite.

« Et bien, bon appétit. Ne te gênes pas pour me dire si ce n'est pas à ton goût.

Je commence alors à déguster mon plat. Je le trouvais très bon et bien relevé. C'était finalement impeccable. J’espérai que cela plaise également au jeune homme. Je prends la bouteille de vin, la tenant simplement dans la main.

« Je te sers?

Je ne savais pas réellement si Henrich aimait ou buvait du vin. Je ne faisais que lui proposer avant de me servir. C'était simplement de la politesse.

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Ven 16 Sep - 1:16
Henrich
Maintenant que Henrich avait donné les conditions nécessaires pour la préparation du repas, celui-ci pouvait être commencé. Il allait de soi que l'hybride n'avait pas la moindre gêne de savoir sa maître aux fourneaux, il était habitué depuis des années à être servi par quelqu'un d'autre, il n'allait pas perdre cette habitude en si peu de temps, même si il avait accepté son sort. Et puis il ne savait pas du tout cuisiner, il y avait de fortes chances pour que si il essayait ça se terminerait par un fiasco comme des pâtes trop ou pas assez cuites, des patates qui se désagrègent ou encore une viande à peine cuite ou carbonisée. Il n'avait pas vraiment l'âme d'un cuisinier, ni même l'envie de cuisiner, c'était trop salissant pour lui, ce n'était pas faute d'avoir essayé plusieurs fois en cachette.

La demoiselle se mit à son aise à préparer le repas en question, elle avait le choix de quoi mettre dedans comme accompagnement, elle qui semblait tellement s'y connaître. De son côté, Henrich ne savait pas vraiment comment s'occuper, alors il resta simplement dans le divan dans le silence, les mains sur ses cuisses serrées et droites. Il avait souvent l'habitude de se tenir droit sans bouger quand il s'ennuyait, ça lui permettait de réfléchir un peu sur sa situation actuelle quotidienne ou pour la dernière heure. C'était un peu comme une méditation, mais ce n'était pas pour atteindre une quelconque plénitude ou quelque chose y ressemblant, juste une habitude. Comme ça au moins tout le monde l'appréciait car dans cette situation il ne parlait pas, donc pas d'insultes ou de lancement de sujet tabou, rien qui pourrait fâcher un être humain. Il était pour ainsi dire d'une parfaite compagnie pour ceux qui aimaient le calme.

C'est finalement après une poignée de minutes assez abondante que la demoiselle annonça le repas prêt. L'odeur avait déjà commencé à envahir les pièces alentour, ce qui ne faisait plus aucun doute sur l'imminence de la fin de cette préparation. Henrich savait patienter, c'était bien une de ses qualités, et celle-ci ne pourrait qu'être appréciable. Il se mit alors à table et acquiesça sa seulement demande, celle de ne pas hésiter à lui faire part de son avis, aussi positif que négatif, sur la qualité de son repas. Il n'y manquerait aucunement à coup sûr, il n'allait pas faire le timide alors qu'il était censé être promis au trône et faire des bains de foule à l'heure qu'il est, avec sa famille. Il la laissa ainsi le servir comme elle le proposait si bien, voyant devant lui quelques secondes plus tard une assiette abondante. Il devait avouer que la nourriture de l'animalerie était très dissuasive, l'hybride ne pouvait qu'apprécier de manger quelque chose de normal, surtout si c'était bien plus goûteux que normal, ce qui était clairement le cas.


-C'est délicieux, vous êtes douée pour la cuisine. C'est rassurant de savoir qu'au moins l'un de nous deux est bon derrière les fourneaux, je ne pense pas que j'aurais pu cuisiner quelque chose de si compliqué.
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Mar 13 Déc - 15:24
Zara Pacifica
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Nous étions enfin à table, j'allais donc pouvoir poser quelques questions à mon hybride, pour en savoir plus à son sujet. Oui, je ne savais pas grand chose. Je me sers alors du vin tout en servant de l'eau à mon hybride. Je suppose qu'il n'en voulait pas, après tout, je le vois mal boire de l'alcool. Je verrai bien plus tard si je l'emmènerai à mes fêtes alcoolisées. Il pourrait peut-être se décoincer.

J'avais servi Henrich en pâte, j’espérai simplement qu'il apprécie ce que je venais de lui faire. C'était simple, mais très bon. Pour ma part, mon plat était réussit. Après tout, ce n'était pas un gratin ou bien un rôti, hyn. Je goûte alors mon vin, mettant simplement mes lèvres au contact du liquide pour lécher par la suite mes lèvres. Je regarde alors Henrich prendre une boucher de pâte.

« C'est délicieux, vous êtes douée pour la cuisine. C'est rassurant de savoir qu'au moins l'un de nous deux est bon derrière les fourneaux, je ne pense pas que j'aurais pu cuisiner quelque chose de si compliqué.

J'esquisse un petit sourire. Ça faisait toujours plaisir d'entendre un compliment, surtout venant d'un hybride. Enfin, surtout venant d'Henrich! Mon sourire partit rapidement de mes lèvres. Je prends une tranche de pain que j'avais mis dans une panière sur la table. Je viens y manger avec les pâtes, c'était très bon ainsi je vous le dis. Je finis de mâcher pour avaler. Ce n'était pas polit de parler la bouche pleine.

« Je suis contente que le plat te plaise. La prochaine fois, je te ferais quelque chose de plus consistant. La cuisine est très simple, tu apprendras très vite avec moi, ne t'inquiète pas. Je risque parfois de ne pas être là les soirs, tu pourras donc te faire tout ce que tu veux sans mon aide.

Je baisse le regard dans mon assiette, continuant de manger et cela avec les morceaux de pains. Je goûte une fois de plus à mon vin, il était vraiment bon. C'était un délice. Même si je préfère boire du vin avec un repas gastronomique. Je regarde ensuite Henrich qui continuait de manger. J'hésitais simplement à lui poser quelques questions. M'enfin, j'étais le maître après tout, il fallait bien que je me lance.

« Tu ne sais pas cuisiner, tu ne sais sûrement pas faire le ménage. Alors que faisais-tu avant d'être à l'animalerie, Prince?

J'aimais beaucoup ce petit surnom, il lui allait très bien. Et puis d'après ce qu'il m'avait dit, c'était le cas. Je voulais en savoir plus sur lui, sur son passé, que c'était-il passait pour qu'il se retrouve dans cette animalerie? D'où viens ses vêtements et sa façon de parler si hautaine? Je continue de mange, attendant une simple réponse de sa part.

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Mer 21 Déc - 18:12
Henrich
C'était toujours agréable de manger un plat cuisiné avec amour. On ne pouvait pas dire que ce soit beaucoup le cas dans le manga, tout le monde en cuisine méprisait les hybrides et certains faisaient exprès de rater leurs plats, ne les jugeant pas dignes de franchir des lèvres animales. Dans un sens c'était compréhensible, si on donnait un plat à un chien, c'était parce que les humains n'aimaient pas, donc il devait forcément être plus mauvais que les plats ordinaires. Henrich s'en était bien aperçu en mangeant de nouveau quelque chose de préparé par une personne qui n'éprouvait aucune haine envers les hybrides, ou envers lui précisément. C'était ça qui le rassurait, il n'avait pas perdu goût à la vie, c'était la vie qu'on lui donnait à manger qui n'avait jamais eu de bon goût.

Ainsi il continuait à manger en faisant de son mieux pour ne pas se salir, enroulant les spaghettis en sauce autour de sa fourchette. Sa maîtresse aimait bien le compliment qu'il lui avait fait, c'était la moindre des choses pour l'avoir blessée dans ses doutes. Il ne pouvait pas savoir que cette femme allait bien le traiter, quand il l'avait rencontrée. Beaucoup de maîtres auraient montré leur vrai visage chez eux, c'était pour ça qu'il avait réagi de manière impulsive et excessive. Maintenant heureusement il n'éprouvait plus cette méfiance, il pensait pouvoir être pardonné par sa nouvelle maîtresse. En tant que prince et être humain, enfin partiellement humain, il savait rabaisser sa fierté pour permettre à ses supérieurs de ne pas lui tenir rigueur de sa mauvaise humeur.

Pendant ce temps, la demoiselle parlait de lui apprendre la cuisine, ce qui était vraiment étrange. Apprendre à quelqu'un d'aussi peu doué dans les tâches ménagères l'art "sublime" et complexe de la cuisine, c'était certainement une mauvaise idée. Henrich ne pouvait pas cacher son malaise en entendant ça, pensant ne pas être doué du tout pour ce genre de choses. Il y avait peut-être une note de machisme aussi, considérant que c'était un métier de femme, et comme toute femme également, ce métier était compliqué. Même pour elles ça pouvait s'avérer difficile, et Henrich n'était pas prêt à massacrer les ingrédients juste pour apprendre les bases. Bien sûr préparer des pâtes ou du riz était toujours facile, mais préparer une bonne bolognaise était bien plus difficile.


-Je pense que c'est quelque chose qu'il vaut mieux laisser entre vos mains expertes, la cuisine n'est pas du tout mon fort. Enfin, c'est vous qui décidez, moi je suis l'esclave, je dois vous obéir.

En enfournant une nouvelle fourchette bien remplie de pâtes avec de la sauce dans sa bouche, l'hybride détourna le regard, espérant qu'elle ne prenne pas trop à coeur ce projet et cette discussion sur la cuisine et son apprentissage. Il allait de soi que le prince se sentirait mal de devoir faire perdre des tonnes d'ingrédients à sa maîtresse, c'était clairement le genre de chimiste en herbe qui était capable de faire sauter le labo avec une mauvaise manipulation. Non, la cuisine ce n'était pas son fort, il ne savait pas quoi faire de ses dix doigts quand il s'agissait de choses utiles ou de créativité. Par chance elle avait redirigé la discussion sur autre chose, Henrich ne pouvait pas rêver meilleur changement de sujet, et là il pouvait répondre à ses attentes.

-Avant je ne faisais "rien", j'étais prince, j'avais d'autres travaux, pour la cuisine ou le ménage j'avais des domestiques. J'aimais beaucoup lire, c'était une occupation plaisante parce que ça ne me demandait aucun talent, si ce n'est celui d'imaginer les scènes décrites.
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Zara Pacifica
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Mar 3 Jan - 23:57
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Le repas était bon et j'étais bien contente qu'il plaise à Henrich. Je me rends compte que je suis bien gentille avec lui, que ce que j'avais imaginée. J'aurai plus pensée à ne même pas lui adresser la parole ou quoi que ce soit. Il m'apportait peut-être quelque chose de bon. J'aimais déjà assez son caractère. Je n'aime pas les rebelles, mais j'aime encore moins les dociles. Ce n'est pas drôle, je les mangerais tout crus. Il me faut de l'ambiance dans la maison, quelque chose qui me donne envie de me lever le matin. Il y avait la musique, mais ce n'était pas suffisant. Je m'entendais plutôt bien avec Henrich depuis qu'il avait baisser ça garde avec moi. Il le fallait bien, je ne lui voulais aucun mal. À la base je l'avais prit uniquement pour avoir de la compagnie, rien d'autre. Je pourrais peut-être avoir plus avec lui. Qui sait, il pourrait bien être un ami un jour. Non. Je ne pense pas. Autre chose alors?

Mon assiette était presque terminer. Je n'avais pas encore eut la réponse d'Henrich, alors j'allais manger encore plus lentement. Je n'aimais pas entamer une conversation en sachant que j'ai terminer mon repas. J'attends simplement, me demandant bien ce que l'on pourrait faire après.

« Je pense que c'est quelque chose qu'il vaut mieux laisser entre vos mains expertes, la cuisine n'est pas du tout mon fort. Enfin, c'est vous qui décidez, moi je suis l'esclave, je dois vous obéir.

Il n'y avait aucun mal. S'il ne voulait pas apprendre la cuisine, je lui apprendrais autre chose. Je n'allais pas l'engueuler pour autant. Enfin.. Je l'aurai fait si je n'avais pas eu un petit coup de cœur pour cet hybride. Je lui souris simplement en lui faisant signe que ce n'était pas grave. De toute façon, il y avait autre chose à faire dans cette grande maison.

« Avant je ne faisais "rien", j'étais prince, j'avais d'autres travaux, pour la cuisine ou le ménage j'avais des domestiques. J'aimais beaucoup lire, c'était une occupation plaisante parce que ça ne me demandait aucun talent, si ce n'est celui d'imaginer les scènes décrites.

Je l'écoute simplement parler. Il était bien plus calme que tout à l'heure, plus compréhensible. Il me parlait comme s'il me connaissait depuis toujours, enfin, c'est ce que je ressentais. Il n'avait pas l'air d'être bien attentionné avec les gens, alors j'ai pensé que c'était son maximum. Ce n'était pas suffisant pour moi, je voulais encore savoir de lui.

« Donc tu aimes lire? C'est une très bonne chose alors. Tu aimes quel genre de récit? Et.. Comment ce fait-il qu'un prince, soit aussi loin de son royaume?

Je plonge mon regard dans le sien, attendant simplement qu'il me réponde. J'avais hâte de connaître son histoire, s'il le veut bien. Je ne savais pas trop comment il allait réagir. Il y avait bien une raison pour être un prince qui ne fait que lire entourer de domestiques pour se retrouver dans une animalerie enchaîné comme un enragé. Je voulais en savoir plus et encore plus sur lui. J'attendais encore et encore qu'il me réponde avant de finir mon assiette. J'avais fait mon maximum pour la finir très lentement, mais j'avais trop faim. Je pose alors les couverts sur l'assiette, prenant mon verre en main pour boire une gorgée de vin, tout en écoutant Henrich.

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Ven 6 Jan - 16:08
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Le repas se terminait doucement, Henrich frottait avec une serviette ses lèvres encore rougeâtres de sauce tomate. Il voulait se montrer le plus présentable possible par réflexe, il avait été bien élevé même si il était traité comme un déchet depuis peu avec la découverte de ses attributs hybrides. Le jeune homme avait bien mangé, il ne lui restait plus grand chose à faire, si ce n'est de l'écouter et de répondre si elle avait des questions. De son côté, elle ne semblait pas réagir des masses à ses paroles, sans doute parce qu'elle n'avait rien à dire et que ces informations ne demandaient aucune réaction au niveau de son visage. Après, il n'était pas impatient, bien au contraire, la lecture de romans entraînait ce trait de caractère, ça lui apprenait à patienter de plus en plus.

Pour finir, la demoiselle finit par répondre à ses affirmations, le jeune hybride se reposant sur sa chaise, les mains refermées contre ses cuisses droites. Elle lui posait même plusieurs questions, sans doute était-elle réellement intéressée par la vie de sa nouvelle acquisition, alors que Henrich ne lui avait rien demandé de son côté. Elle voulait savoir quel genre de romans il lisait, question qui pouvait trouver sa réponse très rapidement. Le jeune hybride avait lu beaucoup de styles, mais seulement quelques uns avaient su trouver grâce à ses yeux, ce n'était pas compliqué de réfléchir auxquels en particulier.


-Bien que j'apprécie beaucoup de styles littéraires, ce qui me passionne le plus, ce sont surtout les romans policiers et autres polars. J'aime bien utiliser mes méninges pour résoudre les enquêtes, trouver le bon coupable parmi une liste limitée, et trouver pourquoi et comment ils ont commis leur crime.

La deuxième question qui demandait une réponse, en revanche, n'était pas facile. Pas que la réponse soit d'une quelconque longueur ou d'une quelconque complexité, non, elle était simplement difficile à dire parce que le jeune hybride avait vu tout son monde s'écrouler. Même si il était traumatisé par ce qu'il avait vécu, il ne pouvait pas le montrer en-dehors de ses yeux, ce serait montrer sa faiblesse. C'est pour ça qu'il prit quelques secondes avant de commencer à répondre, il avait besoin de rassembler le courage pour se souvenir des événements qui l'avaient conduits "si loin de son château" comme elle l'avait demandé.

-J'en suis loin parce que mes serviteurs m'ont trahis, moi qui étais voué à un avenir digne dans la noblesse. Le fait qu'un hybride dirige un ensemble d'humains les insupportait, ils ont préféré me livrer en racontant que je n'avais rien de royal. Dire que mon père me cachait nos véritables origines durant tout ce temps, je suis devenu un vulgaire vassal à qui veut m'acheter.
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Zara Pacifica
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Mar 7 Fév - 0:41
Zara Pacifica
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L'assiette était terminée et je n'avais plus spécialement faim. J'avais tout simplement l'envie de m'enfoncer dans mon canapé une bière à la main avec Henrich à mes côtés s'il le souhaitait. Qui sait, je pourrais peut-être le faire sortir de son petit cocon. Je savais déjà qu'il n'aimait pas regarder la télévision, excepté quelque petits reportages. Tout ce qu'il y a à savoir du monde finalement. Tout ce que j'aurai à faire, c'est de le pousser un petit peu. Après tout, il me doit obéissance, n'est-ce pas? Donc si je veux qu'il reste à mes côtés lors d'un petit film, il devra être présent. Je ne demande pas la lune.

« Bien que j'apprécie beaucoup de styles littéraires, ce qui me passionne le plus, ce sont surtout les romans policiers et autres polars. J'aime bien utiliser mes méninges pour résoudre les enquêtes, trouver le bon coupable parmi une liste limitée, et trouver pourquoi et comment ils ont commis leur crime.

Ce n'était pas grand chose, c'est vrai, mais c'était déjà bien. Je pouvais un peu cerner le personnage qu'était Henrich. J'en apprenais de plus en plus sur lui et ça me faisait plaisir. Qui aimerait vivre avec un parfait inconnu dans sa propre maison? Personne, je pense. Je viens d'apprendre que nous sommes que très peu différent sur ce point. Je n'en lis pas des masses. Mais lorsque je lis, la plupart du temps, c'est sur des enquêtes, des crimes à résoudre, etc. Je souris en pensant à ça.

« J'en suis loin parce que mes serviteurs m'ont trahis, moi qui étais voué à un avenir digne dans la noblesse. Le fait qu'un hybride dirige un ensemble d'humains les insupportait, ils ont préféré me livrer en racontant que je n'avais rien de royal. Dire que mon père me cachait nos véritables origines durant tout ce temps, je suis devenu un vulgaire vassal à qui veut m'acheter.

C'était donc ça. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il me dise ça. Je n'aurai jamais imaginé les choses ainsi. Je comprends mieux à présent. Comment il aurait pu me faire confiance à moi, l'humain qui l'a acheter après ce qu'il a vécu? Ce n'est pas que je me sentais coupable, mais légèrement dans l'histoire. Après tout, je suis la personne à qui veut l'acheter, n'est-ce pas?

Je me lève de table tout en le regardant. Dans cette situation, il vaut mieux éviter de le pousser à en parler plus. S'il en a réellement besoin, il viendra de lui-même vers moi. Je serai une magnifique épaule sur laquelle il pourra se reposer en me racontant tout en détails. Je fixe le jeune hybride tout soupirant légèrement.

« Bien. Je ne vais pas te pousser. Lorsque tu auras envie d'en parler, je serais là.

Finalement, ça n'avait pas servi à grand chose de lui poser autant de questions. Je m'étais mise mal à l'aise toute seule. Je n'aimais pas réellement ce genre de situation. Autant l'éviter. J'avais très rapidement changé de sujet.

« Si tu en veux encore, ressers toi avant que je débarrasse ton assiette.

L'assiette était vide. J'avais complètement terminer tout ce qu'il y avait dedans et c'était plutôt délicieux. Je la prends pour l'emmener dans la cuisine, la mettant dans le lave vaisselle ainsi que mes couverts. Je retourne près du jeune homme. Je lui avais laisser encore son assiette ainsi que le plat de pâte. S'il en voulait, il pouvait se resservir une deuxième fois. À moins qu'il n'est plus faim.

« Tu veux peut-être autre chose après ça? Une glace? Un gâteau? Une bière?

Ouai. J'aurai mieux de lui poser des questions sur ces goûts. J'en aurais sû un peu plus. Pour l'instant, je sais qu'il lit des romans, qu'il n'est pas doué à la cuisine, qu'il n'a sûrement jamais fait de corvées ménagères et qu'il ne regarde que très rarement la télévision. Bon, c'était pas mal pour une journée. J'ai toute ma vie pour le connaître de toute façon, je ne compte pas me débarrasser de lui.

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Lun 13 Fév - 16:46
Henrich
Son assiette était vide, Henrich s'était régalé comme jamais, ça lui rappelait son ancienne vie de château. L'humaine cuisinait aussi bien que ses domestiques, c'était encourageant pour la suite. Même si le château actuel était clairement minuscule et que l'intimité y semblait diminuée par le nombre de baies vitrées, le jeune hybride ne s'y sentait pas si mal. Sa maîtresse non plus d'ailleurs n'était pas si mal, malgré qu'elle soit susceptible et très peu raffinée. Elle avait entendu tout ce que son hybride avait à lui dire suite à ses questions, heureusement elle ne le forçait pas à continuer. Henrich serrait la manche de sa veste noire, les bras sous le niveau de la table, se rappelant la dure vérité qu'il n'était plus maître de qui ou de quoi que ce soit désormais. Après, il fallait relativiser, il ne pouvait pas rester contrarié par la trahison de ses sujets toute sa vie, il fallait passer à autre chose un jour ou l'autre.

Alors que Zara terminait lentement son repas, elle lui proposait de se resservir, mais Henrich lui fit comprendre qu'il était rassasié par cette grande assiette pleine d'éléments divers et complets. Elle se mit alors à laver ses propres affaires tout juste salies avec le repas, lui proposant par la même occasion un dessert ou quelque chose pour boucher les trous éventuels de son estomac. Henrich ne savait pas vraiment quoi dire, il était partagé entre lui donner les desserts qu'il avait l'habitude de manger et qui n'étaient pas forcément tous très simples à préparer, ou essayer de manger quelque chose dont il n'avait pas l'habitude et risquer de dévoiler son dégoût et de la vexer une fois de plus dans la même journée. Il ne pouvait pas vraiment dire qu'il se sentait dans un château après avoir entendu les propositions, surtout la fin. Elle fumait et buvait, il ne manquait plus que la drogue et la prostitution pour paraître souillée en entier.


-Je ne suis pas très gourmand, habituellement, souvent mes domestiques cuisinaient de la crème brûlée ou d'autres dessert en pot de petite taille plus ou moins sophistiqués comme de la mousse ou du pudding. Mais ne vous forcez pas à rendre ma vie aussi agréable qu'avant, je sais me contenter de ce qu'il y a déjà dans le frigo, inutile de retourner aux fourneaux pour moi.

C'était inespéré pour Henrich de prononcer ces mots, mais la dame l'avait fait réagir plusieurs fois déjà. Elle ne l'avait pas insulté, ou même insinué qu'il ne méritait pas d'être un prince, rien que ses demandes soulevaient en lui la frustration et il se rabaissait sans le vouloir. D'un côté il aimait dénoncer l'injustice dont il était victime en ordonnant aux pauvres humains de le traiter en prince, mais d'un autre côté il ne pouvait pas nier que les rôles étaient inversés. En effet c'était lui qui dépendait des autres à partir de maintenant, il n'imposait plus rien à quiconque, c'était tout le monde qui lui imposait tout. De ce fait il se disait qu'au fond de lui un hybride ne méritait pas d'être prince tout court, qu'il ferait mieux d'être traité comme un hybride sans aucun antécédent de ce genre.

Il se leva alors sans plus attendre, laissant sa maîtresse débarrasser pour poursuivre son action et nettoyer les trois pauvres éléments à peine pourvus de traces de sauce tomate tellement il avait bien ramassé. Le jeune hybride avait un peu peur de la vexer une seconde fois, surtout que c'était bien la première fois qu'on réagissait ainsi. Pourtant il ne pensait pas dire de si mauvaises choses au quotidien pour qu'on le prenne mal ainsi. Henrich ne savait pas vraiment quoi faire du reste de sa journée, tous ses passe-temps avaient disparus et il ne lui restait rien pour s'occuper. Il pouvait toujours rester assis ou s'abrutir devant la télévision si sa maîtresse l'allumait par envie, mais rien de très enrichissant. Il se contentait de rester debout en la laissant laver son couvert, se faisant discret pour qu'elle ne soit pas dérangée par lui.


Ça vous arrive souvent de vous dévêtir dans la vie de tous les jours ? Il se pourrait que vous attrapiez froid en allant chercher par exemple le journal ou en sortant les poubelles.
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Mer 22 Mar - 1:42
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Le repas était finalement terminé, sur une mauvaise fin. Je n'aurais jamais dû y aller directement dans ce sujet, qui pouvait mettre mal à l'aise. J'aurai dû y réfléchir avant de lui poser cette question. Il est vrai que je me sentais mal pour lui, mais je n'y pouvais rien d'un côté, ce n'était pas moi la coupable, ni lui d'ailleurs. Je nettoie rapidement mon assiette, pour la mettre dans le lave vaisselle. Je finis alors de débarrasser la table pour la nettoyer avec une éponge. Malgré que je sois une célébrité, j'aime mon petit train de vie. Faire la vaisselle, le repassage, etc. Je ne suis pas ce genre de star qui a une dizaine de domestique rien que pour laver une piscine, vous voyez le genre? Je suis loin d'être comme ça. J'aime faire les choses moi-même. Si c'est fait des mains d'une autre personne, alors je trouverais que c'est mal fait. Malgré ça, il m'arrive d'avoir une ou deux femmes de ménages. Oui. Mon manager pense que c'est bien pour moi, cela me laisse du temps pour mon travail. Henrich ne pourra donc pas réellement toucher aux tâches ménagères. De toute façon, je ne l'avais pas prit pour ça.

« Je ne suis pas très gourmand, habituellement, souvent mes domestiques cuisinaient de la crème brûlée ou d'autres dessert en pot de petite taille plus ou moins sophistiqués comme de la mousse ou du pudding. Mais ne vous forcez pas à rendre ma vie aussi agréable qu'avant, je sais me contenter de ce qu'il y a déjà dans le frigo, inutile de retourner aux fourneaux pour moi.

Mon regard se pose sur le jeune hybride qui me regarde nettoyer les couverts dans l'évier. Je reste figer un instant en repensant à ma question de tout à l'heure. Vraiment idiote, hyn. Il est vrai, je ne pourrais jamais lui rendre sa vie aussi merveilleuse qu'avant. Je pense que personne ne le pourrait et il est trop tard pour revenir en arrière. La seule chose que je pourrais faire pour lui, c'est de remonter le temps. C'est impossible. Je retourne à mes couverts tout en esquissant un petit sourire, laissant par la même occasion un long soupir s'échapper.

Tout était dans le lave vaisselle, plus qu'à le mettre en route. Je passe rapidement un petit coup d'éponge dans l'évier, puis je me lave les mains avec du savon avant de me retourner vers Henrich. Quand je le regarde comme ça, je me dis qu'il n'avait rien avoir avec le gamin hautain de tout à l'heure. J'avais cette impression, que notre relation avait changer durant ces deux heures passés ensemble. J'en esquisse un sourire, avant de l'écouter parler.

« Ça vous arrive souvent de vous dévêtir dans la vie de tous les jours ? Il se pourrait que vous attrapiez froid en allant chercher par exemple le journal ou en sortant les poubelles.

C'était une question, assez.. Gênante? Oui, sa aurait pu être le cas, pour une autre fille. Je le regarde, penchant ma tête vers mon corps pour me regarder. Il est vrai que tout ça était assez court. Et encore, il n'avait rien vu! Un petit rire sorti d'entre mes lèvres, avant que je ne croise les bras.

« Ne t'inquiète pas, j'ai le sang chaud. Tu t'en rendras très vite compte si tu restes là plus d'une semaine.

Je continue de lui sourire, lui lançant un petit clin d’œil. Je n'avais pas réellement répondu à sa question, mais j'avais fait en sorte qu'il comprenne rapidement. Il n'avait pas besoin de savoir que je dormais nue, que je mangeais en sous-vêtement, que je me trimbalais dans toute ma maison avec un simple string. Les baies vitrés? Aucun soucis, ma maison est ultra sécurisé, même un zoom d'appareil photo de paparazzis ne pourrait pas m'atteindre. Sinon, je ne le ferais pas.

Que faire? On venait de terminer de manger, on devrait se regarder un film non? Peut-être qu'il était fatigué. J'avais envie qu'il s'assoit à côté de moi. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas passer du temps avec quelqu'un qui ne me parlait pas boulot. Je me sentais assez bien en sa présence, c'était rassurant pour la suite des événements. Je m'installe sur le canapé, laissant une place à Henrich s'il voulait me rejoindre.

« Qu'est-ce que tu veux faire maintenant? Tu veux regarder un petit film avec moi? Ou même, aller te baigner? Peut-être es-tu fatigué? Tu préfères aller te coucher?

J'aimerais vraiment savoir ce qu'il faisait chez lui, avant. Il ne pouvait pas que lire des romans, manger et dormir, non? Si c'était ainsi, la vie de château devait être ennuyeuse.

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Sam 1 Avr - 13:44
Henrich
Le moins qu'Henrich puisse dire, c'est que sa maîtresse était des plus spéciales. Elle avait non seulement des habitudes addictive, mais aussi elle aimait se dénuder chez elle. Sa justification était qu'elle avait le sang chaud, non pas qu'elle réagissait au quart de tour à la moindre phrase, elle se sentait juste chaude en permanence. L'hybride réfréna un toussotement en entendant qu'elle n'avait pas l'intention de se priver de petites tenues, si ça devait durer une semaine ça pouvait durer toute la vie. Henrich ne pouvait pas nier que ça le dérangeait beaucoup, il l'acceptait si c'était un membre de sa famille sur la même ligne de génération -frère, soeur, cousin-, mais pas avec quelqu'un qui devait l'éduquer.

-Sans vouloir briser vos habitudes sans doute bien ancrées, je vous conseille de vous habiller un minimum avec moi, je ne suis pas un voyeur et je ne désire pas le devenir.

Bien sûr il n'était pas aveugle, il voyait très bien qu'elle était déjà vêtue du minimum, mais là il parlait aussi pour l'avenir, qu'elle s'habille en sa présence désormais. Henrich avait beau avoir accepté son infériorité, bien qu'il soit convaincu que ce soit temporaire, il n'avait cependant pas envie de pervertir les valeurs que ses parents lui avait inculquées toutes ces années. En quelque sorte il voulait rester un prince digne, et non pas un profiteur, même si sa maîtresse ne donnait pas l'impression d'avoir un hybride. Elle avait évoqué l'envie de compagnie, mais il était possible qu'il s'agisse de compagnie sexuelle, c'était risqué de tenter des hybrides à peine nouveaux, ils pouvaient se laisser aller par leur instinct animal et la violer sans qu'elle l'ait vu venir. Henrich voulait plutôt éloigner la tentation, même si Zara était chez elle, ça pouvait lui être préjudiciable de se dénuder dans sa maison. Non pas que les baies vitrées posent un quelconque problème, il se situait plutôt chez Henrich. Elle avait tendance à lui faire trop vite confiance, déjà qu'elle s'était vexée qu'il lui montre sa méfiance, comme si il lui avait appartenu depuis trois ans déjà. Il était évident que si elle ne voulait pas le payer, elle ferait mieux de ne pas aller trop loin en sa présence.

Par chance elle préféra détourner la conversation en parlant de la prochaine occupation de la soirée. Comme l'hybride l'avait déjà précisé, ses passe-temps étaient aux antipodes de ceux d'humains comme elle, la télé, ce genre de choses, ça lui était inconnu. Quant à prendre une douche ou un bain, ce n'était pas vraiment une occupation en soi, Henrich n'aimait pas traîner en longueur dans la baignoire de sa salle de bain. Dormir c'était bien l'opposé d'une activité, ça mettait fin à la soirée directement, alors qu'il n'était pas tard du tout. Il ne savait pas ce qu'elle avait prévu comme vraies activités, mais le fait que la télé soit la seule valable en disait long sur ses occupations la soirée. En réalité il ne devait pas y avoir d'autre possibilité, seulement la télé.


-Mes passe-temps vous ennuieraient sûrement, je n'ai pas l'habitude d'avoir de la compagnie, j'imagine qu'on partage ce même détail. Faites juste comme hier, comme avant-hier, c'est au serviteur de s'adapter, normalement.

Sa langue manquait de peu de recevoir une trace de morsure, alors qu'il prononçait ces derniers mots. Il fallait dire que ça lui coûtait cher d'avouer qu'il était inférieur à de simples gens, et des humains en plus, lui qui était prince dans son ancienne vie. Après, s'adapter n'était pas forcément si mal en perspective, ça pourrait lui plaire, et lui tenir compagnie serait plus réalisable que si elle imitait ses occupations. S'isoler pour lire des livres dans un silence que seule une mouche briserait, ce n'était pas top pour s'amuser ensemble, seulement tout seul. C'était pour ça qu'il préférait laisser ça à ses moments de solitude, si sa maîtresse voulait de la compagnie alors il n'aurait qu'à donner de sa personne, même sans savoir trop quoi faire avec cette humaine.
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Zara Pacifica
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Ven 14 Juil - 18:17
Zara Pacifica
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Mon regard se pose sur Henrich lorsqu'il parle. Ah bon? Il voudrait que je me rhabille à l'avenir? Je ne comprends pas vraiment cette demande. Est-il gêné par ma tenue? Non quand même, c'est un garçon, il en a vu d'autre et puis avec tout ce qu'il se passe dans ce monde, il a dû en voir même dans la rue des filles habillées comme ça. Bon.. Après je n'ai pas choisi un hybride ordinaire. S'il est vraiment un prince, alors il doit avoir des valeurs. Je respecte ça, mais je ne pourrais jamais changer mes habitudes, il faut qu'il le comprenne.

« Je n'ai pas l’intention de changer mon style de vie pour t’accommoder. Je ferais comme d'habitude, ni plus ni moins. Désolée, il va falloir faire avec.

Il est vrai, ce n'est pas très sympathique pour lui, mais je ne changerais pas pour un hybride. Je ne le considère pas réellement ainsi, mais pour le moment c'est ce qu'il est. S'il ne veut vraiment pas me voir dans cette tenue, alors il n'a qu'à monter dans la chambre. Mon agent se contente lui de regarder et de profiter, il n'a qu'à faire pareil alors. Je resterais habiller ainsi. Déjà que je change quand même un peu, je ne dormirais plus nue, il va falloir que je mette au point une culotte et un débardeur. On ne sait jamais si Henrich rentre dans la chambre un jour par erreur ou pour une urgence.

Je soupire alors en zappant la télévision. Faire comme je fais d'habitude? C'est à dire boire de l'alcool, fumer des clopes, aller me baigner et manger? Je ne pense pas qu'il accepterait de faire ça avec moi. Il fallait trouver quelque chose pour nous divertir tous les deux. Quoi de mieux qu'un bon petit film? Bon.. Je ne pense pas avoir les mêmes goûts que lui, ce qui est bien dommage. Je tapote alors le canapé, la place qu'il y avait à côté comme pour lui demander de venir s'installer près de moi.

« Viens petit prince. On va choisir un film ensemble.

Sa risque d'être compliqué pour regarder un film. J'aime bien prendre toute la place du canapé, même s'il est immense, j'avais quand même envie qu'Henrich reste près de moi. Non, je n'étais pas en manque d'affection, pas du tout, c'est faux. Un peu quand même. Je suis très souvent entourer par du monde, mais c'est dans ces moments là que je me sens seule. J'attends alors qu'Henrich pose ses fesses sur le canapé pour prendre la télécommande et allé sur la clé USB. J'avais un tas de films là dedans, même certains que je ne connaissais pas. Ils étaient triés par genre et ils étaient tous à Caesar, mon agent. Je regarde alors ce qu'il y a avant de prendre la parole.

« Alors, que veux-tu regarder? Drame? Horreur? Enquête policière? Je m'arrête un instant et tourne la tête vers lui avec un petit sourire. « Porno?

Je voulais simplement voir sa réaction. S'il voulait que je change de tenue, alors du porno le mettrait peut-être mal à l'aise, qui sait.

ft. Henrich
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