Il y a ceux qui sourient et saluent même les inconnus. Il y a ceux qui avancent résolument, tête baissée, craignant de croiser le regard des autres et leur jugement. Il y a ceux qui ont la démarche assurée et la tête haute, se croyant plus fort et plus important que tout le monde. Puis il y a la plupart des gens qui se contente de marcher droit d'un air détendu, la tête pleine de pensées et que ne se soucient pas de l'avis des autres. Non pas qu'ils se fichent des autres, ils les aiment et veulent les aider et vivre en harmonie avec eux, mais ils se fichent de leur avis sur leur propre personne parce que ça les affecte beaucoup trop dans le cas contraire.
Il y a ceux qui n'aiment pas le contactent des autres et préfèrent rester enfermé seul chez eux, s'occupant ans leur coin. Il y a ceux qui aiment sortir pour se promener, profiter de l'air frais dans de longue promenade en pleine nature. Il y a ceux qui travaillent toute la journée, font leurs hypocrites avec tout le monde et sortent le soir jusqu'à pas d'heure pour oublier leur journée de merde. Puis il y a ceux qui sont francs et honnêtes avec eux-mêmes comme avec les autres, parfois trop francs, manquant de tact. Qui sourient sincèrement aux gens qui les entourent et qui les écoutent vraiment, qui prennent le temps de leur accorder du temps et d'apprécier ce contact et ces conversations.
Il y a ceux qui aiment le soleil, paresser des heures sous ses chauds rayons alors que leur peau prend une teinte halée ou rougeoyante. Il y a ceux qui aiment quand les nuages tapissent le ciel d'un blanc éclatant, me protégeant d'une chaleur trop vive. Il y a ceux qui aiment entendre le clapotis de l'eau contre le sol, le grondement du tonner et l'odeur que dégage la pluie. Puis il y a ceux qui apprécient le calme et la fraîcheur de la nuit, le scintillement des étoiles dans le ciel sombre. Qui écoute les bruits paisibles et étouffés de quelques proies qui grattent le sol et dont le regard perçant brille dans la pénombre.
Il y a ceux qui ne savent pas faire semblant, qui rigolent dés qu'ils jouent un rôle ou qu'ils essaient de mentir. Il y a ceux pour qui mentir est une seconde nature, ayant autant de personnalité que de connaissance, se perdant dans leur différente facette pour finalement se perdre eux-mêmes, ne retrouvant pas qui ils sont réellement. Puis il y a ceux qui ont appris à mentir pour rester en vie. Pour qui ce n'est pas un plaisir, mais une obligation afin de ne pas se faire prendre et qui ne joue la comédie qu'en cas de nécessité. Ceux qui n'aiment pas ça et qui préféreraient être fidèle à eux-même tout le temps, mais qui le font pour rester libre.
Il y a ceux qui ne s'aiment pas, qui n'arrivent même pas à supporter de regarder leur reflet dans un miroir et qui ne cesse de se rabaisser. Il y a ceux qui se trouvent beaux, qui s'aiment et qui ne peuvent s'empêcher d'admirer leur reflet dans tout ce qui le leur rend. Il y a ceux qui ne s'acceptent pas et dépensent des sommes astronomiques d'argent pour se changer physiquement. Puis il y a ceux qui savent à peu près ce qu'ils valent, qu'ils ne valent ni plus ni moins que les autres et qui sont fières d'eux. Ce qui se vante un peu, souvent pour rigoler, parfois sérieusement, mais qui ne prennent pas pour autant les autres de haut.
Il y a ceux qui sont incapables de se défendre dans quelque situation que ce soit, les mots leur échappant et la force leur manquant. Il y a ceux qui ont la technique et une langue acérée. Il y a ceux qui préfèrent se servir des armes, se sentant plus puissant et en sécurité. Puis il y a ceux qui ne se laissent pas marcher sur les pieds, ayant un sens de la répartie peu développé mais directe. Qui, même s'ils ne sont pas très forts et n'ont pas vraiment de technique, se débattent pour rester en vie et garder leur liberté quoi que ça leur en coûte. Qui ont appris à utiliser des armes non pas pour tuer, mais pour survivre.
Il y a ceux qui réfléchissent avant d'agir, préparant plusieurs plans de secours et qui se méfient toujours de tout jouant sur les probabilités. Il y a ceux qui foncent simplement dans le tas, sans réfléchir, résolvant tout par la force et la violence. Puis il y a ceux qui écoutent leur instinct, attendent le bon moment et savent s'adapter à la situation. Réfléchir les ennuis, mais ils sont trop malins pour simplement foncer tête baissée dans la gueule du loup. Ceux qui ont encore ce côté animal encore prononcé dans leur façon d'agir et qui s'appuient sur leur savoir et leur ressentis.
Il y a ceux qui sont fermés d'esprit, ne vivant que pour consommer et consommant pour vivre, ne se rendant pas vraiment compte de la réalité de la vie et se mentant à eux-mêmes pour effleurer un bonheur superficiel. Puis il y a ceux qui sentent les énergies qui circulent dans la terre et en chaque être. Ils savent que tout est lié, que le hasard n'existent pas et que toute action à ses conséquences. Ils sont empathes, compatissant, ressentent les émotions, n'ont aucun intérêt dans leurs actes, ils font attention aux autres et aiment partager leurs connaissances. Ils sont francs avec eux-mêmes et avec les autres, ils n'aspirent qu'à être libre et heureux avec ceux qu'ils aiment. Tu es de ceux-là Luna, ce "Puis" qui devient si rare et qui est pourtant la base de chaque espèce. Et ça te tue à petit feu de voir les êtres se détruire pour quelque chose d'irréel qui ne les rendra jamais vraiment heureux. Ça te fait souffrir, tu veux les aider, mais peu s'ouvrent à toi et te comprennent, alors tout ce que tu peux faire, c'est pleurer pour eux et continuer à te battre pour toi. Pour être libre.