Attrape moi, si tu peux !
Léo X He-Ran L.
Être libre comme je l'étais à présent, n'était malheureusement pas facile tous les jours. La liberté était belle, nous faisait enfin être celui qu'on a toujours voulu. Mais fallait faire quelques sacrifices et autres concessions pour pouvoir vivre en dehors des règles que la société avait établies. Être libre pour un hybride voulait surtout dire devenir un sauvage aux yeux des autres. Depuis que j'avais rejoint la rébellion au moment de ma libération, j'avais eu le temps de voir et de subir ce terme en pleine face. Mais je ne regrettais nullement mon choix, s'il était à refaire, je le referais sans hésiter. Il fallait survivre pour vivre et surtout faire attention à ne pas se faire prendre pour retourner dans une cage. Bien que j'aie l'impression que si c'était la deuxième option, je n'allais pas finir dans une cage, mais bien pire. Vive à la belle étoile, dans la forêt ne me dérangeais pas. J'ai dit adieux au confort qu'un maitre aurait pu m'offrir en m’achetant, mais pour moi, être l'expérience que j'avais eue avec le seul maitre que j'avais eu me disais que ce je j'avais actuellement me convenais parfaitement. Il fallait juste faire des allers et retours en ville de temps en temps pour trouver de quoi se nourrir ou se soigner. Je savais très bien que cela était risqué, mais j'étais toujours le premier volontaire à aller dans ses genres de mission. Je savais très bien les risque que j'encourais, mais je fonçais toujours tête baissée. Aujourd'hui, une nouvelle fois , j'étais en ville, après avoir reçu l'information qu'une grande livraison all avoir lieu. De quoi, je n'en savais pas plus, mais cela en valait la peine d'aller y jeter un coup d’œil. Il y avait juste un problème, cette dernière se passait dans le quartier nord de la ville, quartier qui ne me donnait pas trop envie d'y mettre les pieds. Alors, poster sur le toit d'un immeuble, juste en face de cette fameuse livraison, j'observais ce qui se passait. J'avais comme un mauvais pré-sentiment, et je ne savais pas vraiment d’où il venait. Ayant à présent l'habitude de faire ce genre de chose, je devais pas m'en faire. Mais aujourd'hui, sans pouvoir l'expliquer, j'avais ce sentiment au fond de moi qui me disait de faire attention. C'est vrai que j'avais l'impression qu'il faisait un peu trop calme dans cette partie de la ville, alors que d’ordinaire, il y avait toujours du monde. Soupirant, je descendis par l’échelle de secours, pour atterrir dans la ruelle se trouvant non loin du lieu que j'observais depuis quelques heures . Rajustant mes vêtements en posant le pied sur le sol, faisant en sorte de cacher ce qu'il y avait à cacher, j'étais sur le point de me mettre en action. Je sentais comme quelque chose bouger non loin de moi. "
Qui est là ? " Manquait plus que cela qu’une personne ne surprenne en train de voler ce dont je pouvais trouver.
