Regarde-moi ! .... Pourquoi est-ce que tu ne me vois pas ? ~ Merry Plum

(Je tiens avant toutes choses à préciser que cette histoire ne reflète absolument pas la façon dont j'écris mes RPs. Il ne s'agit que d'un récapitulatif bateau de la vie de Merry, dans le quel j'ai enlevé presque toutes les fioritures, parce que je n'arrivais pas à écrire de texte rendant vraiment bien. Vous m'en voyez désolée. ><
Sur ce.... Place ! ♥)


Merry est née d'un amour interdit entre un humain et son hybride. Malgré ce qu'ils risquaient, le couple avait décidé de garder l'enfant, pour ensuite le cacher à l’État. Mais lorsque la fillette naquit, on observa que son hybridation n'atteignait que quelques parties de son corps : contrairement à sa mère qui avait la peau transparente sur l'ensemble du corps, elle n'en avait hérité qu'au niveau des mains, des pieds, des avant-bras et des tibias. De plus, sa peau n'était pas la seule chose translucide chez elle : sa chair, ses muscles et ses veines l'étaient aussi. De ce fait, ses os et son sang étaient visible à l'œil nu, comme s'ils avaient été figés dans du verre.
Malgré tout, cette particularité ne changeait rien à sa situation : elle n'était pas humaine. Son père était un homme veuf, et même s'il la faisait passer pour telle auprès de l’État, le fait qu'il ait un enfant aurait pu éveiller les soupçons sur ses potentielles relations avec une hybride. Il décida donc de faire adopter sa fille par sa sœur et le mari de celle-ci. Les deux ne pouvant pas avoir d'enfants et ayant déjà adopté un garçon, ils acceptèrent sans problème. Ils étaient tombés sous le charme de la petite fille malgré ses attributs animaux, et souhaitaient lui offrir une chance de grandir "normalement". Il fut donc décidé que l'on cacherait sa nature hybride et qu'elle serait élevée comme un enfant humain, sans connaitre de près ou de loin ses véritables parents.

La jeune fille vécu donc les premières années de sa vie comme une humaine. On avait décidé de lui faire croire que sa particularité physique était due à une maladie, et qu'elle ne devait pas le montrer aux autres – en portant des gants –  si elle ne voulait pas être emmenée loin de sa famille dans un autre pays. Elle pensait que sa tante Maria était sa mère, que son Oncle Georges était son père, et que son cousin adoptif Jack était son frère. Ces derniers étaient d'ailleurs très complices. Ils avaient deux ans d'écart et s'entendaient à merveille – par la suite, lorsqu'elle avait dix ans, Merry s'est même rendu compte qu'elle était plus ou moins amoureuse de lui. Mais pour le bien de sa famille, elle a fait en sorte de refouler ses sentiments.

La famille vivait heureuse et sans problèmes. Georges était un médecin de renom et Maria une chanteuse d'Opéra célèbre. Celle-ci avait d'ailleurs réussi à transmettre sa passion pour la musique à ses enfants : Jack faisait de la batterie, tandis que sa sœur s'était révélée être multi-instrumentiste. Il n'était pas rare de voir les deux s'associer pour reprendre les morceaux de tous genres qu'ils entendaient à la maison.
Merry étant d'une constitution assez faible – sans doute du à sa nature animale, elle ne pouvait faire que très peu de sport. Mais, contrairement à son frère qui était un sportif dernier de la classe, elle était plutôt douée à l'école. Pourtant, leurs parents ne les ont jamais comparés l'un à l'autre. C'était une famille qui vivait en harmonie et en paix, comme celle qu'on ne trouve que dans les contes.

Et pourtant, lors de la septième année de vie de la fillette, toute cette mascarade s'écroula.  Un beau jour, elle trouva dans la chambre de ses parents des lettres que sa mère avait oubliées de ranger. Elles provenaient d'une correspondance entre son père biologique et cette dernière. Choquée de découvrir que l'homme qui écrivait à Maria parlait d'elle comme de sa fille, Merry alla trouver sa mère pour comprendre de quoi il s'agissait. Ce jour-là donc, Maria rassembla toute la petite famille dans le salon. Et les parents des deux enfants leur expliquèrent tout. Les adoptions, l'hybridation, tout ce qu'ils devaient savoir. Jack était en réalité français et se prénommait Originellement Marc. Merry aurait du s'appeler Juliet, et avait du sang de Grenouille de verre dans les veines. Bien sur, il ne fut pas précisé aux jeunes enfants qui étaient leurs parents biologiques – car c'était la volonté de ceux-ci.

Et comme si cela ne suffisait pas, la situation se dégrada encore au fil des ans. Il devenait de plus en difficile de cacher que Merry était une hybride, car l’État se mêlait de plus en plus de la vie privée des citoyens. Si bien qu'un beau jour, toute la vérité éclata. Ce fut un véritable scandale. Maria et Georges furent sévèrement punis par la Justice et Merry, alors âgée de onze ans, fut placée dans un centre d'élevage. Seuls ses parents biologiques, qui semblaient avoir disparu de la surface de la planète, n'en pâtirent pas.

Suite à cela, la vie de la jeune fille changea radicalement. Elle fut tenue loin de sa famille, et élevée comme du vulgaire bétail, parmi bien d'autres hybrides. La seule chose qui la consolait était de pouvoir encore jouer et chanter. Mais une fois de plus, elle finit par en être privée.
Lorsqu'elle eut seize ans, elle fut mise sur le marché, comme ses congénères du même âge. Étant croisée avec un animal très rare, elle fut proposée à des prix exorbitant, mais ne mit pas pour autant très longtemps à trouver un maitre. Ses attributs attisaient la curiosité de tous… Pour de bonnes ou de mauvaises raisons.

Elle fut finalement achetée par un riche marchand d'armes, d'une cinquantaine d'année. Un homme assez répugnant, qui possédait une dizaine d'hybrides, dont la plupart étaient non-déclarées. Et toutes lui servaient à la même chose. Des esclaves sexuelles, qui se rendaient aussi dans les quartiers mal famés à sa place pour lui ramener sa drogue. Et celles qui tentaient de se rebeller ou de s'échapper étaient violemment punies. Merry, elle, parvint à faire preuve d'intelligence et pris son mal en patience. Pucée, comme toutes autres, elle était de celles qu'il envoyait régulièrement aux commissions, car elle était discrète. Rapidement, elle devint une cliente habituée des dealers, et parvint même à nouer quelques liens avec plusieurs d'entre eux.

Plus les jours passaient, et plus la jeune femme haïssait son maitre. Sans rien laisser paraitre ni changer de comportement, elle cherchait intérieurement un moyen de lui porter préjudice, de lui nuire. Et puis, un jour, alors qu'elle était une fois de plus de corvée pour ramener de l'héro, plusieurs des dealers avec lesquels elle s'entendait assez bien l'abordèrent en même temps. Depuis quelques temps, son maitre obtenait sa drogue à crédit, elle le savait bien. Elle avait même eu vent d'histoires comme quoi il aurait déjà eu des altercations avec ses fournisseurs. Mais au vu des fournisseurs en question, elle se douta que ça n'avait pas suffit à le calmer. Les hommes acceptèrent de lui donner la marchandise, pour pas qu'elle ne se fasse battre, mais lui demandèrent en échange quelques informations le cinquantenaire. Évidemment, elle n'hésita pas à les donner. Peut-être allait-il enfin payer pour tout ce qu'il lui avait fait subir pendant un an ?

Elle ne croyait pas si bien dire. Seulement quelques jours après cette rencontre, alors qu'elle était enfermée dans sa cage, elle entendit un grand vacarme provenant du hall du manoir. S'en suivirent d'autres bruits lourds et cristallins, comme si l'on brisait des objets et des fenêtres. Puis des coups de feu. Et des cris. Des cris féminins et des cris appartenant à son maitre. Puis, plus rien. Elle, si précieuse, avait été enfermée dans une pièce, seule, à l'écart de toutes les autres. Alors même si elle n'avait pas assisté au spectacle, au fond d'elle, elle savait très bien ce qu'il était arrivé.

Pendant plusieurs jours, elle resta ainsi, enfermée dans sa cage, sans nourriture, sans compagnie. Juste avec un peu d'eau. Puis, un soir, un homme fit irruption dans la pièce. Il avait une sale dégaine et une batte de baseball abimée. Lorsqu'il la remarqua, il s'approcha et lui annonça qu'il allait la revendre sur le marché noir. Il la libéra et, lorsqu'elle essaya de s'enfuir, tenta de la frapper au visage pour l'assommer. Malgré cela, elle parvint à partir en courant et sorti de la maison. Ce ne fut que quelques heures plus tard qu'une brigade de police l'interpella. Ils la capturèrent, lui firent avouer la raison de sa liberté – et donc l'assassinat de son maitre par "des personnes qu'elle ne connaissait pas", puis la remirent à un vendeur d'hybride légal. Elle se retrouva ainsi de nouveau sur le marché, pour le pus grand bonheur du commerçant qui ferait un partie de sa richesse s'il parvenait à la vendre.

Pseudo ☀ Comko, Fabulous Boy, Aranel, Moshi Moshi, Panda, Yazu, Yuyu, Yuna, Malou, Malau… Y'en a pour tous les gouts ! J'ai pas de pseudo défini, ce sont les gens qui m'en donnent. ^^
Âge ☀ 17 ans… Depuis aujourd'hui. xD
Comment es-tu arrivé ici ? ☀ Hum… Les partenaires, je crois !
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