La méduse vous salut. [Terminé]

On pense souvent que dans l'océan rien ne se passe, que la flore marine suis son cours paisiblement, alternant baignade, chasse et reproduction. Pourtant, cela est faux. Il s'en passe des choses dans les grandes eaux...

Mais... Recentrons-nous sur une personne, une toute petite petite petite personne. Oui haha... La voilà, cette toute petite Polype qu'ont engendrés une méduse et un hybride née de nulle part. Mon dieu, qu'est-ce qu'une polype allez-vous me demander. Ce n'est pas une tumeur ? Un truc du corps humain ? Non, dans la flore des Cnidaires, une polype est ce qu'on appelle plus communément chez les humains un embryon. Surprenant n'est-ce pas ? La petite méduse s'est formé à l'extérieur du corps de la mère, c'est sur le ventre de son père qu'elle fut abritée pendant ses longs mois de gestation.
Il a fallu au père désormais célibataire, trouver un endroit de l'océan assez chaud pour que la variation de température engendre une croissance rapide de l'enfant. Plusieurs mois plus tard, c'est une petite fille joyeuse et attentive qui sortit de sa poche pour apprendre au côté de son père la loi des océans.
Son père et elle était très complice, il ne nageait pas dans les bancs de méduse, ils chassaient ensemble et virvolter tout deux de manière tellement adorable. Pourtant, le papa se faisait vieux... Les Cnidaires ne vivent pas longtemps, cet hybride avait officiellement quarante ans, c'est peut pour les humains, mais beaucoup pour les méduses... Alors, il finit par mourir de sa bel mort en regagnant les profondeurs obscures d'où il avait apparu pour la première fois en étant enfant...

Triste, seul, la petite hybride était désormais perdu dans un vaste territoire presque illimité. Son père n'étant plus, la petite restait assez seul, car elle n'arrivait pas à s'intégrer dans les bancs de méduse qui cherchait à l'attaquer pour la dévorer. Il lui fallut beaucoup de temps pour s'intégrer dans un banc de méduse qu'elle ne lâcha plus par la suite. Après tant de temps en exile, elle avait enfin retrouvé la joie, pour elle, la vraie liberté était celle qu'on vivait avec les gens qu'on aime. Des femelles l'avaient prit sous tutelle, cela était étrange pour des méduses, mais c'était purement innocent. La fillette avait parfait ça chasse, ses connaissances de l'océan avec ce qui était mal ou non. Elle écoulait pour ainsi dire, des jours heureux...

Le bonheur est une chose ephémère, il faut savoir le savourer avant d'en être à nouveau privée et de n'avoir que cela pour rester dans la lumière...

C'était en plein jour, le soleil était à son zénith, un temps idéal pour aller chasser ! Notre méduse devenue maintenant une belle jeune femme, profitait de cet océan claire et ensoleillé pour chasser le plus possible afin de manger à s'assietter. Elle voyait un banc de sardine, c'était parfait ! Après être rentrée dans le banc, elle en captura plusieurs dans ses tentacules urticantes pour les dévorer sans vergogne par la suite. Quelque chose d'étrange venait de pénétrer dans l'eau pendant son repas, quest-ce que c'était...? Beaucoup de poissons fuyaient ainsi que des méduses, elle comprit qu'il ne fallait pas s'attarder ici. Cette chose était pourtant très rapide et cela fini par coincé la demoiselle, plus elle se débattait, plus ce pège se resserrer sur elle. Oui, notre hybride était bel et bien coincée dans un filet. . Pour éviter à ses amis de rester coincée, elle les fit passer à travers les mailles qui étaient assez grosse pour leurs petites tailles, mais pour la jeune femme, le cas était désespérée... Lentement, elle remontait à la surface, s'approchant mètre par mètre de l'air pur qu'elle savait respirer par chance !

Les filets remontèrent jusqu'à un challutier français qui pratiquait la pêche dans l'océan Atlantique par un mois d'Avril, la découverte fit pâlir les marins qui partirent immédiatement prévenir le capitaine Alexandre. La méduse regardait avec de grands yeux terrorisés le bateau grisâtre, ses cheveux urticants bougeaient et se collait au moindre marin qui l'approchait. Elle cherchait à repartir à la mer, elle qui n'avait jamais vu d'homme de sa vie. Seul le capitaine avait réussi à la maîtriser, il avait mis une combinaison de plongé pour éviter que ses myriades de tentacule viennent le brûler.

Après réflexion, le capitaine Alexandre avait choisis d'amener l'étrange hybride en Angleterre, il pourrait tirer d'elle un grand prix ! Le voyage dura trois jours... Trois jours d'intense souffrance pour l'hybride... Au bout d'une journée à l'ombre, la jeune femme semblait s'affaiblir même si elle mangeait à sa faim... L'humidité de la cavité sombre du bateau l'aidait à tenir, mais elle se déshydratait... Le capitaine comprit cela rapidement... Il l'avait nommé affectueusement Soïzic, c'était le tout premier titre de la méduse. Alexandre demandait à ses hommes d'alterner pour envoyer des sceaux d'eau de mer sur sa capture pour qu'elle puisse tenir le choc...
Malgré la fascination et le semblant de gentillesse du capitaine, la jeune femme semblait souffrante d'être ici, elle ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait... Le voyage toucha à sa fin, les services avaient été prévenu et les acheteurs potentiel, les spécialistes ainsi que journaliste se frottaient déjà les mains. Un hybride rare, que cela est parfait !

Alexandre toucha un beau pactole pour sa découverte et encore plus quand les acheteurs accouraient jusqu'à lui pour pouvoir acquérir l'hybride nue. Il semblait très attaché à elle... Il ne voulait pas la laisser à des mauvais maîtres, il décida alors sur un coup de tête de la vendre à l'Aquarium de la ville de Londre où des scientifiques compétant allaient pouvoir l'analyser avant de trouver un acheteur potentiel qui accepterait de faire une alliance avec les chercheurs.

Quelques mois plus tard, une fiche spéciale fut déterminer pour elle :
•April, pour le mois où elle fut pêchée, Soïzic, en hommage au pêcheur, Marsh, pour lui définir un nom de famille.
•20 ans, l'approximation de son âge en rapport à son physique et des calculs savants.
•Hybride méduse, à ses caractéristiques atypiques telles que sa peau et ses organes, sa manière de se mouvoir dans l'eau.
•Avait besoins d'une dose de 6 litres d'eau par jour pour survivre à la surface sans se desécher même si le mieux étaient de lui offrir un géant Aquarium. Un caractère doux, pacifique, mais craintif.

Désormais, April sait marcher et à peu près bien parler. Elle appartient à l'Aquarium qui empoche des tas d'argent avec sa présence, l'affluence dû au coup médiatique fut un remarquable coup de pub. Ils ont eu au moins la bonté de mettre une robe à cette demoiselle semblant perdu dans se bain d'information...

Arrivera telle à vivre avec les requins de la surface...?